Un bon article sur le futur SCAF:
http://www.portail-aviation.com/blog/20 ... ncepteurs/Extraits:
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faire voler un démonstrateur d’avion piloté d’ici 2025
le SCAF ne se limite pas seulement à la conception d’un avion de combat... constituée d’avions, de drones, de ravitailleurs, d’avions-radar mais aussi de munitions, le tout mis en réseau pour partager l’information et réagir instantanément à la menace adverse, dont on envisage qu’elle sera elle aussi très fortement connectée
Les menaces fortement défendues seront engagées par des « Remote carrier », des drones capables de réaliser de la reconnaissance, du brouillage voir des frappes.
L’interception et la défense A/A seront réalisées par un avion de chasse habité, de même que les missions spécialisées [NdlR: la dissuasion]. Le pilote apportera son intelligence au dispositif, et sera le capitaine de cette équipe de foot dont les ailiers seront les drones et les « Remote carrier ».
– La furtivité, domaine sensible s’il en est. Pour vous donner un exemple, on veut supprimer les dérives du futur avion de combat parce qu’elles génèrent un fort retour radar, mais autant on sait faire voler des avions subsoniques sans dérive comme l’a montré le nEUROn, autant pour les vols supersoniques, l’absence de dérive pose un problème de contrôle de vol.
– La manœuvrabilité gouvernes fluidiques pour réduire la taille des surfaces de contrôle en général, et aussi la poussée vectorielle, mécanique ou par injection fluidique.
– La propulsion: il nous faudra des nouveaux moteurs plus chauds, avec plus de capacité de génération d’énergie.
– Les capteurs, avec le développement d’antennes tuile combinant radar, écoute, communication et guerre électronique. Pour les systèmes optroniques, nous nous orientons vers le multispectral. Il nous faut un nouveau design d’antenne avec plus de gain.
– L’Intelligence Artificielle : L’IA aura plusieurs applications, de l’assistant virtuel pour le pilote, à l’adaptation de l’interface homme-machine en fonction de la charge cognitive du pilote par exemple, en passant par la génération automatique de plan de mission par l’avion, l’adaptation automatique des capteurs au terrain et la maintenance prédictive. L’utilisation de l’IA pour exploiter les données des capteurs sera massive.
– L’armement. Il nous faudra de nouveaux autodirecteurs multimodes infrarouge + radar, et des munitions pouvant communiquer entre elles pour fonctionner de façon coopérative.
– Les « Remote carrier », des drones non réutilisables allant de quelques kilos jusqu’à 1 tonne, demanderont un effort important sur la réduction des coûts, la miniaturisation, et le vol en essaim.
– Et enfin la connectivité, avec une liaison intra-patrouille haut débit mais discrète, une liaison satellite haut débit, voir des liaisons optiques. La cyber sécurité sera un enjeu primordial.
Est-ce qu’on utilisera toujours l’énergie fossile en 2040? Oui