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Dim 13 Oct 2024 14:34

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Dim 13 Oct 2024 14:34 
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Réparateur de Dirigeable
Réparateur de Dirigeable

Inscription: Sam 30 Juil 2022 22:00
Incroyable !
Le premier étage a été récupéré sur la tour de lancement !
Énorme succès !!!

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Image

Début de rentrée de Starship :

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Images incroyables en direct, amerrissage dans une dizaine de minutes...

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[15:30] Ré-entrée et amerrissage réussi ! Énorme succès de SpaceX sur ce vol d'essai Starship.

Replay de la récupération du 1er étage : https://video.lefigaro.fr/figaro/video/spacex-les-images-de-la-recuperation-historique-dun-etage-de-la-fusee-starship-apres-un-vol/


  
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Lun 14 Oct 2024 09:39

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Lun 14 Oct 2024 09:39 
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Gonfleur d'Hélice
Gonfleur d'Hélice

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Localisation: Port-Aviation (Viry-Châtillon (91))
Sacrée performance !


  
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Lun 14 Oct 2024 13:39

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Lun 14 Oct 2024 13:39 
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Commandant des Nuages
Commandant des Nuages
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Inscription: Lun 08 Juin 2009 18:35
Les images sont complétement dingues !!!





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Lun 14 Oct 2024 21:08

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Lun 14 Oct 2024 21:08 
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Pilote de Funiculaire
Pilote de Funiculaire
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Inscription: Jeu 13 Mar 2014 18:08
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tibo m Image a écrit:
Les images sont complétement dingues !!!

Peut-être que dans 40 ans un Youtubeur à la mode, ou son équivalent sur le support de l’époque, titrera que les images d’aujourd’hui sont des fakes issues de l’IA.
"On n’avait pas la technologie à cette époque pour réaliser cela ! …pourrait titrer Toto Testostérone la célébrité du média du futur. :mrgreen:

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Mar 15 Oct 2024 14:00

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Mar 15 Oct 2024 14:00 
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Commandant des Nuages
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Inscription: Lun 08 Juin 2009 18:35
Ces détails que vous avez manqués lors de l’exploit du Starship de SpaceX

SpaceX a réussi à attraper au vol le premier étage du Starship, avant qu’il ne touche le sol. Une prouesse pour l’entreprise américaine, qui a réussi la manœuvre du premier coup. Mais le cinquième vol contient aussi quelques autres particularités qui méritent d’être relevées.

De minuscules supports pour soutenir le Super Heavy

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Tout le monde a en tête l’instant incroyable où le Super Heavy (le nom du booster du Starship) s’insère entre les bras mécaniques de la tour — que l’on surnomme Mechazilla. De loin, on pourrait croire que le premier étage s’est retrouvé suspendu à la tour en posant sur ses ailettes noires. Que nenni : le booster mise sur de minuscules supports.



Sur la capture ci-dessus, observez l’excroissance sous la structure noire ; c’est elle qui sert de point de contact avec le bras mécanique. Il y en a un de chaque côté. À vide, le Super Heavy pèse 275 tonnes. Cela signifie que les deux « plots » supportent près de 138 tonnes chacun. Cela rend l’exploit de la capture dans les airs encore plus remarquable.

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Dans l'encadré orange

Tous les moteurs ont bien fonctionné

Lors du quatrième vol d’essai du Starship, qui s’était très bien passé, il avait été noté quelques dysfonctionnements au niveau de la motorisation. Pour ce cinquième vol, il apparait que tous les moteurs ont marché correctement, du décollage jusqu’à la fin, sans coupure involontaire — les 33 moteurs Raptor du premier étage et les 6 du second.

Image

Surtout, on a pu assister à des transitions dans la gestion de la propulsion, en fonction des séquences du vol. En particulier, le Super Heavy a basculé de 13 à 3 moteurs actifs lors des derniers mètres. On a aussi pu voir une certaine liberté de mouvement de ces 3 moteurs, pour orienter la poussée pour déplacer latéralement la fusée.

