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Ven 01 Juin 2007 22:25

 Les familles contestent le rapport de Sharm el Sheik
MessagePosté: Ven 01 Juin 2007 22:25 
L'Association de défense des familles des victimes de la catastrophe aérienne de Charm el-Cheikh (Egypte) a annoncé mardi avoir réalisé son propre rapport sur le crash du 3 janvier 2004 (148 personnes tuées, dont 134 Français), qu'elle compte publier vendredi.

Ce rapport a été rédigé par une cellule technique (pilotes, experts, techniciens) qui a mené, durant deux ans, \"ses investigations et études en fonction des éléments disponibles et de ceux qu'elle a pu se procurer en complément\", a indiqué l'association dans un communiqué. Les conclusions de ce rapport de 440 pages, \"pour provisoires qu'elles soient, sont accablantes\" et mettent en cause selon elle la compagnie Flash airlines, le constructeur Boeing, le propriétaire de l'avion, la société International Lease Finance Corporation (ILFC) et la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), affirme l'association. Selon elle, \"les manquements de l'enquête menée par les autorités égyptiennes assistées des bureaux d'enquête français (BEA) et américains (NTSB) sont tels que pour la première fois dans l'histoire de l'aviation civile, une Association va en demander la reprise à l'OACI\" (Organisation de l'aviation civile internationale). Les familles des victimes disent ne pouvoir \"se satisfaire d'une enquête menée en violation flagrante avec les règles édictées par l'annexe 13 de la Convention internationale de l'aviation civile, ni des conclusions parfaitement contradictoires d'un service d'enquête à l'autre\". Le rapport doit être présenté vendredi à partir de 10H00 (08H00 GMT) lors d'une conférence de presse à Paris. Le président de l'Association de défense des familles des victimes de la catastrophe aérienne de Charm el-Cheikh (Egypte), Marc Chernet, avait demandé le 3 janvier la réouverture de l'enquête sur l'accident, lors de l'inauguration d'un mémorial à Paris.

En présentant le rapport final sur le crash en mars 2006, Chaker Qelada, président de la commission d'enquête égyptienne, avait évoqué une combinaison de pannes techniques et la \"désorientation spatiale\" du pilote pour expliquer l'accident. Le chef du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) de l'aviation civile française, Paul-Louis Arslanian, avait lui insisté sur le \"manque de sommeil\" du commandant de bord.


  
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Sam 02 Juin 2007 10:36

 plus de renseignement
MessagePosté: Sam 02 Juin 2007 10:36 
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Principicule de Taxiway
Principicule de Taxiway

Inscription: Sam 24 Déc 2005 12:51
Bonjour

je suis revolte au sujet de cet accident, svp si possible de m'emvoyer plus de renseignement sur le rapport (en particulier technique ) de cette enquête
Merci


  
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Sam 02 Juin 2007 20:32

 
MessagePosté: Sam 02 Juin 2007 20:32 
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Inscription: Mer 21 Mar 2007 18:41
Messages: 9
Ce nouveau rapport va t'il être rendu public? Je suis admirative du combat des familles qui j'espère arriveront à dissiper le flou honteux qui caractérise l'enquête depuis le début. Cet accident me touche particulièrement car j'ai annulé mon billet sur ce vol une semaine avant de le prendre. Pour me rendre à Sharm El Sheikh deux semaines avant le cras j'étais dans l'avion charter affrété par Go voyages et la Fram avec beaucoup de passagers qui ont disparu dans cette tragédie. :( Il faut absolument que l'enquête soit reconduite.


  
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Sam 02 Juin 2007 20:34

 
MessagePosté: Sam 02 Juin 2007 20:34 
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Inscription: Mer 21 Mar 2007 18:41
Messages: 9
Zut, en fait j'avais mal lu, le rapport va être publié. Toutes mes excuses pour ma question inutile.

_________________
J'adore l'avion, surtout après l'atterrissage!


  
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Sam 02 Juin 2007 22:45

 
MessagePosté: Sam 02 Juin 2007 22:45 
la question qui reste posée sur les suites judiciaires du crash de Flash Airlines est hautement sensible : tout le monde sait que l'Egypte est en dessous des normes aéronautiques mondiales et, compte tenu de sa relation avec l'occident, ses achats de Boeing et d' Airbus, tout le monde se tait....

