Eaux internationales, Ã partir de (12 milles).
« La zone économique exclusive ne s'étend pas au-delà de 200 milles nautiques [soit 370,4 km ] des lignes de base à partir desquelles est mesurée la largeur de la mer territoriale. »
On espérais encore hier qu’un juge annule cette décision, mais non:
Le Basel Action Network a appelé le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva – qui s'est engagé à inverser la destruction croissante de l'environnement lorsqu'il a pris ses fonctions le mois dernier – à mettre immédiatement fin à ce plan "dangereux".
Le groupe a publié vendredi une déclaration conjointe avec Greenpeace et Sea Shepherd, accusant le Brésil d'avoir violé "trois traités internationaux" sur l'environnement en coulant le navire, ce qui, selon les ONG, pourrait causer des dommages "incalculables" à la vie marine et aux communautés côtières.
D'autres "mesures écoresponsables auraient pu être adoptées, mais encore une fois, l'importance de protéger les océans, vitaux pour la vie de la planète, a été traitée avec négligence", a déclaré Leandro Ramos, directeur des programmes de Greenpeace Brésil.
Les autorités brésiliennes ont insisté sur le fait qu'il valait mieux couler le navire exprès plutôt que de le laisser couler spontanément de lui-même.
La marine a déclaré qu'elle avait choisi un lieu de naufrage qui tenait compte "de la sécurité de la navigation et de l'environnement" et "de l'atténuation des impacts sur la santé publique, les activités de pêche et les écosystèmes".
Un juge a annulé une tentative légale de dernière minute d'arrêter l'opération, affirmant qu'un sabordage "non planifié" pourrait être encore pire pour l'environnement qu'un naufrage "contrôlé", ont rapporté les médias locaux.
Il a qualifié la situation de "tragique et regrettable".
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