18 000 tuiles durcies pour le bouclier thermique

On le sait : la rentrée atmosphérique est un moment critique pour un véhicule spatial, lorsqu’il rentre à vive allure. Des chaleurs atroces surviennent sur la structure, à cause de la friction avec l’air, qui se fait de plus en plus dense à mesure que l’on descend. SpaceX ne l’ignore pas, mais le vol 4 du Starship avait révélé une faiblesse structurelle.

Pour un ordre d’idée, la navette spatiale américaine se protégeait avec des tuiles encaissant des échauffements jusqu’à 1 650°C (pour une vitesse de retour de 28 000 km/h). La capsule Orion du programme Artémis a été pensée pour résister à des températures jusqu’à 2 760°C (avec une vitesse supérieure à 40 000 km/h).

Pour ce cinquième essai, l’entreprise a mobilisé 18 000 tuiles hexagonales en céramique pour servir de bouclier thermique. Ce n’est pas la première fois que la société s’en sert. Cette fois, elles ont été renforcées pour qu’elles soient plus résistantes. En outre, un matériau ablatif a été ajouté en guise de seconde couche face aux hautes températures.

La céramique dispose de propriétés remarquables. Elle offre une grande dureté tout en étant assez légère et, bien entendu, présente une bonne résistance aux températures élevées (au-delà de 1 000 degrés) et aux chocs thermiques. Des travaux existent par ailleurs pour élaborer des « recettes » encore plus efficaces, et aller au-delà des 3 000°C.

Source: https://www.numerama.com/sciences/1825462-ces-4-details-que-vous-avez-manques-lors-de-lexploit-du-starship-de-spacex.html

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Mar 15 Oct 2024 14:20

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Mar 15 Oct 2024 14:20 
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Gonfleur d'Hélice
Gonfleur d'Hélice

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Pourquoi SpaceX ne fait pas atterrir le Super Heavy comme les boosters Falcon
Brice Louvet

Ce dimanche, SpaceX a de nouveau marqué l’histoire de l’aérospatial en récupérant son booster Super Heavy pour la première fois avec les bras de sa tour Mechazilla. Le choix de réceptionner le véhicule de cette manière représente une innovation audacieuse dans la réutilisation des lanceurs spatiaux. Habituellement, SpaceX fait en effet atterrir ses boosters de Falcon 9 et Falcon Heavy sur le sol ou sur des barges en mer. Mais alors, pourquoi avoir opté pour cette stratégie ?

Une réutilisation plus rapide et plus efficace

Contrairement à la méthode utilisée pour les boosters Falcon 9 qui se posent en douceur sur des barges flottantes ou sur des plateformes terrestres, le retour des premiers étages de la fusée Starship implique une récupération directement sur la tour de lancement grâce à deux énormes bras articulés conçus pour attraper le booster en vol.

L’une des principales raisons pour lesquelles SpaceX a opté pour cette manœuvre réside dans le gain de temps et d’efficacité. En capturant le Super Heavy directement sur la tour de lancement, la société élimine en effet la nécessité de transporter le booster de sa zone d’atterrissage à la rampe de lancement pour une nouvelle mission. Cette approche s’inscrit dans la vision de SpaceX de rendre ses lanceurs non seulement réutilisables, mais aussi rapidement réutilisables avec un minimum d’interventions entre les vols.

Elon Musk a en effet souvent évoqué l’objectif de préparer un booster pour un nouveau lancement dans un délai aussi court que quelques heures ou jours après sa récupération. En comparaison, la récupération des boosters Falcon 9 demande plus de temps, surtout lorsqu’ils atterrissent en mer et doivent être ramenés sur terre, inspectés, réparés et préparés pour une nouvelle mission. Le système Mechazilla est donc conçu pour maximiser l’efficacité opérationnelle, ce qui est essentiel pour les ambitions de SpaceX en matière de vols spatiaux fréquents et à grande échelle.