le politiquement correct, qui a prévalu dans l'enquête egyptienne publiée par le BEA français n'est finalement pas différent de celui que les américains, dont de nombreux citoyens ont disparu à bord du vol MS900 d' Egyptair, ont été obligés d'avaler... car les egyptiens n'ont jamais admis le suicide du CdB pas plus qu'ils n'admettront dans le cas de Flash Air le cas de la \"viscosité mentale\" du général promu CdB par relations avec un minimum d'heures sur type.. ni l'état d'entretien moyen moyen des 2 737 de Flash, dont celui qui est tombé.

tout le monde sait qu'avec des relations on peut être pilote, CdB et même instructeur chef de secteur en Egypte... de la à le dire et à interdire les compagnies egyptiennes aux US et en France il y a un monde.

et malgré ce rapport d'expert privés commis par les familles je pense sincèrement qu'on ira pas plus loin ; par contre il faudra obtenir, tot ou tard, la condamnation des tour opérateurs concernés, qui ont joué avec la vie de leurs passagers (tout le monde savait Flash non fiable) pour quelques dizaines d'euros de marge par siège.

le livre d'un pilote bien connu, décrivait en détail ce mécanisme...

Trigano s'est bien retrouvé en justice en condamné... attendons un peu !


  
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Lun 11 Juin 2007 12:55

 
MessagePosté: Lun 11 Juin 2007 12:55 
quelques extraits du rapport privé obtenu par l'association de défense des familles de victimes sur cette catastrophe, disponible sur le site \"Crash de Habsheim\" bien connu du public (lien en bas de texte)


1er juin 2007

ASSOCIATION DE DEFENSE DES FAMILLES DES VICTIMES DE LA CATASTROPHE AERIENNE DE CHARM EL CHEIKH



Président : Marc Chernet – 06 07 01 79 69 – marc.chernet@cyberex-international.com

Attachée de Presse : Caroline Dubois – 06 63 03 34 98 – caroline.dubois@wanadoo.fr



RAPPORT D’ETAPE SUR LES CAUSES DE LA CATASTROPHE ET SUR LA CONDUITE DE L’ENQUETE






PRESENTATION GENERALE

Le 3 janvier 2004, un avion de la Compagnie FLAH AIRLINES, compagnie égyptienne, devant assurer un vol Charm el Cheikh – Le Caire – Paris s’est abîmé en Mer Rouge après quelques minutes de vol, provoquant la mort de 148 personnes.

Trois ans après la catastrophe de CHARM EL CHEIKH, les familles se posent toujours les mêmes questions sur les causes de ce drame qui était évitable, bien qu’on ait tout fait pour nous laisser penser le contraire.

Hormis les articles de presse et les diffusions télévisées, les familles n’auront eu à leur disposition pour comprendre les causes de cette tragédie, les quelques 2041 pages des trois rapports égyptiens écrits dans un anglais éminemment technique. Les seuls efforts qui auront été faits pour les familles françaises sont les 9 pages en français rédigées par le BEA !

De notre côté, nous avons énormément travaillé, notamment à la création d’une cellule juridique qui regroupe les avocats des familles et d’une cellule technique, qui regroupe plusieurs parents membres de l’Association, mais aussi des commandants de bord en exercice et ingénieurs de l’aéronautique.

En les réunissant, je voulais qu’aucune place ne soit laissée à la polémique ou à la subjectivité. Nous avons alors tenté de produire un document qui devait présenter les qualités d’un bon rapport d’expertise : clair, complet, motivé, objectif.

La cellule technique de l’Association poursuivait plusieurs buts :

1. Présenter aux familles sous une forme la plus pédagogique possible et dans un langage accessible à tous les causes et les circonstances de la catastrophe,

2. Mettre en évidence, à l’intention du Juge d’instruction, d’éventuelles infractions,

3. Faciliter le travail des avocats, tant pour les actions civiles que pour l’action pénale.

Nous considérons ce document comme une première étape et nous poursuivrons notre travail sans relâche.

La lecture de notre rapport, pour provisoire qu’il soit, va laisser étonnées – j’emploie un terme mesuré - bon nombre de personnes : vices de conception du constructeur BOEING, absence de respect des règles de maintenance par le propriétaire américain de l’avion, la compagnie ILFC, infraction à ces mêmes règles de maintenance de la part de la Compagnie FLASH AIRLINES, infraction encore aux règles de méthodes, de recrutement et de formation des équipages, abandon incroyablement rapide des fouilles en mer par décision du gouvernement RAFFARIN, responsabilité manifeste de l’Etat français dans l’octroi d’autorisation de vols, enquête insuffisante de la part des égyptiens, enquête non conclusive, pièces remontées mais non expertisées… Ce document en rapporte plus de 400 pages !

