Après on peut se poser la question de savoir si il n'était pas plus pertinent de se rapprocher de la côte assez proche pour que les secours soient sur place bien plus rapidement et sauver un maximum de personnes.
Les navires marchands sont mal équipés pour sauver des personnes en haute mer. Ils n'ont souvent pas de pneumatique adapté à bord (Un faible pourcentage en ont), et la mise à l'eau d'une embarcation de sauvetage peut s'avérer dangereuse, parfois impossible si il y a de la houle, le commandant du navire n'en prendra pas le risque si les conditions de mer ne le permettent pas.
Mais bon avec si..
Par ailleurs:
http://www.crash-aerien.aero/www/news/a ... id=322174#Citation:
En Mars 2009, à l'issue de leur procès, le commandant de bord, Chafik Gharbi, avait été condamné à 10 ans de prison pour homicide involontaire. Sa peine a été réduite à 6 ans et 8 mois.
Le pilote, Ali Kebaier, qui avait lui écopé de 10 ans, a vu sa peine réduite à 6 ans. Le chef des opérations, Moncef Zouari, condamné à 9 ans de prison, voit sa peine réduite à 6 ans.
Le directeur technique, Zoueir Chetouane, passe de 9 ans à 6 ans également, et Siala Zouehir, Nebil Chaed et Rhouma Bel Haj, les trois techniciens, qui avaient été condamnés à 8 ans voient leur peine fondre à 5 ans et 8 mois.
Après cet accident, l'Italie avait interdit la compagnie aérienne de survol du territoire national, obligeant Tuninter à se renommer Sevenair dans un premier temps avant de devenir Tunisair Express.
Juin 2015:http://www.destinationtunisie.info/monc ... -vitesses/http://www.gnet.tn/actualites-nationale ... u-958.htmlCitation:
Tunisie : Victime d’une injustice, Moncef Zouari risque l’extradition en Italie
Publié le Samedi 13 Juin 2015 à 10:52.
Moncef Zouari.
Moncef Zouari a confirmé hier sa remise en liberté provisoire par la justice autrichienne, pour des raisons de santé, en attendant la prochaine audience en ce mois de juin pour se fixer sur son sort.
L’ancien Directeur général de Tuninter arrêté dimanche 7 juin 2015 à Vienne sur avis de recherche lancé par Europol à la demande de l’Italie, dans l’affaire de l'accident d'avion Tuninter d’août 2005, au large de la Sicile, a déclaré hier vendredi, dans une communication téléphonique, lors de l’émission "huitième jour" d’al-Hiwar ettounsi, avoir été arrêté au moment où il s’apprêtait à quitter Vienne, après y avoir participé à un congrès international.
Il a dit avoir été mis en détention, et passé des jours difficiles. L’ambassade de Tunisie à Vienne est intervenue, et a réclamé sa libération pour des raisons de santé, transmettant à la justice autrichienne son dossier médical, de l’hôpital militaire de Tunis. Une demande à laquelle a accédé la justice autrichienne, qui a décidé sa relaxe provisoire, a-t-il relaté.
Moncef Zouari estime que les choses se dirigent, selon toute vraisemblance, vers son extradition en Italie. Il considère que son affaire requiert une solution politique, et non judiciaire, étant donné que les jugements prononcés par la justice italienne sont définitifs, c'est-à-dire qu'il n’y a plus de recours possibles.
L’ancien directeur de Tuninter est condamné à trois ans de prison dans cette affaire, une première dans l’histoire de l’aviation, jamais un DG d’une compagnie aérienne n’a été condamné à une peine de prison, suite à un accident d’avion.
Le tribunal de Palerme avait requis des peines de prison très lourdes contre plusieurs membres de Tuninter, dont le pilote et le copilote, et en a excepté le constructeur italien.
Présent hier sur le plateau, le pilote Chafik Gharbi a reconnu qu’il y ait eu erreur, affirmant que les peines infligées par la justice italienne sont très lourdes et sans précédent dans l’histoire de l’aviation, et ne visent que les Tunisiens, le constructeur ayant été totalement blanchi.
L’accident du vol de Tuninter est survenu le 6 août 2005 au large de la Sicile, faisant 16 morts et 23 blessés, et est dû à une erreur d’installation de la jauge du kérosène. Le pilote était obligé de faire un amerrissage d’urgence.
La balle est dans le camp des autorités tunisiennes qui doivent se mobiliser, et intervenir auprès de leurs homologues italiennes, pour d'abord obtenir la libération de Moncef Zouari, et ensuite mettre fin à cette injustice dont sont victimes nos compatriotes, qui encourent les mêmes déboires, s'ils venaient à quitter le territoire tunisien.
Gnet