En outre, le fait de récupérer un booster avec la Mechazilla simplifie également la conception des fusées en évitant les coûts supplémentaires liés à des systèmes de jambes d’atterrissage et en réduisant l’usure des composants lors de l’atterrissage. La tour peut capter le booster en plein vol et le stabiliser en douceur, ce qui minimise ainsi les risques de dommages. Cela se traduit par moins de maintenance et de réparations nécessaires entre les vols, et donc par une réduction des coûts à long terme.
Image
Crédit : SpaceX

Une énorme différence de masse

Une autre raison essentielle d’utiliser cette technique est que le booster Super Heavy est nettement plus massif que celui du Falcon 9, et donc plus complexe à gérer lors de la phase d’atterrissage. À titre de comparaison, le premier étage du Falcon 9 pèse environ 22 tonnes lorsqu’il revient pour atterrir, tandis que le booster Super Heavy pèsera environ 200 tonnes.

Le poids et la taille de ce booster (70 mètres) nécessitent donc des solutions robustes pour assurer une récupération sûre. Si le Falcon 9 utilise des jambes d’atterrissage rétractables pour se poser, ce type de dispositif serait en effet beaucoup plus lourd et complexe sur le Super Heavy.

En outre, pour un booster de cette taille, ajouter des jambes d’atterrissage augmenterait la masse globale et entraînerait une réduction de la charge utile, ce qui irait à l’encontre de l’objectif de transporter des charges plus lourdes en orbite. En supprimant ces jambes et en optant pour une récupération grâce à la tour Mechazilla, SpaceX réduit donc la masse du booster, ce qui permet d’optimiser les performances et de transporter plus de marchandises ou de passagers dans l’espace.
ImageCrédits : SpaceX

Un défi d’ingénierie et de précision pour SpaceX

Naturellement, récupérer le booster Super Heavy avec la tour Mechazilla représente également un défi d’ingénierie et de précision inégalé dans l’industrie spatiale. Le succès de cette manœuvre permet à SpaceX de repousser les limites de la réutilisation.

Ce système de récupération repose sur une coordination avancée entre le guidage précis du booster et les capteurs de la tour. Concrètement, le booster utilise des capteurs inertiels, des GPS et des ailerons de contrôle (grid fins) pour ajuster sa trajectoire durant la descente, tandis que des capteurs LiDAR, des radars et des caméras sur la tour suivent sa position en temps réel. Les bras mobiles de la tour, surnommés chopsticks, se déplacent et s’ajustent en fonction des informations reçues des capteurs. Leur rôle est d’attraper le booster à un moment précis, ce qui nécessite une synchronisation millimétrique entre le mouvement du booster et celui des bras.

Enfin, un logiciel de contrôle centralise toutes les données des capteurs pour ajuster la trajectoire du booster et la position des bras, ce qui garantit ainsi une capture réussie. Cette méthode innovante permet de réutiliser les boosters de manière plus efficace qu’un atterrissage traditionnel en réduisant l’usure et en optimisant les opérations.

Cette prouesse technologique est une démonstration de l’innovation et de l’audace qui ont toujours été au cœur de l’approche de SpaceX. Si cette méthode se révèle efficace à grande échelle, elle pourrait devenir un nouveau standard dans l’industrie spatiale, ce qui marquerait au passage un autre tournant dans la manière dont les fusées sont récupérées et réutilisées.

https://sciencepost.fr/spacex-pourquoi- ... rs-falcon/


  
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Mar 15 Oct 2024 16:08

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Mar 15 Oct 2024 16:08 
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Réparateur de Dirigeable
Réparateur de Dirigeable

Inscription: Sam 30 Juil 2022 22:00
tibo m Image a écrit:
Mais le cinquième vol contient aussi quelques autres particularités qui méritent d’être relevées.

Il y a aussi l'échauffement de la "charnière" des ailerons (un endroit mobile assez difficile à protéger thermiquement) qui est "inquiétant"... (même problème sur le vol 4).
Là, ça a tenu, mais c'était "chaud" ! :lol:

Image

En vidéo, à partir de 3:23:15 :



Mais il n'y a pas de problème, que des solutions...


  
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Jeu 17 Oct 2024 15:13

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Jeu 17 Oct 2024 15:13 
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Gonfleur d'Hélice
Gonfleur d'Hélice

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Photo avec des techniciens sur la pince ayant attrapé le premier étage de la fusée, pour donner une idée de la taille de l'objet.



