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Lun 06 Juin 2022 14:52

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Lun 06 Juin 2022 14:52 
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Toujours de très jolis plans vidéo chez Blue Origin :




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Lun 06 Juin 2022 16:38

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Lun 06 Juin 2022 16:38 
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Lun 06 Juin 2022 20:55

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Lun 06 Juin 2022 20:55 
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GITAI a développé le rover robotique lunaire avancé "R1" qui peut effectuer des tâches d'usage général sur la lune telles que l'exploration, l'exploitation minière, l'inspection, la maintenance, l'assemblage, etc.

En décembre 2021, dans l'environnement lunaire simulé du campus Sagamihara de la JAXA, le rover robotique lunaire R1 de GITAI a effectué de nombreuses tâches et opérations de mobilité, réussissant tous les tests prévus. Nous publions ici une vidéo résumée de la démonstration.

https://youtu.be/mZcwuypT6rU

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Mar 07 Juin 2022 20:52

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Mar 07 Juin 2022 20:52 
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Lun 13 Juin 2022 19:36

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Lun 13 Juin 2022 19:36 
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Une première avancée qui va dans le bon sens!


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Lun 13 Juin 2022 21:49

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Lun 13 Juin 2022 21:49 
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Au cours des premiers lancements orbitaux non habités, SpaceX peut être amené à faire amerrir Super Heavy ou Starship dans l'océan Pacifique ou dans le golfe du Mexique, ou, pour Starship uniquement, dans l'océan Pacifique, à une distance d'au moins 19 miles des côtes.

Si cela se produit, SpaceX ne récupérera pas le Super Heavy ou le Starship. SpaceX s'attend à ce que chaque étage se brise lors de l'impact avec la surface de l'eau. SpaceX s'attend à ce que la majeure partie du véhicule de lancement coule parce qu'il est fait d'acier.

Les éléments plus légers (par exemple, les éléments qui ne sont pas en acier, tels que les récipients sous pression enveloppés en composite) peuvent flotter mais devraient finir par se gorger d'eau et couler. Si de gros débris sont signalés, SpaceX coordonnera avec une partie spécialisée dans les débris marins pour étudier la situation et couler ou récupérer si nécessaire tout gros débris flottant. SpaceX se coordonnerait avec toutes les autorités réglementaires terrestres et maritimes, le cas échéant, avant de prendre des mesures pour récupérer les débris.



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#SpaceX n'utilisera que les chopsticks à l'avenir et ils continuent de planifier la construction d'une 2e tour d'intégration à #Starbase !

Jusqu'à ce que les tours d'intégration soient construites et opérationnelles, SpaceX utilisera une grue de 450' de haut pour intégrer #Starship / #SuperHeavy .



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Lun 13 Juin 2022 23:06

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Lun 13 Juin 2022 23:06 
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Avec le mystère des données de Voyager 1, la NASA s'appuie sur une conversation lente et longue distance
Par Andrew Jones publié il y a environ 12 heures

Le vaisseau spatial fonctionne correctement, mais il est confus quant à son emplacement.

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L'équipe Voyager 1 de la NASA tente de comprendre pourquoi le vaisseau spatial semble confus quant à son emplacement dans l'espace, mais la distance de la mission par rapport à la Terre rend la résolution du problème difficile.

La mission Voyager 1 a été lancée en 1977 avec une durée de vie théorique de cinq ans. Près de 45 ans et une série de survols planétaires plus tard, le vaisseau spatial est maintenant à environ 14,5 milliards de miles (23,3 milliards de kilomètres) de la Terre , explorant l'espace interstellaire. Le vaisseau spatial a fait d'innombrables découvertes, mais a également subi un certain nombre d'anomalies et de mystères. Le dernier en date concerne les données de télémétrie indésirables renvoyées sur Terre .

"Nous avons un problème avec le vaisseau spatial Voyager 1", a déclaré Thomas Zurbuchen, administrateur associé de la NASA pour la Direction des missions scientifiques, lors d'une réunion du Conseil des études spatiales des Académies nationales des sciences, de l'ingénierie et de la médecine jeudi 9 juin, où il donné plus de détails sur la situation et ce qu'elle pourrait signifier pour la mission.