Compte tenu des nombreuses erreurs soulevées ici et commises par les enquêteurs égyptiens, compte tenu de l’incroyable passivité de l’État français, plus soucieux de compassion que d’efficacité, l’Association va demander à l’Organisation Internationale de l'Aviation Civile la reprise des fouilles en mer afin de respecter l’annexe 13 du traité et la reprise de l’enquête.

Nous demandons à l’État, dans de telles circonstances, d’être fort et exigeant à nos côtés. Jusque là, sur bien des aspects, cela n’a pas été le cas.

L’Etat a concentré son action sur les aspects humains, avec plus ou moins d’efficacité, mais il n’est pas intervenu pour aider nos magistrats à obtenir des éléments dans des délais raisonnables.

Il n’a rien fait pour obliger les égyptiens à fournir une copie de l’enregistreur de sons.

Sans chercher à insister sur la responsabilité manifeste de l’Etat dans les décisions d’autorisation de vol accordées à cette compagnie; au simple regard de l’enquête et de la manifestation de la vérité, nous avons eu la volonté d’établir un document en français qui donnera un éclairage que nous espérons digne d’intérêt sur le drame.

Nous ne focaliserons par sur le dernier maillon du drame, la dernière minute du vol qui reste encore un mystère, mais sur toutes les causes : état d’esprit de cette compagnie, fraudes à la maintenance, fraude à la formation des équipages, fraudes aux méthodes, absence de respect des accords bilatéraux régissant le transport aérien entre la France et l’Egypte, contexte mondial concurrentiel du transport aérien, attitude des voyagistes et des organismes de régulation des états, qui ont contribué de manière très importante à la survenue de ce drame.

Comme les Institutions qui sont intervenues dans cette enquête : le MCA égyptien, le National Transportation Safety Board (équivalent du BEA américain) et le BEA, nous avons rencontrés d’innombrables difficultés : rappelons que dans les jours qui ont suivi la récupération des « boîtes noires », les fouilles en mer ont en effet été brutalement abandonnées.

Lors de la présentation du rapport final au Caire le 25 mars 2006, Monsieur Shaker QELADA nous a affirmé que cette décision avait été le fait des autorités françaises, à l’époque le Gouvernement RAFFARIN. Or, selon l’annexe 13 de la Convention Internationale de l’Aviation Civile qui fixe les règles à respecter en cas d’accident aérien international, il est prévu que tout doit être fait pour reconstituer intégralement l’appareil accidenté, y compris en mer.

Ce texte aborde très précisément la question de la reconstitution d’une épave en milieu sous-marin ; il présente à cet égard des photos de robots évoluant à 3 500 mètres de fond ! On est allé repêcher les petites cuillers en argent du Titanic à 4 500 mètres de fond.

Cette décision surprenante était contraire au traité et préjudiciable aux familles et à la Justice au regard de la manifestation de la vérité. Moins de dix pour cent des pièces ont en effet été remontés en surface (95% pour le vol SWISSAIR SR111). La Commission d’enquête égyptienne pourtant leader dans la conduite des opérations ne semble pas avoir protesté contre cette mesure. Le Gouvernement égyptien ne disposait ni des moyens matériels ni des moyens financiers pour mener à bien une telle recherche.

Conséquences : qu’ils s’agissent des enquêteurs égyptiens, des experts commis au pénal par le Juge d’instruction ou même des experts au civil, s’il vient à en être désigné, ces hommes de l’art ont été, sont ou seront contraints à une approche probabiliste des causes de la catastrophe. De ce fait aussi, affirmer de façon péremptoire que la catastrophe est due à telle ou telle cause ou à telle ou telle faute, comme on l’a vu dans une certaine presse sous une certaine signature, relève de l’outrecuidance.

D’ailleurs, à la question posée de savoir si l’absence des pièces de l’avion avait constitué un facteur d’ignorance sur les causes réelles de la catastrophe, Monsieur Shaker QELADA a répondu, non sans une logique pleine d’humour, qu’il n’en savait rien puisque justement il n’avait pas vu les pièces.

La méthodologie : celle officiellement utilisée par les enquêteurs égyptiens a consisté à déterminer des hypothèses et à considérer chaque hypothèse comme possible jusqu’à démonstration qu’elle ne l’était pas. Les enquêteurs égyptiens ont arbitrairement imaginé une cinquantaine de scénarii et ont commencé à éliminer ceux qu’on pouvait démontrer comme contraires aux données factuelles recueillies. Les scenarii restants ont été automatiquement considérés comme possibles. Or, en logique scientifique et mathématique le fait de ne pas pouvoir démontrer qu’une affirmation est fausse ne signifie pas que celle-ci est vraie. Il existe de nombreuses affirmations fausses dont on n’a pas les moyens de démontrer qu’elles le sont. Elles ne deviennent pas des vérités pour autant.

