Un incident aérien a obligé un avion de la compagnie SmartWings à revenir à son point de départ, samedi à Nantes. Il a percuté des volatiles, quelques minutes après le décollage.
Samedi 6 janvier, vers 18 h, le vol QS-3402 à de la compagnie SmartWings décolle depuis la piste de l'aéroport de Nantes-Atlantique, en orientation 03 (vers la ville). Les 150 passagers se rendent à Ténérife, en Espagne. Mais seize minutes plus tard, alors que l'avion est en pleine montée, l'appareil doit revenir en urgence à son point de départ...
À 300 mètres d'altitude
Que s'est-il passé ? Selon nos informations, tout se passait normalement, jusqu'à 300 mètres d'altitude. C'est alors que le Boeing 737 a rencontré un vol d'oiseaux, probablement des mouettes. Les oiseaux, qui sont nombreux au-dessus de la réserve naturelle protégée entre l'aéroport et le lac de Grand Lieu, ont été littéralement happés par le réacteur droit de l'appareil. Trois ailettes du réacteur vont être endommagés. L'avion est contraint de faire demi-tour.
Samedi 6 janvier, vers 18 h, le vol QS-3402 à de la compagnie SmartWings décolle depuis la piste de l'aéroport de Nantes-Atlantique, en orientation 03 (vers la ville). Les 150 passagers se rendent à Ténérife, en Espagne. Mais seize minutes plus tard, alors que l'avion est en pleine montée, l'appareil doit revenir en urgence à son point de départ...
À 300 mètres d'altitude
Que s'est-il passé ? Selon nos informations, tout se passait normalement, jusqu'à 300 mètres d'altitude. C'est alors que le Boeing 737 a rencontré un vol d'oiseaux, probablement des mouettes. Les oiseaux, qui sont nombreux au-dessus de la réserve naturelle protégée entre l'aéroport et le lac de Grand Lieu, ont été littéralement happés par le réacteur droit de l'appareil. Trois ailettes du réacteur vont être endommagés. L'avion est contraint de faire demi-tour.
Le vol a fait demi-tour seize minutes après le décollage à Nantes, samedi...
L'incident de 2008
Cet incident, qui n'a fait aucun blessé, rappelle celui du 4 janvier 2008. A la sortie d'une couche nuageuse, le commandant de bord d'un avion qui s'apprête à se poser à Nantes aperçoit alors une importante présence d'oiseaux. Il décide de les survoler en effectuant une remise de gaz. Les oiseaux s'envolent et l'avion en heurte une vingtaine. "Immédiatement après les impacts qu'il qualifie d'impressionnants", l'équipage ressent des vibrations importantes sur la cellule et au niveau du moteur gauche qui déclenchent une alarme", mentionne sur son site le BEA (Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile).
"Risque aviaire"
Le risque aviaire, selon le BEA, reste important aux abords de l'aéroport de Nantes, malgré un dispositif mis en place pour effaroucher les oiseaux.
Plus ici :
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la- ... ur-5488693