Alors que le vaisseau spatial fonctionne bien, les messages du système d'articulation et de contrôle d'attitude du Voyager, qui maintient le vaisseau spatial et son antenne dans la bonne orientation, "ne reflètent pas ce qui se passe réellement à bord", a déclaré Zurbuchen.

Aller au fond de cette confusion n'est cependant pas chose facile, en raison de la grande distance entre la Terre et Voyager 1, ce qui signifie de longs retards dans le temps qu'il faut pour communiquer avec Voyager 1, faisant presque du vaisseau spatial une victime de sa longévité. "Imaginez que vous avez une conversation avec quelqu'un dans laquelle vous ne pouvez dire qu'un mot tous les jours", a déclaré Zurbuchen. "Et vous n'entendez de retour que tous les deux jours. C'est le genre de discussion que nous avons."

Zurbuchen est convaincu que l'équipe Voyager résoudra le mystère, mais a noté que le vaisseau spatial ne peut pas continuer indéfiniment. En plus du problème de communication actuel, Voyager 1 fonctionne également à des températures beaucoup plus froides que celles pour lesquelles il a été conçu en raison de la désintégration de la source d'énergie nucléaire du vaisseau spatial.

"Je ne vous dis pas que c'est la fin de cette mission", a-t-il souligné, notant que l'équipe derrière la mission a résolu de nombreux problèmes au cours de la longue vie du Voyager.

"Ne vous y trompez pas, il y avait des problèmes, même depuis que je suis à la NASA, qui étaient vraiment préoccupants à propos de Voyager ; l'équipe l'a résolu", a-t-il déclaré. "Mais aussi, si un jour, ce n'est plus résolu, c'est un succès immédiat et il faudrait sortir le champagne."

https://www.space.com/voyager-1-telemet ... leshooting

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Mar 14 Juin 2022 20:52

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Mar 14 Juin 2022 20:52 
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Mer 15 Juin 2022 10:23

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Mer 15 Juin 2022 10:23 
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29ème vol pour Ingenuity

L'hélicoptère martien Ingenuity, a réalisé son 29ème vol le 11 juin d'une durée de 1m07s où il a parcouru 179 mètres.
Les 4 et 5 mai dernier, une perte de communication s'était produite due à une charge de batterie insuffisante.
Ingenuity totalise aujourd'hui, 7088 mètres parcourus en 55m21s.

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"Aéronauticalement"
« Anything that can go wrong, will go wrong » Edward Murphy Jr.


  
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Jeu 16 Juin 2022 22:55

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Jeu 16 Juin 2022 22:55 
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Ven 17 Juin 2022 13:13

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Ven 17 Juin 2022 13:13 
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Une semaine avant notre deuxième #MercuryFlyby !

L'approche la plus proche d'environ 200 km d'altitude au-dessus de la surface de #Mercury est à 11h44 CEST le jeudi 23 juin.

Rejoignez-moi en début de semaine prochaine alors que nous nous rapprochons, pour plus de détails ! #StayTuned


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Ven 17 Juin 2022 14:38

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Ven 17 Juin 2022 14:38 
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Quelques clichés de Blue Origin du survol d'hier. Le banc d'essai arrive, un ajout au bâtiment sud est en cours de préparation pour la fondation. Les choses bougent vraiment chez Blue.


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Sam 18 Juin 2022 08:45

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Sam 18 Juin 2022 08:45 
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Décidément, 2022 n’est vraiment pas une bonne année pour Astra. Dimanche 12 juin, la jeune entreprise a (encore) rencontré des problèmes lors d’une mission; son lanceur LV0010 a échoué à acheminer deux satellites météorologiques en orbite pour le compte de la NASA.

Les soucis ont d’ailleurs commencé sur le pas de tir. L’engin a failli rater sa fenêtre de lancement, car le premier décollage a dû être repoussé in extremis à cause d’un problème au niveau du conteneur d’oxygène liquide. Il a finalement pu décoller à 13h43, soit moins de vingt minutes avant que la fenêtre ne soit passée.