En raison de l’abandon prématuré des recherches en mer, la méthodologie repose nécessairement sur des hypothèses qu’il convient ensuite de valider ou d’invalider en les confrontant avec les données factuelles disponibles et les simulations sur ordinateur. Nous verrons ainsi comment l’hypothèse de la désorientation spatiale simultanée des deux pilotes est à écarter en appliquant strictement cette méthode.

…/…(détails techniques se référant au rapport complet)



LES CONCLUSIONS



1 En raison de ses nombreux manquements, l’enquête est à refaire, les fouilles à reprendre.

2 La DGAC ne fait pas son travail : elle délivre des autorisations de vol en contravention avec les règles et/ou pire sans intelligence, sans métier, de façon administrative dans un monde qui ne l’est pas. On le voit dans l’affaire CHARM EL CHEIKH, on l’a vu dans le crash de la WEST CARRIBEAN, on le reverra si rien n’est fait. Le signal envoyé par la Suisse et la Pologne interdisant pour des raisons solides tout survol et toute escale à cette Compagnie n'a pas été pris en compte.

3 Les Associations ne peuvent pas jouer pleinement leur rôle : au-delà des contacts diplomatiques, des témoignages de compassion et de la gestion des aspects humains, très difficiles, elles n’existent pas pour les enquêteurs étrangers, elles n’existent pas pour les enquêteurs techniques français, elles n’existent pas sur le plan judiciaire international, elles ne font pas partie des commissions d’enquête auprès desquelles elles ne sont pas représentées et doivent passer par des avocats pour demander aux magistrats d’exécuter des actes d’instruction internationaux dont l’issue est longue et incertaine.

4 La cause précise de la catastrophe de CHARM EL CHEIKH n’est pas connue, mais elle réside dans des dysfonctionnements multiples de l’avion tant en électronique qu’en hydraulique, voire des anomalies structurelles liées à l’accident antérieur de l’aile droite non cité dans le rapport. La mauvaise conception des capteurs existant, les économies réalisées, qui se traduisent par l’absence de capteurs cruciaux tel le capteur d'effort sur les commandes de vol ou le capteur de position du trim d'aileron, l'absence totale d'entretien ou de calibration des capteurs existants nous prive de la connaissance des circonstances précises.

5 On peut résolument écarter la thèse de la désorientation spatiale du commandant de bord et du copilote. En revanche, on ne saurait exclure une échappée de la part du pilote (c'est-à-dire une imprécision de pilotage), comme cela a été observé avec une prise d'assiette excessive avant la mise en virage à droite, échappée qui a pu contribuer à la mise en position inusuelle.

L'inexpérience de l'équipage sur le B737 est à souligner sans qu’il soit toutefois possible mettre en évidence un lien de cause à effet entre ce manque d’expérience et la catastrophe.

6 Le BOEING 737 présente de nombreux vices de conception, notamment en matière de système d’information, de conception des hydrauliques et en raison de la présence de plusieurs systèmes fermés susceptibles de fonctionner en boucle et de bloquer les interventions de l’équipage. Il ne s’agit pas de vices résultant de l’âge du modèle mais bien de dispositifs absents ou mal conçus alors que les connaissances techniques de l’époque auraient du pousser le fabricant à les adopter ou à les modifier en vue d’une meilleure sécurité.

7 La Compagnie FLASH AIRLINES fraudait par absence de respect des règles de maintenance, de recrutement de composition et de formation des équipages.

8 le Ministère de l’Aviation civile égyptien ne fait pas son travail ; il délivre ou délivrait des autorisations d’exploitation à une compagnie qui n’entrait manifestement pas dans les normes.

9 Il faudra éclaircir par écrit la question de savoir qui a décidé l’arrêt des fouilles en mer fin janvier 2004.

10 la Compagnie américaine ILFC a laissé voler un appareil qui avait déjà été fortement endommagé ; elle n’a pas respecté ses obligations de maintenance.

11 «L’économique» est omniprésent dans cette affaire : économie sur la maintenance tant par le propriétaire que par l’exploitant, économie sur les équipements de la part du constructeur, économie dans la conduite de l’enquête : pas de vol d’essai, pas de récupération des pièces, pas d’analyse spectrale de l’enregistreur de sons, choix de ces compagnies low cost par les voyagistes français.

