Radar a écrit:
. C'est à dire qu'ils ratent l'un des quatre brins. Normalement, ils doivent accrocher le 2 ou le 3. Les vieux chibanes cherchent à accrocher le 1 et ceux qui se se sont présentés un chouia haut, le 4.
Si il y a bien 4 brins sur les porte-avions US, il n'y en a que trois sur le Charles de Gaulle. De mémoire c'est le 2 qui est le mieux noté.
On parle de "brin", mais ces câbles d'acier sont soumis à d'énormes forces:
http://www.netmarine.net/bat/porteavi/foch/catapu/Les freins d'appontage
Sur la partie arrière de la piste oblique de nos porte-avions se trouve l'installation des freins d'appontage. La partie visible de l'installation sur le pont d'envol consiste en quatre câbles d'acier appelés brins d'arrêt. L'avion accroche un brin d'arrêt seulement Ce brin, s'il était fixe, ne pourrait stopper des masses de l'ordre de dix tonnes arrivant à plus de 200 km/h. Pour que le freinage de l'avion se fasse correctement, le brin doit s'allonger progressivement, en ralentissant et freinant l'avion. Le brin accroché par la crosse d'appontage se déroule sur le pont et met en action un dispositif cylindre/piston. Ce dispositif chasse le fluide contenu dans le cylindre à travers un système d'étranglement réglable (vanne de laminage) destiné à doser le débit de fluide en fonction du poids de l'avion à freiner et en fonction de sa vitesse d 'appontage. Ce système de freinage met en oeuvre des énergies considérables. Les pressions enregistrées dans le cylindre peuvent dépasser 800 bars et les pressions dans l'accumulateur varient entre 40 et 80 bars!
Presse de freinage du premier brin Athéna. Le brin passe en dessous du piston (démultiplication?).