Un dysfonctionnement de l’étage supérieur

Tout s’est ensuite déroulé comme sur des roulettes pendant les premières minutes. Le premier étage a fait son office sans problème pendant 3 minutes. Il s’est ensuite arrêté afin de procéder à la séparation, qui s’est là encore déroulée sans encombre. Le second moteur-fusée a alors pris le relais. Il était normalement censé fonctionner pendant 5 minutes et 15 secondes précisément, d’après le planning de la mission.

Mais après environ 10 minutes de vol, alors que l’engin approchait du but, le second moteur-fusée a rendu l’âme. A 2:20:25 sur la vidéo ci-dessous, on peut observer un dégagement gazeux qui n’était absolument pas prévu. Cette poussée a été suffisante pour déséquilibrer le LV0010, qui s’est alors mis à tournoyer hors de tout contrôle.

Après deux minutes de silence radio très évocateur du côté des équipes au sol, le verdict est tombé. “L’étage supérieur a arrêté de fonctionner prématurément et nous n’avons pas pu livrer le matériel en orbite”, a expliqué Astra. Les deux CubeSats ont été détruits.

Cela commence mal pour la constellation TROPICS

“Nous avons exprimé nos regrets à la NASA et à l’équipe en charge des satellites. Des informations supplémentaires seront dévoilées une fois que les données auront été entièrement passées en revue”, précise l’état-major d’Astra.

Les satellites en question étaient les deux premiers d’un ensemble de six CubeSats. Ce sont de tout petits satellites souvent construits par des universités ou des institutions de recherche indépendantes. En l’occurrence, les deux CubeSats perdus devaient poser les bases de la constellation TROPICS, destinée à surveiller les tempêtes tropicales depuis l’espace.

C’est d’ailleurs une mission assez unique et loin d’être aisée. Il faut donc relativiser cet échec. En effet, les besoins du projet ont imposé des contraintes très particulières au niveau de la trajectoire de lancement. L’entreprise avançait donc en terrain plus ou moins inconnu. “Nous visons une orbite inclinée à 30° où personne ne veut vraiment aller”, explique William Blackwell, pilote du projet TROPICS au MIT.

Un échec à relativiser

Un risque dont la NASA était consciente et qu’elle a accepté en connaissance de cause. “Même si nous sommes déçus pour l’instant, nous savons qu’il est important de prendre des risques parce que l’innovation est nécessaire”, affirme Thomas Zurbruchen, le grand patron du versant scientifique de l’agence.

Malgré tout, après cette déconvenue, Astra revendique un bilan de… deux échecs sur trois lancements en 2022. En effet, l’entreprise avait déjà connu un pépin similaire en février dernier; elle avait alors perdu non pas deux, mais quatre CubeSats qu’elle devait là encore mettre en orbite pour le compte de la NASA (voir notre article). Et au total, la jeune entreprise fondée en 2016 n’a pour l’instant réussi que 2 de ses 7 tentatives de mise en orbite.

Dans cette branche de l’industrie, les premiers lancements ont toujours la réputation d’être très difficiles; il est donc encore trop tôt pour enterrer cette entreprise prometteuse. Mais il faut tout de même espérer qu’Astra aura plus de succès à l’avenir, même si la mission était effectivement délicate. À un moment donné, il va bien falloir montrer des résultats probants pour rassurer les clients et investisseurs.

Cela commencera par réussir la mise en orbite des quatre autres satellites de cette constellation. Dans son communiqué, la NASA se dit “déçue“, mais affirme aussi que quatre des six satellites sont encore suffisants pour mener à bien cette étude. En revanche, Astra n’a plus droit à l’erreur; la perte de deux nouveaux satellites sonnerait le glas du projet. Nous vous donnons donc rendez-vous fin juin et début juillet pour suivre le lancement des deuxièmes et troisièmes couples de CubeSat TROPICS.

Plus ici: https://www.journaldugeek.com/2022/06/1 ... -detruits/


https://youtu.be/HztFm2XGO7s

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Lun 20 Juin 2022 20:07

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Lun 20 Juin 2022 20:07 
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Lundi à 10 h 20 CT, le moteur Cygnus NG CRS-17 de Northrop Grumman devait s'allumer pendant 5 minutes et 1 seconde pour tester la capacité du vaisseau cargo à remonter la Station spatiale internationale en orbite dans le futur.