  
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Mer 23 Oct 2024 22:30

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Mer 23 Oct 2024 22:30 
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Gonfleur d'Hélice
Gonfleur d'Hélice

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Citation:
Un satellite fabriqué par Boeing a soudainement explosé en 80 morceaux
Image
Ce satellite de Boeing a explosé en 80 morceaux : est-ce dangereux ?
Nelly Lesage

Intelsat 33e, un satellite situé en orbite géostationnaire et fabriqué par Boeing, a explosé. La raison exacte de sa destruction n’est pas encore claire. Les fragments du satellite représentent un risque, selon Roscosmos, l’agence spatiale russe.

Voilà qui ne devrait pas arranger l’épineux problème des débris spatiaux. Un satellite fabriqué par Boeing s’est fragmenté alors qu’il se trouvait en orbite autour de la Terre. La perte du satellite, nommé Intelsat 33e, a été confirmée le 21 octobre par Intelsat, fournisseur de services de télécommunications par satellites. Une « anomalie » avait été détectée quelques jours plus tôt, le 19 octobre.

Intelsat travaille actuellement en coordination avec Boeing, le concepteur et fabricant de l’engin, pour comprendre ce qui a pu exactement se passer. Le 19 octobre, Intelsat précisait que le problème rencontré sur Intelsat 33e affectait « les clients en Europe, en Afrique et dans certaines régions de l’Asie-Pacifique ». Intelsat anticipait déjà que le satellite ne pourrait sans doute pas être récupéré.
Image
Détection de débris issus du satellite Intelsat 33e. // Source : Via X @RevesdEspace

Le satellite Intelsat 33e, fabriqué par Boeing Space Systems, avait été lancé dans l’espace en août 2016, avant d’entrer en service en janvier 2017.

Des dizaines de débris du satellite Intelsat 33e en orbite

Sur sa chaine Telegram, l’agence spatiale russe Roscosmos a indiqué le 22 octobre avoir enregistré « plus de 80 débris du satellite Intelsat 33e ». L’analyse de leur trajectoire montre que « la destruction du satellite s’est faite en une seule étape ». Toujours d’après Roscosmos, ces débris posent un risque de sécurité sur l’orbite géostationnaire (où se trouvent de très nombreux satellites de télécommunications) : « Il existe une menace potentielle pour tous les engins spatiaux en activité. »

Il faudra encore attendre des analyses complémentaires pour comprendre ce qui s’est passé. Cependant, on sait que le système de propulsion d’Intelsat 33e a déjà rencontré des problèmes par le passé. Un lien avec son explosion ne serait donc pas à exclure. Une collision avec un débris ou une micrométéorite est également un scénario envisageable.

Alors que se pose la question d’éliminer les débris qui polluent l’orbite terrestre, l’explosion d’un satellite en une dizaine de débris n’est pas une bonne nouvelle.

L’orbite terrestre est polluée, et les réactions en chaine de création de nouveaux débris (quand des débris rentrent en collision notamment) sont scrutées avec attention. Les fragments de satellites peuvent notamment menacer les astronautes de l’ISS. Une partie de ces détritus pourrait finir par se consumer dans l’atmosphère, et, à terme, ne plus constituer un risque.

https://www.numerama.com/sciences/18311 ... ceaux.html


  
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Jeu 24 Oct 2024 01:30

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Jeu 24 Oct 2024 01:30 
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Gonfleur d'Hélice
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Inscription: Dim 12 Sep 2010 11:48
En orbite géostationnaire... C'est le pire des cas ! Les débris ne sont pas près de retomber et impossible d'aller les chercher. Ce coin de l'orbite va être inutilisable pour un sacré bout de temps.

_________________
"Ceux qui ne veulent pas raisonner sont des bigots, ceux qui ne le peuvent pas sont des imbéciles et ceux qui n'osent pas sont des esclaves." Lord Byron.


  
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Sam 26 Oct 2024 14:29

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Sam 26 Oct 2024 14:29 
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Gonfleur d'Hélice
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Un astronaute américain hospitalisé après son retour sur Terre
AFP

Un astronaute américain est hospitalisé après être revenu sur Terre au terme d'un séjour de plus de sept mois dans la Station spatiale internationale, a déclaré la Nasa vendredi.
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Photo AFP

L'agence spatiale américaine n'a pas révélé l'identité de l'astronaute en question, ni de détails sur son état ou les raisons de son hospitalisation, pour des questions de "confidentialité médicale".

