Et si Hergé avait raison ?
Une hypothèse déjà traduite en image en 1968 par un certain Hergé, le créateur de Tintin, dans son album « Vol 714 pour Sydney » ! Et, à y regarder de plus près, il y a de nombreuses similitudes entre la disparition du vol 714 et celui de la Malaysia Airlines. Géographique d’abord. L’avion d'Hergé pour Sydney décollait de Djakarta (Indonésie), celui pour Pékin, de Kuala Lumpur (c'est pas loin... pour un français).
Autres similitudes, la disparition du vol sur l’écran radar de la tour de controle ou encore la coupure du transpondeur qui permet l’identification de l’avion tout au long de son parcours. Dernière similitude enfin, un radar militaire aurait repéré un « signal » volant à basse altitude, sans pour autant confirmer s’il s’agissait du Boeing 777 de la Malaysia Airlines.
Et là , on est en plein « Vol 714 pour Sydney »… La preuve en page 15 de l'album quand la tour de contrôle de Macassar demande à l'appareil : « Que se passe-t-il ? Nous n'avons plus aucun contact, donnez votre position... Nous n'avons plus le contrôle radar. Allo allo, Golf Tango Fox, répondez »
La réponse est sur la même page. Si l’avion vole au ras des flots, c’est parce qu’il vient d’être détourné par les pilotes eux-mêmes. Leur but, enlever le milliardaire Laszlo Carreidas qui se trouve à bord pour lui faire avouer son numéro de compte bancaire en Suisse. A ce propos, la police Malaisienne, en collaboration avec Interpol, passe au crible tous les profils des passagers mais aussi de l'équipage du vol MH 370, à la recherche d'un indice, d'une « anomalie ».
Une piste artificielle sur une île déserte
Et là où l’imagination d’Hergé est remarquable à plus d’un titre, c’est qu’il va faire disparaitre l'avion en le faisant atterrir sur une des milliers d’îles désertes qui parsèment la région. Comment ? En construisant une piste d’atterrissage artificielle sur un plage suffisamment longue... (voir page 16)
Et dans « Vol 714 pour Sydney », l’atterrissage n’a rien d’un « kiss landing »… Mais ça marche (page 17 et 18) ! Bon, on est en pleine fiction, c’est une BD, mais un atterrissage dans ces conditions est parfaitement envisageable. Non ?
Et pour finir de convaincre les sceptiques, pour arrêter l’appareil lancé à pleine vitesse sur une piste trop courte, il suffit de s’inspirer de la technique utilisée sur les porte-avions : le filet d’arrêt !
Ensuite, une fois l’avion atterri, c'est simple, il suffit de démonter la piste artificielle, planquer l'avion sous la canopée... Avec un peu de main d'œuvre locale à disposition, c’est l’affaire d'à peine quelques heures avant que l’île déserte ne retrouve son appellation initiale… Sans plus aucune trace de l'avion...Ni vu ni connu j't'embrouille... (page 20).
Comme le dit si bien l'infâme Rastapopoulos, instigateur du détournement de l'avion dans la BD d'Hergé, « Et voilà !... »