Le fonctionnement du moteur a été interrompu après 5 secondes.

Le directeur de mission de Northrop Grumman Cygnus a indiqué que la cause de l'interruption était en cours d'examen.

L'équipage d'Expedition 67, qui n'a jamais été en danger, poursuit son régime de travail habituel à bord du complexe, qui est en orbite à environ 260 miles au-dessus de la Terre.

Les contrôleurs de vol de la NASA et de Northrop Grumman examinent les données de la tentative d'aujourd'hui et élaboreront un plan pour les prochaines étapes nécessaires à la poursuite du développement de cette capacité améliorée en tant que service standard pour la NASA.

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Lun 20 Juin 2022 20:21

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Lun 20 Juin 2022 20:21 
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A1 WDR : Plusieurs problèmes en cours de traitement...
1.) Fuite de LH2 à la déconnexion rapide de l'étage central
2.) Pression LOX dépassée lors du chargement ICPS
3.) Petit feu d'herbe près de la torchère LH2

Regarder en direct : https://youtu.be/xp0Vs_k8Njk





De quelques centaines de millions de dollars par lancement à 4 milliards, un pas de tir défectueux, une montagne de retards: alors que le lanceur Space Launch System est désormais sur le pas de tir pour d’ultimes essais avant un premier tir test, il traîne déjà derrière lui une réputation mitigée, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article.

Au départ pensé comme un successeur à la navette spatiale américaine, puis intégré au programme Artemis lancé par Donald Trump en vue de l’exploration martienne, cet énorme lanceur de la NASA a déjà beaucoup vécu. En 2025, il emmènera des astronautes en orbite lunaire, où un alunisseur fera le reste du transport.

Sur son pas de tir, l’engin titanesque a fière allure. Avec ses 111 mètres de haut et ses 8 mètres de diamètre, il est à peine plus petit que la Saturne V des missions Apollo. Mais si l’engin est superbe, il est aussi coûteux, bien plus que la NASA ou le gouvernement américain ne l’avaient envisagé au départ.

Non réutilisable et très, très cher
Un audit mené auprès de l’agence spatiale américaine en 2020 pointe du doigt ces gonflements de coûts astronomiques, qui font passer un lancement de test de 500 millions de dollars environ à une addition quatre fois plus élevée. En cause dans ce gonflement, des retards techniques qui coûtent cher, de graves problèmes au niveau du pas de tir, mais aussi, plus généralement, la nature très politique du projet.

En effet, le Sénat américain n’a cessé, année après année, d’attribuer des crédits toujours plus importants au projet, même en 2019, lorsque l’administration Trump souhaitait les revoir à la baisse. La raison de cette générosité, c’est d’abord l’emploi: de nombreux États hébergent des centres de recherche ou de production de la NASA qui fermeraient si le projet Artemis ne tournait pas à plein. D’où d’étonnantes initiatives, comme cet amendement, rapporté par le magazine Ars Technica, exigeant une nouvelle batterie de tests des moteurs du SLS...alors qu’il n’en est aucunement besoin.

Résultat, le programme lunaire devrait coûter un peu moins de 100 milliards de dollars d’ici à 2025, quand le directeur de la NASA l’estimait trois fois moins élevé à l’origine du projet. Une somme colossale, à mettre en face de SpaceX et de ses lanceurs réutilisables.

La firme d’Elon Musk, qui a déjà révolutionné le marché des lanceurs, bouscule le domaine de l’exploration spatiale. La firme développe sa propre fusée martienne (et lunaire), un lanceur réutilisable, nommé Starship, et qui pourrait bien faire pâlir d’envie le SLS. Le célèbre patron de SpaceX estime ainsi qu’à terme, le coût de lancement d’une fusée Starship pourrait être de deux millions de dollars. Deux mille fois moins que sa concurrente.