LES EXPERTS DE LA CELLULE TECHNIQUE

Monsieur Amine MECIFI,

Diplômé de l’ENAC, de nationalité algérienne, arabophone, qui n’a pas compté son temps et est intervenu bénévolement lors de nombreuses réunions, par la voie d’innombrables courriers électroniques, par son déplacement en Egypte en mai 2004. Amine MECIFI est passionné d’aviation, spécialisé en accidentologie aérienne domaine dans lequel il a publié un premier ouvrage, un deuxième étant en préparation.

Monsieur Jean-Marie BLOT,

Ingénieur, ancien cadre et ingénieur d'essais en vol du Centre d’Essai en Vol de BRETIGNY, spécialiste du dépouillement des enregistreurs de vol. Jean-Marie BLOT nous a accueillis à son domicile lors de séance de confrontation et de rédaction. Il a apporté un concours précieux à la compréhension du vol, à l’établissement des courbes et à leur interprétation.

Monsieur Alain Le CARROUR,

Commandant de bord Air France, Secrétaire du CHSCT (Comité Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail). Alain a étudié cette catastrophe notamment sous l’angle de l’absence de respect des normes de sécurité, au niveau de la Compagnie, de la formation et de la composition des équipages. Il a mis en évidence des manquements importants à la sécurité au niveau même de la conception du B 737 au regard des règles de l’art actuelles.

Monsieur Jacques CESAR,

Ancien pilote de transport militaire, pilote de ligne, a contribué en formulant de nombreuses observations et en participant à nos réunions.

Monsieur Bernard RUFF,

Expert comptable, ancien pilote d’avion de chasse et officier pilote enquêteur a contribué de la même manière.

Monsieur Joël Le JEANNIC,

Technicien avionique, Délégué Syndical CGT Air France Industries.

Monsieur Antoine HAYEM,

Commandant de bord, membres du Syndicat National des Pilotes de Lignes.

Monsieur Thierry Le FLOCH,

Commandant de bord, membres du Syndicat National des Pilotes de Lignes.

Enfin, des membres parents de l’Association tous durement éprouvés par cette catastrophe :

Monsieur Daniel VIALET,

Ingénieur électronicien,

Monsieur Christian VIALET,

Monsieur Patrick CHALONS,

Monsieur Philippe MANSON,

Responsable de la revue de Presse.

Qu’ils soient tous infiniment remerciés ici.

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source : http://www.chez.com/crashdehabsheim/

que je remercie vivement de ces infos


  
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Sam 26 Jan 2008 22:23

 
MessagePosté: Sam 26 Jan 2008 22:23 
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Commandant des Nuages
Commandant des Nuages
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Inscription: Lun 30 Juil 2007 21:42
LYON (AFP) - Un rapport de quatre experts indépendants désigne le pilote et la mauvaise formation du personnel de la compagnie Flash Airlines comme responsables de l'accident d'avion de Charm el-Cheikh (Egypte) qui avait fait 148 morts en janvier 2004, a appris samedi l'AFP de source judiciaire.
Le rapport pointe \"une déficience humaine liée à une absence de compétence (du pilote, ndlr) et c'est la responsabilité de la société qui les exploite que de les former\", a déclaré l'avocat de certaines parties civiles, Me Gilles-Jean Portejoie.

Ce rapport aurait été remis récemment au juge en charge du dossier au tribunal de Bobigny, en région parisienne, selon le quotidien régional français La Montagne.

\"La catastrophe aurait pu être évitée si le pilote engagé dans une spirale descendante très inclinée à droite avait braqué manuellement et fermement son volant de gauchissement vers la gauche pour ramener rapidement les ailes à l'horizontale, et s'il avait réduit la poussée des moteurs afin d'éviter une augmentation excessive de la vitesse\", a ajouté l'avocat, lisant le rapport commandité par la justice française.

Les quatre experts indépendants critiquent \"la formation, la sélection et la gestion du personnel technique navigant par la compagnie Flash Airlines\", a poursuivi l'avocat.

Ce nouveau rapport vient conforter la thèse du Bureau Enquête Accident (BEA) français, qui avait mis en cause le pilote, un ancien militaire, évoquant une \"désorientation spatiale\".

La commission d'enquête égyptienne avait, quant à elle, évoqué une combinaison de facteurs impliquant notamment une défaillance du pilote automatique.

Le 3 janvier 2004, l'accident d'un Boeing 737 de la compagnie égyptienne Flash Airlines au large de Charm el-Cheikh avait fait 148 morts dont 134 Français.

