Un ancien reportage intéressant de Channel 4 en anglais, mais avec des interviews de français.
https://www.youtube.com/watch?v=XMlvXVJds4c
Il est question dans le reportage du nombre de personnes présentent dans le cockpit, dont une non attachée, ce qui permet d'expliquer la version avec la camera du mécanicien de vol qui vient bloquer les manches à balais.
Les pompiers interrogés parlent de trois corps retrouvés dans le cockpit dans le sous sol du pavillon. Le communiqué officiel en mentionne 4.
Dans cet extrait de ce doc "perdu" sur le site de l'OCDPC, il est fait mention de 4 corps également par une personne qui a écrit ce document mais qui ne signe pas, visiblement bien placé dans cette institution à l'époque.
http://www.ocdpc.com/accueil.htmlTout le document:
http://www.ocdpc.com/pdf/TUPOLEV__144.docExtrait:
Citation:
.....La coordination des secours qui m’a été spontanément confié par le Général n’a posé aucun problème malgré la diversité des origines et des moyens. Les puissants moyens mousse d’Aéroport de Paris ont effectué un travail remarquable pour l’extinction des différents foyers. En l’absence d’un SAMU, non encore créé , la responsabilité de la coordination des secours médicaux , confiée au Médecin Chef de la Brigade de Sapeurs pompiers de Paris, a été quant à elle déterminante dans la conduite des opération de tri et de coordination avec l’hôpital de Gonesse.
- Rapidement je reçois l’ordre, de la part des autorités, de ne déplacer sous aucun prétextes les débris de l’appareil avant l’arrivée des techniciens français et soviétiques. Les corps déchiquetés des membres de l’équipage du Tupolev, prisonniers du cockpit, encastré dans un pavillon situé au 83, rue Mozart, seront dégagés le lendemain.
- Le lendemain dés 08H30 les techniciens soviétiques sont sur place, nerveux, peu disposés à échanger avec les sauveteurs, parfois même désagréables pour des raisons que l’on peut facilement imaginer. L’ambiance n’est vraiment pas très bonne, elle s’envenime même lorsqu’il est procédé, à leur demande pourtant, à l’extraction les corps des deux pilotes. Cette opération est rendue particulièrement délicate du fait de l’enchevêtrement des débris de l’appareil et du pavillon et des corps disloqués. Les soviétiques ne veulent absolument pas concevoir que l’on touche aux appareillages du cockpit afin de pouvoir mener à bien notre mission. Il a fallu l’intervention opiniâtre des techniciens français pour pouvoir poursuivre ce travail.
Au total quatre corps sont reconstitués par les sapeurs pompiers sous le contrôle (de loin des autorités de police et judiciaires) et dirigés vers l’institut Médico-légal.
- Le Préfet du Val d’Oise, monsieur BOURGIN, absent du territoire départemental au moment de l’impact, ne pourra, hélas, accompagner le Ministre des transports, arrivé très vite en hélicoptère du Bourget tout proche.
- Le bilan définitif s’établi à 7 morts parmi la population de Goussainville, 6 morts parmi les membres d’équipage du TU 144 , 26 blessés hospitalisés , 14 pavillons totalement détruits , 25 pavillons endommagés à 50% , 74 pavillons partiellement endommagés ainsi que 25 véhicules et 4 caravanes hors d’usage....
Étonnante, ces deux versions. 3 ou 4??
Je n'ai pas retrouvé le communiqué officiel complet du 18 juillet 1974 où il est fait cas du Mirage, on l'entr'aperçois rapidement (14 mn avant la fin) dans le reportage.
http://www.sdis95.fr/Documents/4.%20Int ... fronts.pdf