La dernière lubie de notre Président : créer un aéroport international par archipel...Le archipels sont au nobre de cinq:
Les iles devla Société qui de divise en Îles du Vent (Tahiti, Moorea, Tetiaroa, Maiao),
Les Australes,
Les Marquises,
Les Tuamotus Ouest,
Les Tuamotus Est /Gambiers.
Je ne sais pas si il souhaite quatre, cinq ou six aéroports, vu la dispersion de certains archipels. Après tout la Polynésie, c'est grand comme l'Europe
Il faut préciser que les élections territoriales pour élire notre assemblée approche.
C'est aussi cette assemblée vous qui élit le Président.
De futurs NDDL en puissance.
La reaction de Radio1.
FRITCH (Notre Macron à nous) VEUT UN AÉROPORT INTERNATIONAL DANS CHAQUE ARCHIPEL
Les maires des Marquises réclament la révision de leur statut pour avoir plus de marge de manœuvre et être en mesure d’initier des projets de développements économiques. Ils souhaitent notamment se doter d’un aéroport international. Le président du Pays n’est pas contre, il annonce même que l’un des ses objectifs, c’est que « chaque archipel ait son aéroport international ». Cela fera partie de son programme pour les territoriales.
Quelles sont les mesures que les maires des Marquises mettraient en œuvre s’ils obtenaient plus de compétences dans le domaine économique ? À cette question, le tavana de Tahuata, Félix Barsinas, répond qu’il aimerait pouvoir créer « des salles de mariage pour redynamiser l’archipel ». Joseph Kaiha, le maire de Ua Pou, avance, lui, la question du foncier territorial. Quant à Benoît Kautai, maire de Nuku Hiva, il souhaite la création d’un aéroport international aux Marquises.
Le président du Pays est d’accord avec Benoît Kautai sur un point, il serait bien d’avoir un aéroport de dégagement en Polynésie française, mais plutôt que de l’installer aux Marquises, il le verrait à Rangiroa. Cela pourrait être la première étape d’un plan qui viserait à doter chaque archipel d’un aéroport international, annonce Édouard Fritch. Il annonce que la mesure figurera dans le programme du Tapura pour les territoriales.
La réaction d'un chroniqueur de Radio1 bien connu localement pour ne pas avoir sa langue dans sa poche.« Votre attention s’il vous plaît, l’Aéroport de Paris Charles de Gaulle appelle les passagers du vol TN69 à destination de … Rapa à se rendre en porte E30. Merci et bon voyage »
Je me suis dit que peut-être en l’entendant de cette manière ça vous paraîtrait encore plus surréaliste que les effets d’annonce. Hier notre rédaction publiait en effet une interview d’Edouard Fritch où il nous apprenait qu’il allait rajouter au programme du Tapura le fait que chaque archipel soit doté d’un aéroport international. Comment vous dire ?… Bon je vais m’y coller quand même. Et bien j’ai l’impression – et je pense que je ne suis pas le seul – de réentendre la même chanson en boucle depuis des années. Le président aura quand même fait la précision suivante, je le cite « Construire un aéroport pour construire un aéroport et ne pas avoir de trafic car il n’y a rien à y faire ce n’est pas raisonnable. (…) Il faut trouver un équilibre économique autour de ces projets », fin de citation.
Monsieur le Président, je ne voudrais surtout pas me substituer à vos sans doutes excellentissimes conseillers en com’, toutefois malgré mon capital sympathie à votre égard je ne saurais que trop vous inviter à ne surtout pas vous laissez piéger par d’anciens réflexes appris ailleurs, à une autre époque. Je sais bien que c’est dur de lutter contre ses vieux démons quand on a sans aucun doute avec une bienveillance sincère la viscérale envie de fédérer pour gagner. Mais cette étude que vous applelez de vos vœux pour pouvoir construire un aéroport international dans les 4 autres archipels : ne dépensez pas trop de deniers publics pour la réaliser. Car à mon humble avis j’ai bien peur qu’avec beaucoup de verbiage elle finisse par dire ce qui suit …
Ainsi, pour qu’un aéroport soit dit international, il faut qu’il puisse être atteint par des vols qui viennent de pays étrangers. Comme on ne va tout miser chichement sur les îles Cook, ou les Samoa américaines juste pour pouvoir se dire « international », c’est qu’on va donc essayer de taper en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux USA, etc. Peu de chance qu’on assure les lignes avec des ATR42, il s’agira donc de gros porteurs avec au moins 250 places à bord. Où on les met quand ils arrivent ? Où on les fait manger ? Qu’est-ce qu’on leur fait faire ? C’est pas comme si on ne voulait pas que les avions soient remplis quand ils arrivent par peur de trop dérangement. On a mis 50 ans à avoir un taux de remplissage correct qui équilibre les coûts sur les vols à destination de Tahiti, alors je veux bien qu’on ait une vision sur le long, voire le très long terme, mais avant de penser à accueillir des gros porteurs en dépensant des milliards en infrastructures, qu’on nous promette plutôt de plancher sur une meilleure desserte aérienne inter-îles à coûts raisonnables. Si je veux partir vendredi à Nuku Hiva avec un retour lundi j’ai fait une simulation j’en aurai pour 62 000Fcp, soit quasiment autant que pour aller et revenir de Los Angeles maintenant que la concurrence va faire rage.
On va donc peut-être commencer par rationaliser les bases non ?