Lu sur Yahoo France- Actualités le 26 / 01 / 2008 :


  
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Jeu 06 Mar 2008 20:25

 
MessagePosté: Jeu 06 Mar 2008 20:25 
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Gonfleur d'Hélice
Gonfleur d'Hélice
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Inscription: Jeu 06 Déc 2007 20:24
Localisation: Un peu absent en rédaction ces derniers temps, mais Big Brother vous regarde ...
Info AFP du jour. Crash de Charm-el-Cheikh: vers un procès civil contre Boeing aux Etats-Unis

Dans une décision inédite, la cour d'appel de Paris a donné raison jeudi aux familles des victimes du crash aérien de 2004 à Charm el-Cheikh, qui souhaitent voir dépayser le procès civil aux Etats-Unis où, selon elles, la responsabilité de Boeing pourrait être mise en cause.

Le 27 juin 2006, en première instance, le tribunal de Bobigny avait jugé irrecevable la demande des familles d'écarter sa compétence au profit de la juridiction américaine.

Lors de l'audience du 22 janvier devant la cour d'appel de Paris, l'avocate générale avait jugé les requérants fondés à saisir une juridiction française pour l'interroger sur sa compétence, contrairement à ce qu'avait estimé le TGI de Bobigny.

Jeudi, la 1ère chambre civile l'a suivie et \"a infirmé le jugement\", une décision pour le moins inédite qui a réjoui les parties civiles.

\"C'est la porte ouverte à un retour du dossier aux Etats-Unis\", a concédé pour sa part Me Denis Chemla, avocat de l'équipementier aéronautique américain Honeywell.

\"Nous allons étudier l'arrêt et décider si nous formons ou non un pourvoi en cassation\", a-t-il ajouté, \"très surpris par cette décision\", qui constitue une véritable \"innovation juridique\".

\"L'appel n'étant pas suspensif, demain, on y est (aux Etats-Unis, ndlr)!, On n'a pas fait tout ça pour rien\", a réagi le président de l'association de défense des familles des victimes, Marc Chernet, exprimant \"un extrême contentement\" face à un arrêt ayant \"valeur de jurisprudence\".

L'hypothèse de la responsabilité du constructeur du 737 qui s'était abîmé en mer au large de la station balnéaire égyptienne le 3 janvier 2004 (148 morts dont 134 Français) n'a pas été établie dans l'enquête du BEA français qui a mis en cause le pilote.

Or pour les avocats des familles, un dépaysement du volet civil du dossier devant un juge américain \"aboutirait inévitablement à la mise en évidence de défauts de fabrication\" de l'appareil.

En 2005, le juge californien auquel avaient été soumis les intérêts civils avait invoqué la règle de \"forum non conveniens\", qui lui permet de renvoyer une affaire devant une juridiction étrangère s'il l'estime plus compétente.

Mais, rappelle l'un des avocats des familles, Me Arnaud Claude, il avait alors \"expressément stipulé qu'il reprendrait le dossier en cas de refus français\".

Si l'affaire est jugée aux Etats-Unis - d'ici trois à quatre ans - les plaignants pourraient bénéficier d'une disposition légale sans équivalent en droit français, la \"discovery procedure\".

Celle-ci contraindrait les sociétés américaines poursuivies (Boeing, le loueur d'avions ILFC, les équipementiers Honeywell et Parker Hannifin) à déposer sous serment devant un jury et à participer à un débat d'experts produisant des documents potentiellement compromettants.

\"Le seul but recherché par nos clients: c'est la recherche de la vérité sur les causes de cette catastrophe\", assure Me Arnaud Claude, d'autant plus satisfait que cette décision est \"une première\".

Selon son fils, Me Christopher Claude, avocat au barreau de New York, c'est en effet la première fois qu'une juridiction, non seulement française mais plus largement internationale, se déclare incompétente suite à une procédure de \"forum non conveniens\".

Le volet pénal lui se poursuit en France, à Bobigny. Le dossier a d'ailleurs changé de mains en janvier, le juge d'instruction Marc Sommerer ayant succédé à André Dando.

Dans un rapport récemment versé au dossier d'instruction, quatre experts indépendants évoquent \"une déficience humaine\" liée à une \"absence de compétence\" du pilote. Une expertise dont les parties civiles contestent l'impartialité vis-à-vis de Boeing.

© AFP 2008-03-06 17:46:20
PARIS (AFP)

_________________
L'informatique n'est pas une science exacte, on n'est jamais à l'abri d'un succès...


  
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Jeu 10 Juil 2008 08:29

 
MessagePosté: Jeu 10 Juil 2008 08:29 
Plus de quatre ans après la catastrophe aérienne, les juges vont demander une contre-expertise.