Il s'agit en tout cas de l'un des trois membres américains de la mission Crew-8 de SpaceX, une mission de rotation régulière de l'équipage de la Station spatiale internationale (ISS).

Matthew Dominick, Michael Barratt et Jeanette Epps, astronautes à la Nasa et membres de cette mission, sont rentrés sur Terre dans la nuit de jeudi à vendredi à bord d'une capsule Dragon de SpaceX, après avoir passé 232 jours dans l'ISS.

Une quatrième personne, le cosmonaute russe Alexandre Grebionkine, était également membre de cette mission.

Chaque mercredi, découvrez les infos essentielles liées à la santé dans votre région.

La capsule a amerri au large des côtes de la Floride, une manoeuvre qui s'est passée normalement selon la Nasa.

Mais après l'amerrissage, "un astronaute de la Nasa a eu un problème médical", a déclaré l'agence dans un communiqué.

Les quatre professionnels ont alors tous été transportés à l'hôpital Ascension Sacred Heart Pensacola en Floride.

"Après une évaluation médicale à l'hôpital, trois des membres d'équipage ont quitté" l'établissement et sont désormais arrivés au Centre spatial Johnson, à Houston au Texas.

Le seul astronaute qui est resté à l'hôpital "est dans un état stable et en observation par mesure de précaution", a déclaré la Nasa.

https://www.nicematin.com/sante/un-astr ... rre-953102


  
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Sam 26 Oct 2024 14:41

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Sam 26 Oct 2024 14:41 
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Gonfleur d'Hélice
Gonfleur d'Hélice

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L'agence spatiale française va tester son prototype de fusée réutilisable
Brice Louvet
Image
Le démonstrateur FROG-T lors d'un de ses cinq vols d'essai. Crédits : CNES

Le Centre National d’Études Spatiales (CNES) s’apprête à lancer une nouvelle phase d’essais en vol avec le démonstrateur de fusée FROG-H dès 2025. Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large du CNES visant à développer des technologies de pointe pour des fusées réutilisables et optimiser les processus de retour et d’atterrissage autonomes.

Le projet FROG : une approche innovante

Lancé en 2017, le projet FROG (Rocket for Guidance, Navigation, and Control) vise à tester des algorithmes avancés pour permettre à des fusées de revenir et d’atterrir en toute autonomie. Contrairement aux méthodes de développement classiques, le CNES a décidé de suivre une approche de développement agile et ouverte qui implique plusieurs équipes en parallèle. Cette méthode a permis aux ingénieurs de tester différentes solutions rapidement et de sélectionner les plus performantes, tout en réduisant leurs coûts et leurs délais. Ce choix de développement, inhabituel dans le secteur spatial, permet ainsi d’expérimenter diverses technologies et d’accélérer le rythme d’innovation pour atteindre les standards mondiaux des fusées réutilisables.

Le premier démonstrateur du projet, appelé FROG-T, mesurait 2,5 mètres de hauteur et était propulsé par un turboréacteur. Son objectif était d’évaluer les systèmes de guidage et de navigation dans des vols d’essai relativement courts et de basse altitude. Les premiers tests de FROG-T ont eu lieu en 2019 et ont alors permis à la fusée de s’élever jusqu’à trente mètres pour valider son système de guidage. Ces cinq vols d’essai ont par ailleurs été couronnés de succès.

FROG-H : un pas vers une propulsion plus représentative

Les données collectées ont ensuite contribué à la conception de FROG-H, une version modernisée de 3,6 mètres de haut propulsée par un moteur-fusée monopropulseur. Ce dernier a été conçu en partenariat avec l’Institut d’aviation de Łukasiewicz, en Pologne, dans le cadre d’un contrat avec l’Agence spatiale européenne (ESA). Grâce à ce moteur, le FROG-H pourra reproduire des conditions de vol plus représentatives des futures missions de fusées réutilisables, ce qui permettra ainsi d’effectuer des tests plus proches des applications commerciales.

