6 Février 1937 : premier vol composite. Imaginé par Robert Mayo, un Britannique, l'avion composite formé par deux hydravions, le
Maïa, hydravion à coque porteur, et le
Mercury, hydravion à flotteurs, effectue la première séparation en vol.
Le projet de Robert Mayo consistait à faire voler le S.21
Maia (G-ADHK) qui était une variante de l’hydravion type Empire équipé d'un chevalet sur le dessus du fuselage pour soutenir le S.20
Mercury (G-ADHJ). Bien que semblable à l’hydravion Empire,
Maia diffère considérablement dans le détail: les côtés de la coque ont été renforcés et sa surface portante a été augmentée, portant la surface de l'aile de 140 m² à 163 m². Comme les hydravions Empire,
Maia pouvait être aménagé pour transporter 18 passagers. L’appareil porté, le
Mercury, était un hydravion quadrimoteur à doubles flotteurs, avec pour équipage un pilote et un navigateur, assis en tandem dans un cockpit entièrement clos. En vol, les commandes du
Mercury, sauf pour les tabs et compensateurs, ont été verrouillées en position neutre jusqu'à la séparation. Les huit moteurs ont été utilisés pendant le vol combiné. Un verrouillage de sécurité empêchait la séparation jusqu'à ce que vitesse et altitude de croisière soient atteintes.
Plus tard, les Allemands reprendront la formule en disposant un Me 109 ou un FW 190 sur un Junkers 88 à bout de potentiel, téléguidé, portant une tonne de charge explosive. Les Allemands espéraient atteindre les ports de l’Ecosse ou les usines soviétiques d’Oural mais ce ne fut pas le succès escompté puisque seulement une douzaine de ces « Mistels » furent opérationnels et accomplirent la mission pour laquelle ils avaient été conçus.
On peut encore citer le Leduc qui, sur le dos d’un Languedoc 161 équipé d’un chevalet, permit de poursuivre ses essais en vol.
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