Captain a écrit:
Airbus est tout de même tres attaqué sur la facon dont certaines pannes sont présentées sur l'ECAM et sur le fait que les diagnostiques sont tres difficiles a faire par des pilotes surpris occupés par la tache de maintien de la trajectoire. Le cocktail Loi Alt 2B - pilotage au facteur de charge sur un axe, pilotage direct sur l'autre, equilibre longitudinal stable - et ergonomie ECAM + alarmes sonores et visuelles multiples semble explosif.
D'accord avec ça.
Captain a écrit:
La philosophie Airbus est donc bien attaquée dans ce rapport.
LÃ par contre, parler de "philosophie Airbus" me parait excessif.
C'est plus à mon avis la manière de présenter la panne, de façon claire et non ambigüe (et pas noyée dans la masse des autres symptômes qui en découle.
Les 3 pilotes n'ont pas compris, jusqu'au bout, ce qu'il se passait, alors que l'avion, lui, le savait.
D'abord la panne des pitots (et uniquement ça): l'avion le savait, mais les pilotes ne l'ont pas identifié formellement, car non présenté clairement.
Ensuite le décrochage: l'avion le savait, mais les pilotes ne l'ont pas du tout identifié, pendant de longues minutes. Là aussi, situation non présentée clairement à l'équipage (alarme auditive uniquement, intermitente, parasitée par d'autres alarme...).
Plus que de "philisophie Airbus" à remettre en cause, c'est plus une réflexion sur les indicateurs présentés aux pilotes qu'il faudrait avoir. Simplification, priorités, doubler l'audio et le visuel (+ vibreurs)... Confirmer ce qui marche et ce qui ne fonctionne plus...
Les listings ECAM qui défilent et se surchargent, c'est quand même pas le top en situation d'urgence...