Le vol inaugural de FROG-H est prévu pour 2025. Ce démonstrateur vise à valider les performances d’un moteur-fusée dans des conditions réelles. Il constituera un jalon important dans l’objectif du CNES d’adopter des technologies de propulsion moderne pour la réutilisation des fusées, et répondra ainsi aux enjeux de réduction de coûts et d’optimisation de la chaîne de lancement.
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Les prototypes FROG-T et FROG-H. Crédit : CNES

Callisto : une collaboration internationale pour des fusées réutilisables

En parallèle du projet FROG, le CNES travaille également sur un autre démonstrateur de fusée réutilisable nommé Callisto, développé en collaboration avec l’agence spatiale allemande DLR et l’agence japonaise JAXA. Bien plus grand que FROG-H avec ses treize mètres de hauteur, il est conçu pour atteindre une altitude de vingt kilomètres et revenir atterrir de manière autonome au Centre spatial guyanais.

Callisto, dont le premier vol est également prévu en 2025, constitue une étape majeure dans le développement de futurs lanceurs européens capables de rivaliser avec les fusées américaines. En cas de succès, ce démonstrateur pourrait en effet servir de modèle pour les lanceurs de prochaine génération et contribuer à renforcer l’autonomie de l’Europe dans le secteur spatial.

https://sciencepost.fr/cnes-va-tester-p ... able-frog/


  
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Lun 28 Oct 2024 09:24

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Lun 28 Oct 2024 09:24 
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Gonfleur d'Hélice
Gonfleur d'Hélice

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Localisation: Port-Aviation (Viry-Châtillon (91))
L'astronaute américain•e hospitalisé•e après son retour sur Terre est sorti•e de l'hôpital et a rejoint à ses collègues pour poursuivre sa réacclimatation à la vie sur Terre.


  
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Mar 29 Oct 2024 11:53

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Mar 29 Oct 2024 11:53 
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Gonfleur d'Hélice
Gonfleur d'Hélice

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Boeing envisage de revendre l'intégralité de son programme spatial
Antoine Gautherie
Après des années de galère, ce titan historique de l’aérospatiale semble sur le point d’actionner le siège éjectable.

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Au même titre que le SLS, la capsule Starliner est un symbole fort des difficultés de l'avionneur dans le domaine du spatial. © Boeing

Boeing, un des colosses historiques qui font la pluie et le beau temps dans l’aérospatiale depuis plusieurs décennies, envisage de prendre une décision radicale. D’après un article exclusif du Wall Street Journal, la firme cherche en ce moment à revendant l’intégralité de ses activités dans ce domaine pour limiter l’hémorragie financière générée par une série de revers préoccupants.

Cette stratégie serait le fruit des réflexions du nouveau PDG Kelly Ortberg, fraîchement débarqué en août dernier pour sortir l’entreprise d’une crise sans précédent. Toutes ses activités sont en ce moment sous pression, à commencer par son bastion historique : l’aéronautique.

La cote de la firme a plongé ces dernières années, notamment à cause des soucis récurrents de ses avions 737 Max ; deux de ces appareils se sont écrasés en l’espace de 7 ans, coûtant la vie à environ 350 personnes. Plus récemment, des rapports accablants ont également fustigé les conditions de sécurité et de travail de l’entreprise. Le Wall Street Journal explique aussi que son plus grand syndicat rejeté les deux dernières propositions du siège, et prolongé une grève massive qui paralyse une grande partie de la production d’aéronefs. Et malheureusement, la situation n’est pas beaucoup plus réjouissante du côté de la branche espace et défense.

La chute d’un titan

Pour resituer le contexte, Boeing est un partenaire privilégié de la NASA depuis des décennies ; l’origine de cette relation remonte aux années 60, bien avant que l’agence américaine ne commence sa démarche actuelle d’ouverture au privé. Il a joué un rôle déterminant dans certains des programmes les plus prestigieux de l’histoire spatiale.

