Dix portes automatiques installées au Findel
LUXEMBOURG - Le contrôle des voyageurs «non Schengen» a été automatisé à l'aéroport de Luxembourg.
Le contrôle automatisé des passeports des voyageurs a été mis en place à l'aéroport de Luxembourg, a-t-on constaté ce jeudi lors d'une conférence de presse. Il concerne les passagers au départ ou à destination de pays en dehors de l'espace Schengen, soit environ 20% du trafic enregistré au Findel. Concrètement, dix portes automatiques ont été installées aux postes-frontières, où la police continue de procéder à des contrôles manuels.
Le voyageur, âgé de plus de 18 ans, doit être muni d'un passeport biométrique inscrit dans l'Union européenne (UE), l'Espace économique européen (EEE) ou la Suisse. Le document est scanné, ainsi que le visage, avant que la porte ne s'ouvre vers l'embarquement. «Cela prend une vingtaine de secondes, si tout est aux normes. Il y a tout de même un garde-frontière si la photo est mal prise et qu'il faut ouvrir manuellement, ou s'il y a un problème avec un antécédent et qu'il faut un contrôle plus approfondi», explique Lisa Waldbillig, adjointe à l'unité centrale de police à l'aéroport.
Investissement de 3,65 millions d'euros
Après sept mois de travaux, les lignes de contrôles ont, au total, été portées de 3 à 9 dans le sens «immigration» et de 3 à 8 pour «l'émigration». «Cela contribue à accélérer le passage des voyageurs, et à faire du Findel un aéroport plus moderne», résume Rebecca Pecknik-Welsch, coordinatrice média et communication à lux-Airport. Un outil d'autant plus utile que les destinations hors Schengen sont plus nombreuses, à l'image de l'ouverture d'une liaison vers Ras al-Khaima aux Émirats arabes unis, à partir d'octobre, par LuxairTours.
L'investissement s'est élevé à 3,65 millions d'euros, dont 2,35 millions supportés par le gestionnaire de l'aéroport, et 1,3 million par l'État luxembourgeois (64% étant cofinancés par l'UE).
(Mathieu Vacon/L’essentiel)