Savonarole a écrit:
La conclusion est : " The DK120 ST24703 was thus considered as not functional"
...mais ce qui reste des cette expertise dans le rapport que vous avez cité est plus prudent.
Bon, pour l'exament de l'ULB du Rio Paris, afin que tout les participants aient les mêmes éléments, le mieux est de remonter aux sources.
je suis allé rechercher mon post sur cette expertise avec les liens, retrouvé au 7 avril dernier à 23h25, p.340 de ce sujet
jr56 a écrit:
Pour réviser, le rapport du BEA sur les recherches en mer du Rio Paris
http://www.bea.aero/fr/enquetes/vol.af.447/operations.de.recherches.en.mer.af447.05.11.2012.fr.pdfPour les ULB, voir notamment à partir de la p.65
Le rapport d'examen de l'ULB retrouvée (la deuxième ne l'a pas été), qui conclu à une incertitude sur son fonctionnement après le crash.
http://www.bea.aero/fr/enquetes/vol.af.447/cvr.ulb.examination.report.pdfLe rapport d'expertise se conclut bien par le fait que l'ULB n'était pas fonctionnelle... dans l'état où elle est arrivée au labo, c'est à dire après deux ans au fond de l'océan (2ième lien).
Normal, le labo ne peut que constater l'état du matériel qu'il a reçu. Il ne peut remonter dans le temps pour se replacer au moment du crash du moment qu'il n'y a pas de dégâts majeurs qui aurait pu résulter du crash (impact). Au contraire, ils ont plutôt constaté des dérèglements liés à l'humidité, qui ont pu arriver dans la durée, au-delà des trente premiers jours d'immersion.
Logiquement alors le rapport principal (1er lien, §G3) du BEA conclut lui que rien ne permet de conclure à l'état de fonctionnement de l'ULBV pend, p67ant ces trente premier jours:
*************************************
G.3 Examen de la balise récupéréeUn rapport(24) détaille l’examen effectué sur la balise du CVR. Les dommages observés
sur le corps de l’ULB sont la conséquence de l’impact. La caractérisation du signal
acoustique de l’ULB effectuée le jour de l’examen n’est pas nominal, malgré le
renouvellement de sa source d’alimentation (batterie neuve).
Cet examen effectué plus de deux ans après l’accident n’est pas conclusif car il est
impossible de statuer sur le niveau d’endommagement des balises ULB qui équipaient
cet avion et leur capacité à émettre de manière nominale un signal au lendemain de
l’accident.
****************************************************************
Pouduciel a écrit:
Je pense ( n'ayant jamais vu d’enregistreur ouverts) que l’électronique qui y est logée est probablement "noyée" dans une mousse de polyuréthane qui la bloque totalement (comme dans les missile ( que j'ai déjà vu par contre) !
Photos du matériel fermé, en cours d'ouverture et ouvert dans le rapport d'expertise du labo du BEA (2ième lien).