C'est aussi un problème d' altimètre ...
Car la même colonne d'air n' a pas la même hauteur selon sa température .Autrement dit, un hectopascal d'air froid ne correspond pas à la même hauteur d'air qu'un hectopascal d'air chaud ..
- ça se voit sur un ILS DME ou au passage d'une balise sur un ILS dans un air très froid . En air de température standard, ( 15° à zéro d'altitude) si on passe un point sur l' ILS par exemple à 2000 ft lu à l' altimètre , en air très froid , on passera le même point plus bas de l' ordre de 1900 ft voire moins , tout en étant sur le même plan de l' ILS .
- il faut aussi en tenir compte pour les altitudes de sécurité : si un relief impose par exemple une
altitude de sécurité de 3500 ft au dessus d'un relief de 500 ft , la tranche d'air de 3000 ft ( 3500-500 ) est à corriger de la température s'il fait froid . La correction figure dans les manuels de vol :
Dans l' exemple, pour être
vraiment à 3000 ft au dessus du relief , il faut voler à hauteur = 3570 ft si l' air est à - 30 °C
- ça se voit aussi sur des approches RNAV / GNSS , c'est à dire sans aucun moyen radio navigation : navigation seulement par GPS , mais horizontalement seulement . Car actuellement le profil de descente de ces approches n'est aucunement guidé par GPS ; il sagit d'une décroissance barométrique en atmosphère standard .
On retrouve le bon 28 ft par hpa .. sauf que quand il fait froid on vole plus bas = expliqué plus haut . Ces procédures ont une température extérieure minimale pôur les exécuter . Les curieux iront voir l' approche RNAV de Brest avec sa tempé minimale . En air froid , le plan = hauteur / distance est plus plat qu'en air chaud . D'où cette notion de tempé minimale pour ces approches.
On retrouve là encore ce que tout pioupiou pilote connait : plus froid = plus bas .. plus chaud = plus haut. Même les moins pioupiou utilsent ces corrections pour le survol des hauts reliefs en hiver .