Projet d'avion décarboné : un pilier de l'aéronautique à Toulouse dégaine un nouvel équipementToujours dans l'objectif de développer l'avion décarboné, l'entreprise Liebherr-Aerospace s'équipe d'un banc hydrogène dans son centre d'essais basé à Toulouse.

Un nouvel équipement pour Liebherr-Aerospace Toulouse, qui vise l’objectif de l’avion décarboné. (©Liebherr-Aerospace Toulouse)
L’année 2023 sera celle de la poursuite d’un projet phare dans le monde de l’aéronautique : celui de l’avion décarboné. Dans le cadre de ce développement, l’entreprise Liebherr-Aerospace de Toulouse, qui recherche par ailleurs à renforcer ses effectifs avec 130 postes à pourvoir, dégaine un tout nouvel équipement.
L’hydrogène au coeur du projet
Liebherr-Aerospace rappelle les tenants et aboutissants d’un projet « emblématique », qui met l’hydrogène au coeur de l’expérience. Celui-ci est alors utilisé comme « source d’alimentation de piles à combustible pour générer une puissance électrique suffisante, de l’ordre de 400 kW, pour alimenter l’ensemble des systèmes non propulsifs de la prochaine génération d’avions ».
Une cellule récemment installéeAvec le soutien de la Direction Générale de l’Aviation Civile, Lieberr-Aerospace « développe ce système de génération de puissance« , dans la Ville rose. Avec de l’équipement flambant neuf pour démarrer l’année.
"Pour évaluer cette solution dans un environnement représentatif, l’entreprise, avec le soutien de la Région Occitanie, s’est récemment équipée d’une cellule hydrogène installée dans son centre d’essais sur son site de Toulouse. Ce nouvel investissement dans les moyens d’essais permettra à Liebherr-Aerospace Toulouse de démontrer la capacité de générer de la puissance électrique, en utilisant des piles à combustible, pour alimenter les systèmes non propulsifs électriques majeurs d’un avion de type monocouloir de nouvelle génération, tout en assurant la gestion thermique de l’ensemble."
Un œil sur le CO2Liebherr-Aerospace explique également être en train de développer « de nouveau systèmes et équipements moins impactants en termes d’émissions, notamment de CO2« . Une collaboration avec « l’ensemble de la filière aéronautique » est actuellement menée.
À noter que, toujours dans le rayon de l’aéronautique de demain, Airbus avait annoncé, en novembre dernier, le succès du tout premier vol utilisant 100 % de carburant durable. Un avion militaire en service, appartenant à la Royal Air Force, avait carburé à l’huile de cuisson usagée.