Sword a écrit:
Crocell a écrit:
Je suis curieux de voir quels systèmes de nominations vous pourriez proposer pour remplacer ça.
Parce que c'est problématique avec le BEA, ça l'est aussi dans pleins d'autres cas (FranceTV, RadioFrance, CSA, quand je pense uniquement à l'audiovisuel par exemple).
On ne peux malheureusement pas demander au Peuple de s'exprimer sur la désignation de ce types de postes ... alors qui ? Nos parlementaires ? ... Je crois que je fait plus confiance en une nomination arbitraire par un ministre qu'en un vote à l'assemblée. Avis tout personnel.
Bref, bienvenue en démocratie ... le pire des régimes à l’exception de tous les autres, à ce qu'il parait.
Comment font les conseils d'administration des sociétés qui estiment nécessaire d'avoir un type performant pour que cela continue à fonctionner...
Pourquoi le BEA n'aurait'il pas un financement du même type ou approchant des organisations politiques, c'est à dire de l'argent du contribuable donc l'argent de tout le monde qui serait alors utilisé pour la recherche de la vérité (celle de tout le monde aussi) même si elle n'est pas bonne à dire (on peut rêver).
Lorsque l'on voit la gabegie d'argent public dans ces organisations syndicales ou politiques qui ne servent en gros que leurs intérêts, je ne vois pas bien ou serait le problème ?
Le conseil d'administration selon les statuts nommerait le futur directeur selon des critères autres que ceux de l'ENA.
Quant à exécuter ou suivre le fait que les recommandations sont appliquées ou pas alors là ! vaste programme...
Cette voie-ci n'est pas une plus grande garantie d'indépendance ... A la limite c'est peux-être même le contraire ?
Un conseil d'administration a aussi des intérêt qui peuvent ne pas être ceux du "bien commun" (d'ailleurs tu donnes toi même des exemples assez a propos).
La nomination arbitraire a l'avantage de mettre en place un type qui peux être en total désaccord avec une organisation qui ne fonctionnait plus ... ce que ne ferrait pas particulièrement un Conseil d'Administration qui s'amuse avec l'argent public dont il n'a cure ...
Sword a écrit:
[...]
Le conseil d'administration selon les statuts nommerait le futur directeur selon des critères autres que ceux de l'ENA.[...]
Sans être les critères de l'ENA, je ne voit pas en quoi être placé par celui qui fait les plus beaux cadeaux serait un cage d'indépendance ...
... ce qui est marrant dans l'ambiance actuelle d'ailleurs, puisque nous sommes parfaitement au courant que Serge Dassault lui même, dans le systême que tu décris, n'aurait éventuellement pas été le dernier à glisser des mallettes aux bonnes personnes pour placer le bonhomme qu'il aurai voulu placer ... Dans ce que tu décris, on aurait un bonne période pendant laquelle les Falcon n'auraient plus rien à se reprocher, par exemple ;)
(Tout ceci n'est qu'une illustration, par une prévision de ce qui se passerait ... c'est pour illustrer qu'aucun fonctionnement n'est jamais parfait)
Comme d'habitude, je me fait l'avocat du diable ici, je ne crois pas particulièrement au bien fondé de la nomination non plus ... C'est juste que je crois que quel que soit la voie prise, à un moment où un autre ça peux ne pas fonctionner.
Depuis le début du débat, pour moi l'idée reste la même, on parle d'un organisme géré par des humains ... je ne crois pas que nos civilisation, nos états, nos organisations, n'aient jamais trouvés de parades a tout ce que l'humain a de plus mauvais en lui ... Le BEA n'y échappera pas plus que n'importe quelle autre construction humaine ... Donc à quoi bon ce débat sur le BEA lui même ? Autan se lancer dans la philosophie sur la nature humaine à grande échelle, ça reviens au même ...