Même si les experts jugent cette projection un peu trop enthousiaste, nombreux sont ceux qui se demandent si Starship, dont un vol -non habité- autour de la Lune est prévu pour 2023, ne viendra pas immédiatement ringardiser le SLS. Le constructeur a, en tout cas, déjà un solide pied dans la porte: c’est SpaceX qui va construire l’alunisseur chargé de transporter les astronautes du SLS vers le sol lunaire.

https://m.huffingtonpost.fr/amp/entry/s ... 4c1d5c898/

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L'Office of Inspector General (OIG) de la NASA a publié son rapport sur la gestion par l'agence d'une deuxième tour de lancement mobile pour la méga-fusée SLS (Space Launch System) - et les prévisions ne sont pas bonnes. À l'heure actuelle, l'OIG prévoit que le projet coûtera plus du double du budget initial et qu'il sera achevé avec environ deux ans et demi de retard.

Quelques informations rapides

Afin de lancer SLS, la fusée lunaire géante que la NASA développe depuis 2011, l'agence a besoin d'une infrastructure terrestre pour la soutenir. Le lanceur mobile consiste en une plateforme au sol capable de résister à la mise à feu et la poussée des moteurs de la fusée lorsqu'elle décolle. La tour de lancement et ses nombreux bras fournissent à la fusée toutes sortes de composants nécessaires au lancement, notamment l'alimentation électrique, le carburant, la surveillance à distance et la communication avec le contrôle de mission.

Le contrat ML-2
La première tour de lancement mobile pour SLS, qui se trouve actuellement sur l'aire de lancement en attendant sa répétition générale, a été achevée en 2010. En 2019, la NASA a attribué à Bechtel National un contrat de 383 millions de dollars pour la construction de la ML-2, une deuxième tour de lancement pour les itérations ultérieures et plus grandes du SLS.

Bechtel prévoyait initialement de terminer la construction de la tour pour mars 2023. Jusqu'à présent, la construction de la tour n'a pas commencé.

En résumé

La tour sera en retard, dépassera le budget et sera trop lourde.

Le rapport de l'OIG conclut que les mauvaises performances de Bechtel ont causé 70 % des dépassements de coûts et un an et demi de retard dans le projet. Le projet avait déjà coûté 436 millions de dollars à la NASA en mars 2022 ; il devrait coûter 960 millions de dollars au bout du compte.

Le rapport de l'OIG estime que la livraison ne se fera pas avant octobre 2025 au plus tôt, ce qui retarderait Artemis IV, le deuxième vol en équipage du programme Artemis de la NASA visant à ramener des humains sur la surface lunaire, au plus tôt en 2026. Les coupables : une sous-estimation de l'ampleur du projet, des problèmes de rétention du personnel et des défauts de conception.

Bechtel a répondu par une déclaration (conseil d'Eric Berger) contestant la conclusion selon laquelle ses mauvaises performances étaient à blâmer. Son argument : le rapport de l'OIG a ignoré les impacts de la pandémie et les changements de conception inattendus.

Ces chiffres correspondent à ce que le rapport de l'OIG considère comme le meilleur scénario possible. Une analyse effectuée par une équipe d'examen indépendante a révélé que le projet coûtera très probablement environ 1,5 milliard de dollars, que la livraison aura lieu en 2027 et qu'Artemis IV sera donc reporté à 2028.

Bien que l'examen blâme principalement Bechtel, la NASA n'est pas non plus tirée d'affaire. L'agence a attribué le contrat ML-2 avant d'avoir finalisé la conception de l'étage supérieur d'exploration, ce qui a entraîné des changements de conception pendant la période du contrat. Elle n'a pas non plus suivi une recommandation de l'OIG de mars 2020 visant à créer des directives de projet distinctes pour le contrat ML-2.

Recommandations

L'OIG a exhorté la NASA à prendre des "mesures correctives" pour accélérer le projet, mais à ce stade, il n'y a pas grand-chose à faire. La direction de la NASA envisagerait de passer à un contrat à prix fixe pour le reste du projet, mais n'a pas encore trouvé d'accord.

https://tribunecontentagency.com/articl ... -launcher/

https://youtu.be/sJ2JhFBXalo

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