Quatre ans et demi après la catastrophe aérienne de Charm el-Cheikh (Egypte), les juges chargés de l'enquête à Bobigny devaient annoncer mercredi aux familles qu'ils agréent leur demande de contre-expertise, dans un dossier qu'ils espèrent boucler au printemps 2009.

Quelque 200 proches de victimes, sur 600 parties civiles, étaient attendues en début d'après-midi au tribunal. La réunion, à huis clos, sera suivie d'un point presse du procureur de la République.




Le 3 janvier 2004, le Boeing 737 de la compagnie charter égyptienne Flash Airlines, déséquilibré sur sa droite, s'était enfoncé dans la Mer rouge peu après son décollage, faisant 148 morts, dont 134 touristes français.

L'enquête judiciaire pour «homicides involontaires» ouverte le jour même a donné lieu à 37 tomes de procédure, mais aucune mise en examen n'a été à ce jour prononcée. Fin décembre 2007, Marc Sommerer et Olivier Christen ont repris l'instruction menée par André Dando, parti à Paris.

Selon une source judiciaire, «l'enquête touche à sa fin mais les juges vont ordonner une ultime expertise» pour éteindre les critiques des familles qui avaient mis en doute l'impartialité, vis-à-vis de Boeing, d'un rapport d'experts remis en janvier aux magistrats.

Selon les parties civiles, ce rapport conforte la thèse du Bureau enquête accident (BEA) français qui, en 2006, avait mis en cause le pilote. Il blanchit le constructeur américain Boeing et pointe les carences du recrutement à Flash Airlines, qui pourrait à ce titre voir sa responsabilité engagée. «Nous avons demandé une contre-expertise car les experts français n'ont pas fait d'investigations propres et sont allés chez Boeing prendre des leçons ! Alors que nous sommes en procès avec eux (NDLR: dans le volet civil de l'affaire)», a expliqué à l'AFP Marc Chernet, président de l'Association de défense des familles.

Les simulations des experts ont été faites dans des cabines test Boeing «avec un logiciel qui ne prend pas en compte les défaillances dues à des défauts éventuels de structure de l'appareil», s'indigne-t-il. L'hypothèse de la responsabilité du constructeur n'a jamais été établie dans l'enquête française. Les conclusions de l'enquête égyptienne pointaient, elles, une combinaison de facteurs, dont une défaillance du pilote automatique.

Très engagées dans la procédure en dépit de dissensions entre ayants-droit, les parties civiles ont publié en juin 2007 leur propre rapport de 438 pages sur l'accident. Leurs experts mettent en cause Flash Airlines, le constructeur Boeing (pour de «nombreux vices de conception» de l'appareil), le propriétaire de l'avion ILFC et la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), «qui n'a pas mis en oeuvre le principe de précaution» en interdisant Flash Airlines, «compagnie poubelle», selon eux, comme l'avait fait la Suisse.

Les familles espèrent des mises en examen de tous ces acteurs. Au civil, elles ont obtenu en mars 2008 de la Cour d'appel de Paris un dépaysement de la procédure engagée contre Boeing, ILFC et deux autres sociétés américaines aux Etats-Unis où, selon elles, la responsabilité de Boeing pourrait être mise en cause.

Elles pourraient obtenir les indemnisations les plus élevées jamais attribuées pour des Français morts dans un accident aérien. En attendant, Marc Chernet vient d'écrire au président de la République pour une nouvelle fois réclamer «une sépulture décente» au cimetière du Père Lachaise à Paris, pour les restes de victimes non identifiées, restés au Caire. Et non au carré des indigents à Thiais, comme annoncé aux familles. Il se plaint d'un «abandon de l'Etat».


source :

http://www.leparisien.com/home/info/fai ... _298617602


  
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Ven 29 Aoû 2008 23:19

 
MessagePosté: Ven 29 Aoû 2008 23:19 
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Principicule de Taxiway
Principicule de Taxiway

Inscription: Jeu 28 Aoû 2008 13:57
Question <bip> : pourquoi les familles des victimes n'acceptent-elles jamais la faute de pilotage ??? Si le B737 était bourré de défauts, vu le nombre de 737 en circulation ça se saurait. Si les pilotes égyptiens étaient bons ça se saurait aussi. Je comprends pas que l'on refuse de faire son deuil en se battant aussi bien pendant 20 ans pour récupérer je ne sais pas, un peu d'argent (et encore), la satisfaction d'avoir fait tomber des têtes...


