Dans son commentaire de samedi, 2 Juin 2007 à 22h45, flyrelax a évoqué le crash du vol MS900 d'Egyptair.
Or il s'agissait en réalité du vol EA990.
flyrelax aurait-il l'intention de semer les plus curieux parmi ses lecteurs?
Autre lapsus de flyrelax lorsqu'il rappelle que le vol EA990 transportait des passagers américains: il "oublie" de mentionner que l'avion en question ramenait surtout une trentaine d'agents secrets égyptiens d'une visite chez leurs homologues de la CIA...
C'est donc la thèse du sabotage qui devrait être privilégiée, en présumant par exemple que les agents de la CIA auraient invité leurs pairs égyptiens afin de leur soutirer des infos chaudes en leur promettant des infos tout aussi chaudes en contre-partie, sûrs que ces secrets-là finiraient aussitôt au fond de l'Atlantique.
L'enregistreur de données de vol fait notamment état d'efforts extrêmes exercés par le pilote sur les commandes de vol pour contrer l'action du pilote automatique, d'où le profil de vol en "montagnes russes".
La version du FBI, selon laquelle, en vertu d'une simple exclamation du pilote du genre "Oh, mon Dieu", celui-ci aurait tenté de se suicider, ne tient pas debout. Il est beaucoup plus plausible que le pilote automatique n'était plus désactivable et, qui plus est, imposa à l'avion une trajectoire fatale.
Et comment donc?
Nul besoin d'être un génie pour imaginer que les Américains recourent à une astuce assez simple pour s'assurer la possibilité de saboter n'importe quel avion équipé d'une électronique de bord made in USA (soit la presque-totalité des avions du monde), à savoir en y incorporant un circuit intégré discret, indécelable, lequel, moyennant transmission d'un code, confère au pilote automatique pleine autorité sur les commandes de vol en vue d'imposer une trajectoire fatale à l'avion.
Le cas échéant, la trajectoire de sabotage préférée serait sans doute la fameuse spirale de la mort dans laquelle tout avion dépourvu d'indicateur d'horizon est susceptible de s'engager à l'insu de son pilote en pénétrant dans un nuage, par exemple.
Ce stratagème de sabotage présupposerait donc la mise hors service de l'horizon artificiel ainsi que l'absence totale de visibilité afin de garantir qu'aucun témoignage révélateur des pilotes ne se trouve sur le CVR.
Sur le site
http://www.planecrashinfo.com/lastwords.htm, la transcription du CVR mentionne pourtant un témoignage de ce type du CdB du vol FSH604: 2:44:18 CA "See what the aircraft did!" (au copilote: vous avez vu ce que l'avion a fait!), une réaction qui, outre qu'elle témoigne des aptitudes exceptionnelles d'orientation spatiale de cet ancien pilote militaire, tend à accréditer la thèse que les commandes de vol n'obéissaient plus à ses gestes.
Sur un autre site internet on pouvait lire que le pilote avait 12'000 heures de vol et avait dit au copilote: "Regardez-moi donc dans quelle position cet avion se trouve", ce qui tend à accréditer la même thèse, à savoir que le CdB n'avait plus prise sur les commandes de vol. D'autre part, la trajectoire en "spirale descendante très inclinée à droite" illustre parfaitement cette fameuse et redoutée "spirale de la mort" évoquée plus haut. Et enfin, dès lors que l'avion se trouvait au-dessus de la mer en pleine nuit, la condition d'absence de visibilité était également remplie.
Sachant par ailleurs que Charm el-Cheikh est fréquemment le théâtre de rencontres politiques au plus haut niveau, le temps n'est-il pas venu de s'intéresser enfin de plus près à la liste des passagers du vol FSH604?