Après avoir réduit ses connexions à partir de l'aéroport de Francfort-Hahn en 2011, Ryanair proposera de nouveau plus de vols en 2012.
La compagnie irlandaise à bas coût proposera plus de vols à partir de Francfort-Hahn en 2012. Des avions supplémentaires devraient être stationnés dans le Hunsrück. Le patron de Ryanair, Michael O’Leary, a annoncé cet élargissement de l’offre jeudi lors de sa visite au Hahn où il a accueilli le trente millionième passager de Ryanair à cet aéroport, Horst Wiesemann, un Allemand d’origine de Limburg (Hesse). Les nouvelles destinations seront connues autour de Noël. Les négociations avec l’aéroport sont en cours.
Ryanair fera ainsi marche arrière au Hahn. Au début de l’année, la compagnie aérienne à bas coût avait supprimé neuf destinations. Plusieurs connexions ont été coupées dans le nouveau plan d’hiver. La compagnie espère que le nombre de passagers à partir de cet aéroport augmentera de nouveau en 2012 grâce à l’élargissement des vols. Depuis 2008, ces chiffres sont en baisse. La compagnie irlandaise compte sur 2,7 millions de passagers à Hahn en 2011. En 2008, ils étaient encore presque 4 millions.
«Nous sommes les bons gars, les autres les mauvais gars»
Le manager de Ryanair a justifié cet élargissement par l’augmentation des prix chez son concurrent Air Berlin qui supprimera de plus des vols à l’aéroport de Francfort/Main. Seconde raison est que le gouvernement allemand songe à baisser la taxe aéroportuaire introduite en janvier 2011 et qui avait causé la diminution des vols de Ryanair au début de l’année. Ainsi, le client devra payer 7,56 euros au lieu de 8 euros pour les vols nationaux et à courte distance. «Cette baisse de 5% n’est pas suffisante. 50% serait un bon début», a dit O’Leary. Le land Rheinland-Pfalz a porté plainte contre la taxe. L’aéroport de Francfort-Hahn en verrait aussi bien l’abolition.
Ryanair compte sur tous ses vols sur 75 millions de passagers en 2011 et veut atteindre entre 78 et 79 millions en 2012. Cette année, le prix du billet a augmenté de 11% pour s’élever à 43 euros. Le responsable de Ryanair ne pouvait pas dire si cette augmentation continuera: «Cela dépend de l’évolution des prix du kérosène». Il s’est montré imperturbable et souriant face à la concurrence dans le low cost: «Nous sommes la seule compagnie aérienne à bas coût et continuons à grandir. Les prix de billet des autres ne sont pas très bon marché. Nous sommes les bons gars, les autres les mauvais gars».
Kerstin Smirr/L’essentiel Online
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