Boeing a par exemple été un acteur central de la construction de Saturn V, la fusée qui a envoyé les premiers astronautes sur la Lune dans le cadre du programme Apollo. Elle a aussi largement contribué au développement des célèbres navettes spatiales ainsi que de l’ISS, la station spatiale qui sert de plaque tournante de la coopération internationale dans l’espace depuis un quart de siècle.
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La légendaire Saturn V, clé de voûte du programme Apollo et symbole de la gloire passée de Boeing. © NASA / Maldoror – Wikimedia Commons

Vous l’aurez compris, Boeing a joué un rôle central dans la conquête de l’espace. Mais plus récemment, elle a eu toutes les peines du mal à faire honneur à sa réputation. Non seulement elle traîne la patte au niveau technologique, mais elle semble désormais incapable de fournir un engin fonctionnel dans les délais et sans faire exploser le budget.

Le SLS et le Starliner en première ligne

Deux appareils illustrent particulièrement bien cette dynamique. En premier lieu, il y a le Space Launch System (SLS). Cette immense fusée est censée être l’une des pierres angulaires du fameux programme Artemis, dont l’objectif est de ramener des astronautes sur la Lune pour la première fois depuis la fin de l’ère Apollo en 1972.
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Le SLS, successeur spirituel de Saturn V, continue d’être une épine de 98 mètres de haut dans le pied de la NASA. © NASA/Joel Kowsky

C’est donc le successeur spirituel de l’illustre Saturn V… ou du moins, il le serait si Boeing n’avait pas rencontré une foule de soucis techniques et logistiques qui ont pesé excessivement lourd sur le calendrier et les finances du programme. À ce jour, le SLS a accumulé plusieurs années de retard et coûté plus de 20 milliards de dollars ! Cela en fait la fusée la plus chère de tous les temps — totalement aberrant, alors que l’engin est loin d’être aussi sophistiqué que le Starship de SpaceX, par exemple.

Il y a quelques années, la NASA a donc lancé un appel d’offres pour trouver un partenaire moins dépensier que Boeing, afin de relancer le programme sur de bonnes bases. Mais le reste du programme ayant déjà avancé, elle n’a pas trouvé de repreneur susceptible de fournir un engin viable dans les délais pour se débarrasser de ce boulet. Et le terme n’est pas exagéré. En août dernier, un audit de l’inspection générale de la NASA a mis en évidence plusieurs problèmes critiques, résumés dans un rapport cinglant selon lequel le produit actuel ne répond ni aux normes internationales de l’aérospatiale ni aux attentes de l’agence.
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© Boeing

Le second exemple flagrant des galères de Boeing, c’est le Starliner, cette capsule censée servir de navette entre l’ISS et la Terre. Après un lancement précipité en juin dernier, plusieurs années après la deadline originale, il s’est avéré que l’engin souffrait lui aussi d’une montagne de problèmes techniques; il a fini par revenir sur Terre sans son équipage. Ce dernier sera rapatrié l’année prochaine par SpaceX, dont les capsules Dragon sont déjà parfaitement opérationnelles depuis des années. Un revers cinglant en termes d’image.

Vers une fin en eau de boudin

Aujourd’hui, Boeing a perdu son statut de partenaire privilégié au profit de SpaceX. Et l’entreprise semble incapable de remonter la pente, à tel point qu’on peut légitimement se demander si elle est encore capable d’honorer ne serait-ce qu’un seul de ses contrats. Apparemment, le nouveau PDG partage ces doutes. Il envisage désormais de revendre ce programme spatial pour sortir de ce bourbier une fois pour toutes et repartir sur des bases saines.

« À quoi voulons-nous que cette entreprise ressemble dans cinq ou dix ans ? Et ces choses ajoutent-elles de la valeur à l’entreprise ou nous détournent-elles ? », s’interroge Kelly Ortberg cité par le WSJ. « Nous ferions mieux d’en faire moins et de le faire mieux que de faire plus et de ne pas le faire bien ».

Si Ortberg passe à l’acte, cela va modifier considérablement les rapports de force dans le domaine de l’aérospatiale. En plus de consolider la position de SpaceX, cela va sans doute créer un vaste appel d’air, et d’autres entreprises privées pourront alors s’engouffrer dans la brèche. Il conviendra donc de suivre ce dossier de près.

https://www.journaldugeek.com/2024/10/2 ... e-spatial/


  
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Mer 30 Oct 2024 01:28

 Re: La tête dans les étoiles
MessagePosté: Mer 30 Oct 2024 01:28 
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Gonfleur d'Hélice
Gonfleur d'Hélice

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En quoi consiste Shenzhou-19, la mission spatiale chinoise qui doit être lancée mercredi ?