  
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Ven 29 Aoû 2008 23:31

 
MessagePosté: Ven 29 Aoû 2008 23:31 
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Gonfleur d'Hélice
Gonfleur d'Hélice
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Inscription: Mer 18 Juil 2007 16:21
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erulm a écrit:
Je comprends pas que l'on refuse de faire son deuil en se battant aussi bien pendant 20 ans pour récupérer je ne sais pas, un peu d'argent (et encore), la satisfaction d'avoir fait tomber des têtes...


Un peu dur tes propos...non?...

N'oublie pas que certains ont perdu tous les membres de leur famille...alors il reste quoi...si ce n'est essayer de comprendre... de savoir...

Ils le font pas pour le pognon crois moi....

Tu défoncerais pas les murs pour celles et ceux que tu as aimé ???

:?

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Sam 30 Aoû 2008 00:37

 
MessagePosté: Sam 30 Aoû 2008 00:37 
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Principicule de Taxiway
Principicule de Taxiway

Inscription: Jeu 28 Aoû 2008 13:57
Si, mais pas comme ils le font là présentement. Ce que je veux dire c'est que pour avoir suivi dans le détail l'affaire du crash du Mont Saint-Odile, je comprenais pendant un temps cette réaction, chercher toutes les causes, car il est dur de comprendre qu'une erreur en apparence simple et bête puisse conduire à la mort de ceux que l'on aime, surtout dans un crash comme Saint-Odile où pour tout dire c'était vraiment scandaleux ce qui est arrivé...
Mais là à Charm El Cheik on est dans un contexte différent. Compagnie que j'appellerais \"poubelle\" (c'était connu), pilotes limite incompétents (c'est connu aussi)... très honnêtement je ne sais pas la cause initiale du crash, mais selon les éléments que j'ai lus, le pilote automatique ne s'est pas mis en route, bien parce qu'il y a eu erreur de pilotage, rectifiée trop tard, et encore grâce à un apprenti-pilote qui était en observation dans le cockpit. Pour ma part si je voulais comprendre et faire changer les choses, c'est surtout sur la formation d'un certain nombre de pilotes incompétents quoique l'on dise, même si l'erreur est humaine.
Par contre je pense pas que j'irai m'attaquer à Boeing, vu que le 737 reste quand même un des avions les plus sûrs... même si souvent on entend parler de crash (pas étonnant vu le nombre de B737 en circulation). Après évidemment les premiers B737 ne pouvaient avoir les technologies d'aujourd'hui... question de logique.
De même pourquoi vouloir impliquer la DGAC dans l'histoire ? Ca n'a rien à voir avec une entreprise vendant des voyages bradés au prix de la sécurité, parce que des gens veulent aller en Egypte pour 300 euros (pour info 300 euros c'est le prix d'un aller-retour entre Lyon et Strasbourg sur AF... ). Ensuite que le personnel du BEA aille se former chez Boeing sur le simu de Boeing fait partie de la procédure normale.
Par contre une chose est sûre en s'attaquant à Boeing, à la DGAC, au BEA, ça permet de montrer que l'on est incompris, que le crash forcément est dû à un problème technique... car si l'on s'attaquait au pilote là ça ne peut être qu'à titre posthume. Pour moi ces pauvres proches des victimes ont besoin d'une véritable aide post-traumatique.


  
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Sam 30 Aoû 2008 16:19

 
MessagePosté: Sam 30 Aoû 2008 16:19 
la question qui se pose n'est pas de savoir le type de faute de pilotage a commis, ce jour la, l'équipage mal assemblé de cette compagnie douteuse : ce n'est pas le dernier maillon de la chaine, le pilote, quelles que soient ces responsabilités, le seul et unique coupable....


comment, pour économiser 3 francs 6 sous (10 euros de moins par siège par secteur, d'après la rumeur qui circule dans la profession, soit 2.800 euros environ de moins sur la rotation) le tour opérateur, partenaire du consolideur, a-t-il choisi une compagnie dont la rumeur disait beaucoup de mal et que les suisses (entre autres) avaient mis en liste noire ?

et surtout qu'on ne nous dise pas que les services techniques de ces deux entreprises FRANCAISES ne savaient pas....

on en revient au devoir d'analyse et de conseil d'un tour opérator, pro au contact de tous les acteurs de la filière...


  
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Sam 30 Aoû 2008 16:42

 
MessagePosté: Sam 30 Aoû 2008 16:42 
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Principicule de Taxiway
Principicule de Taxiway

Inscription: Jeu 28 Aoû 2008 13:57
Bien d'accord :wink:

Mais ça on n'a pas trop voulu le crier sur les toits...


  
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Dim 31 Aoû 2008 12:23

 
MessagePosté: Dim 31 Aoû 2008 12:23 
Pour moi c'est de la désorientation spatiale du pilote


  
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