Bon, j'avoue ne pas trop savoir où le poster mais voici quelques grands gagnants des Darwin Awards- catégorie aviation :
1> Lauréat des Darwin Awards 1998
Massachusetts, 25 avril 1998 Un jour fatal d'avril, un pilote amateur fit atterrir son Piper sur l'aéroport de New Bedford. Afin de protéger son appareil des voleurs, il verrouilla le tableau de bord du copilote avec un cadenas. Cette méthode est assez courante, sauf que le cadenas est habituellement placé sur le tableau de bord du pilote : il est ainsi impossible d'oublier de l'enlever quand on se prépare à décoller. Le pilote se rendit en ville pour boire quelques verres puis revint à l'aéroport quelque peu éméché. Il monta à bord et démarra son avion. C'est au moment du décollage que notre regretté héros se rendit compte qu'il avait oublié de déverrouiller le tableau de bord. Problème : la clé du cadenas se trouvait sur le même porte-clés que la clé de contact. Selon les témoins, l'avion monta tout droit vers le ciel, vira au nord-est et acheva son ballet aérien par un plongeon accéléré vers le sol. Dépêchés sur les lieux, les enquêteurs découvrirent le cadenas et le dispositif de verrouillage toujours en place, et le porte-clés toujours garni des deux clés, gisant sur le plancher du cockpit.
2> Grand vainqueur des Darwin Awards 2000 : Davao City, Philippines, 2000. Augusto était le genre d'homme qui a une mission à accomplir. Il monta à bord d'un avion d'Air Philippines à destination de Manille, et enfila une cagoule de ski et des lunettes de natation. Puis il sortit un pistolet et une grenade et annonça qu'il allait détourner l'avion. Il exigea que l'avion retourne à Davao City, mais les pilotes réussirent à le convaincre qu'ils n'avaient plus assez de carburant pour faire demi-tour et ils continuèrent vers Manille. Ne perdant pas son sang-froid, Augusto entreprit de dévaliser tous les passagers (il récolta 25 000 dollars !) et demanda aux pilotes de descendre à basse altitude. Pendant ce temps, Augusto, équipé d'un parachute qu'il avait fabriqué lui-même, obligea le personnel de cabine à dépressuriser l'avion et à ouvrir la porte. Il avait sans doute l'intention de sauter mais le vent était si violent qu'il ne parvenait pas à s'extraire de l'avion. Finalement, un des stewards le poussa à l'extérieur au moment où il dégoupillait sa grenade. Augusto a alors jeté la goupille de la grenade à l'intérieur de l'avion (oups !) et a poursuivi sa chute avec le reste de la grenade dans les mains... L'impact que fit Augusto en percutant le sol eut un effet très limité sur le reste du monde.
3> Le lauréat pour 1997 s'appelle Larry Waters, de Los Angeles, un des rares à avoir survécu à son exploit. Tout petit, il rêvait déjà de voler ; c'est pourquoi, une fois ses études terminées, il intégra l'armée de l'air, avec l'espoir de devenir pilote. Malheureusement, une vue déficiente l'en empêcha et il dut se contenter de regarder passer les avions depuis la cour derrière sa maison.
Un jour, il eut une idée de génie qui allait lui permettre de voler. Il se rendit au magasin le plus proche qui vendait du matériel provenant des surplus de l'armée et y acheta 45 ballons météorologiques, d'un diamètre dépassant un mètre, ainsi que quelques bouteilles d'hélium. De retour chez lui, il fixa les ballons au transat de son jardin, qu'il attacha au pare-chocs de son 4x4 avant de gonfler les ballons. Il se munit de quelques provisions, ainsi que de son pistolet à air comprimé, destiné à faire éclater un certain nombre de ballons pour lui permettre de redescendre sur terre le moment venu. Ensuite il s'installa dans son transat et s'attacha solidement, en pensant planer pendant quelques heures à une dizaine de mètres au-dessus de sa maison. Les choses ne se passèrent pas comme il supposait. En coupant la corde qui l'attachait à sa voiture, au lieu de s'envoler en douceur comme prévu, il partit comme le boulet d'un canon jusqu'à 4000 mètres d'altitude. A cette hauteur-là , il n'osait plus faire éclater ne serait ce qu'un ballon, de peur de se déséquilibrer et dut se résigner à planer pendant plus de 14 heures, mort de peur et de froid. Ensuite les vrais ennuis commencèrent. Il atteignit les couloirs d'atterrissage de l'aéroport international de Los Angeles. Le premier à le repérer se trouva être le pilote d'un avion de United Airlines, qui signala à la tour de contrôle la présence d'un homme armé dans un transat. Le radar confirma qu'un objet planait effectivement à 4000 mètres au-dessus de l'aéroport. Le plan rouge était déclenché et un hélicoptère décolla à la tombée de la nuit. Malheureusement un vent de terre se leva et emporta Larry vers la mer, suivi de près par l'hélicoptère, qui ne réussit à le rattraper qu'au bout de plusieurs kilomètres. Une fois que l'équipage eut compris que Larry ne représentait aucun danger, ils essayèrent de se rapprocher mais échouèrent à cause des turbulences provoquées par les pales. Ils le remorquèrent donc jusqu'au rivage où Larry fut arrêté par la police de Los Angeles pour avoir violé l'espace aérien. Pendant qu'on l'emmena, les menottes aux poignets, un journaliste qui avait assisté au sauvetage, lui demanda pourquoi il avait fait cela. Sans s'émouvoir outre mesure, Larry lui répondit: "On ne peut pas rester comme ça les mains dans les poches toute la journée...
_________________ Glider pilots do it better
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