La Chine va envoyer mercredi matin (mardi soir en France) trois nouveaux astronautes vers sa station spatiale, dans le cadre de Shenzhou-19. Une mission destinée à préparer la conquête de la Lune d’ici 2030.
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Les trois membres de la mission spatiale chinoise Shenzhou-19, Cai Xuzhe, Song Lingdong et Wang Haoze, doivent décoller ce mercredi matin à 4 h 27 (mardi soir 21 h 27 heure de Paris). | LIU FANG / XINHUA VIA AFP

La Chine enverra mercredi trois nouveaux astronautes, dont une femme, vers sa station spatiale Tiangong, une mission destinée à renforcer son expérience en orbite et préparer sa conquête de la Lune d’ici 2030. Le vaisseau de la mission Shenzhou-19 doit être lancé mercredi 30 octobre à 4 h 27 heure locale (21 h 27 mardi en France), depuis le centre de lancement de Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine, a précisé mardi l’agence spatiale chinoise chargée des vols habités (CSMA) lors d’une conférence de presse sur les lieux.

Trois membres d’équipage, dont une femme

L’équipage sera dirigé par Cai Xuzhe, 48 ans, qui avait participé à Shenzhou-14. Face aux journalistes rassemblés à Jiuquan, il a assuré que l’équipage était « entièrement préparé mentalement, techniquement, physiquement et psychologiquement » pour la mission.

Cai Xuzhe sera accompagné par les astronautes Song Lingdong, un pilote de l’armée de l’air, et sa collègue ingénieure Wang Haoze, qui sera la troisième Chinoise à se rendre dans l’espace. Ils sont tous les deux nés dans les années 1990 et effectueront leur première mission dans l’espace.

Wang Haoze, 34 ans, a confié mardi devant la presse son impatience d’aller « dire bonjour aux étoiles ». Elle a également fait part de son envie de « goûter aux joies de l’apesanteur » lors de cette mission Shenzhou-19.

Son collègue Song Lingdong s’est, lui, remémoré sa jeunesse. « À l’âge de 13 ans, j’avais regardé avec mes camarades de classe le lancement réussi de Shenzhou-5 », la mission qui avait envoyé le premier Chinois dans l’espace en 2003, a-t-il raconté. « C’est à ce moment que cette petite graine de l’envie de voler a commencé à germer dans mon esprit », a-t-il indiqué, soulignant sa « fierté » d’aller dans l’espace.

Une mission d’environ six mois

Le trio sera accueilli dans la station Tiangong (« Palais céleste ») par les trois astronautes de la mission précédente, Shenzhou-18, en orbite depuis avril et qui redescendront sur Terre dans quelques jours. Cette vidéo du média chinois Frontline les montre en train de s’affairer avant leur retour.

Le nouvel équipage, celui de Shenzhou-19, doit rester dans le laboratoire orbital jusqu’à fin avril ou début mai, a indiqué mardi la CMSA.

Tiangong est semblable en taille à l’ex-station russo-soviétique Mir, mais bien plus petite que la Station spatiale internationale (ISS). Elle est également connue sous le nom de CSS (pour « Chinese Space Station » en anglais). Pékin espère utiliser Tiangong pendant environ une dizaine d’années.

Construire une base sur la Lune d’ici 2035

La Chine a considérablement développé ses programmes spatiaux depuis une trentaine d’années, injectant des milliards d’euros dans ce secteur afin d’arriver au niveau des États-Unis, de la Russie ou de l’Europe. Le grand objectif du géant asiatique à court terme est d’envoyer d’ici 2030 un équipage sur l’astre lunaire et d’y achever aux alentours de 2035 la construction d’une base de recherche scientifique internationale.

La Chine avait posé en 2019 un engin spatial (la sonde Chang’e-4) sur la face cachée de la Lune, une première mondiale. Il avait fait atterrir en 2021 un petit robot sur Mars.

https://www.ouest-france.fr/sciences/es ... e_vignette


  
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