L'aviation civile française s'est penché sur le problème dès 2014.
Un groupe de travail sur la non-prolifération des NOTAMs a été mis en place afin de mieux connaitre la situation française par rapport à ce phénomène identifié au niveau international, et de prendre le cas échéant des mesures pour éviter une production excessive de NOTAMs.
- Analyse de la situation française :Le système français de NOTAMs inclut, pour des raisons pratiques, environ 4000 NOTAMs
concernant exclusivement les opérations militaires, et qui n’ont pas d’impact sur le trafic CAG.
Le nombre de NOTAMs intéressant le trafic CAG (Circulation Aérienne Générale) émis par le BNI France (NOF) est en augmentation d’environ 9% chaque année depuis 2004 (15997 en 2004 contre 31780 en 2012, soit 2 fois plus qu’il y a huit ans). A titre de comparaison, le nombre de NOTAMs émis par l’Allemagne est environ 20000 mais avec un nombre d’aérodromes moins élevé.
Il y a peu de NOTAMs émis les weekends, ou la nuit. En revanche, de l’ordre de 180 à 200 NOTAMs
sont émis chaque jour entre 9:00 et 18:00. Il n’y a pas vraiment de phénomène saisonnier.
Environ 70% de NOTAMs concernent les aérodromes et l'espace aérien en-dessous du FL050.
De l’ordre de 10% des NOTAMs nécessitent une réédition soit pour des raisons de recopie inexacte de
demandes d’informateurs aéronautiques par fax, soit de demandes imprécises d’informateurs
aéronautiques, soit d’erreurs générées par l’outil BDA suite à un mauvais paramétrage de la BDA
concernant les NOTAMS remplaçants qui affecte le champ B.
De l’ordre de 5 à 10% des NOTAMs concernent les obstacles.
L’augmentation du nombre de NOTAMs ne peut pas être directement corrélée à l’augmentation
générale du trafic aérien. Le nombre de NOTAMs émis est en revanche lié au nombre des moyens et
activités aéronautiques.
https://www.ecologique-solidaire.gouv.f ... NOTAMs.pdfhttp://s289271336.onlinehome.fr/dossier ... NOTAMS.pdf