Il faut quand même redire que le fait de dénoncer quelqu'un aux autorités n'autorise pas pour autant le dénonciateur à participer (donc à se rendre complice) aux actions frauduleuses du dénoncé, et ne lui apporte aucune immunité.
Sauf à ce que les autorités passent un accord avec le dénonciateur, qui devient alors un "indic" plus ou moins officiel (et qui peut aussi être lâché et oublié par les autorités même en cas d'accord préalable).
Ce serait un peu trop facile. On pourrait imaginer que le trafic de stupéfiants serait rendu quasi autorisé si la dénonciation préalable protégeait le dénonciateur de toute forme de poursuite.
"Vas y Polo, charge les valoches, moi je mets en route, je risque rien, j'ai balancé un de tes porte-flingues, et j'ai donné une fausse destination."
"Mais msieur l'juge, je suis innocent, j'avais d'ailleurs dit qu'on faisait du fric frac, juste avant de charger les valoches, et c'est pour ça que j'ai fait plusieurs fois le coup, puisque je croyais que je risquais rien, je suis honnête et innocent, demandez à mes amis et lisez les règlements !"
Pas si simple. Mais même en lisant toute la sentencia (je suis Franco-Espagnol, d'où mon petit nom), on ne sait pas tous les dessous de cette affaire sous-terraine, bien qu'en partie aérienne, destinée à faire planer la planète politico-jet seteuse du Sud de la France dans les hautes sphères, et enrichir pas mal de gens en sous-main.
Pas facile de retourner le juge et l'opinion avec un truc sans dessus-dessous comme ça.
On va encore me dire que j'ai le bulbe rétréci et que je ne suis pas chou...