ramses a écrit:
Hyperveloce a écrit:
Il semble que gagner de l'altitude aurait présenté assez peu d'intérêt vu la hauteur des cumulos ? (sommets à près de 55 000 pieds)(mais ça, est-ce qu'ils avaient moyen de le savoir à l'aide de leur radar de bord ?)
Cher Hyperveloce,
Si le logon avec Dakar n'avait pas échoué, ne penses-tu pas qu'ils auraient demandé un contournement par l'ouest ? A 01.50, c'était encore jouable... Le CDB était encore aux commandes... Avait-il sur le radar l'image qu'on voit sur weathergraphics ? Si oui, à mon avis, il ne s'est pas dérouté parce qu'il n'avait pas le contact avec Dakar pour obtenir une validation...
Si le logon avec Dakar n'avait pas échoué, ne penses-tu pas qu'ils auraient demandé un contournement par l'ouest ?: Alors là je peux te dire qu’entre un « No-contact « avec Dakar, Ouagadougou, Port-Moresby ou autre Romorantin et le risque de de pénétrer dans une zone rouge/jaune, je suis certain que je ne serait pas le seul à ne pas avoir d'état d'âme.
Certaines procédures sont de toute façon prévues (Monter/descendre de 500ft en fonction du cap de l’avion, lancer un message « PAN, PAN, PAN », émettre sur 121,5 ou ailleurs et demander à un trafic s’il peut faire le relai, etc.
La première règle d’Or est « Fly the aircraft » en toutes circonstances.
Pour que l’aircraft continue à être « flyable », il ne faut pas l’amener là où il y a un risque qu'il ne le soit plus.
Ce n’est pas parce que Dakar ne répond pas que l’on doit continuer dans la gueule du loup.
Merci beaucoup Alain, de ces précisions "pro".
Alors, pourquoi ont-ils persisté sur la route qui les conduisait "dans le rouge" ?