PSIN a écrit:
Il ne faut pas dire n’importe quoi ; la VNE est à 160kt pour une croisière à 120kt dans le meilleur du mieux. Et vu la traînée du 172, pour l’atteindre, il faut pousser très fort et très longtemps sur le manche, d’une part.
D’autre part, si le pilote avait fait un malaise, l’avion aurait continué avec ses réglages, et je doute fort qu’il ait été réglé sur “décrochage dissymétrique” ; de plus, il possède un PA KAP 140 couplé au G1000, donc, il serait même arrivé à destination.
Enfin, c’est moi-même qui ait ramené cet avion de Suède lors de son achat. Son autonomie est de 6h, ce qui a permis de faire un vol Brème-St-Cyr avec un vent de face de cornecul d’une durée de 5h15 en connaissant exactement ll’autonomie restante grâce au ...G1000 et d’eviter ainsi l’avitaillement prévu en route.
Le G1000 indique avec un cercle jaune le rayon d’action jusqu’a la réserve, un cercle rouge celui jusqu’à l’arret moteur ; il est doté de deux jauges volumétriques et d’alarmes « low fuel » sur chaque réservoir.
Enfin, le sélecteur réservoir est positionné par défaut sur « both »
Il n’existe qu’un seul moyen de tromper le système : lui indiquer une fausse quantité de carburant au départ du vol ; dans ce cas, le système va tenir compte de la quantité indiquée par le pilote et non plus de celle des jauges.
Si c’est une panne d’essence, et il y a de fortes chances que ce soit le cas, c’est donc le pilote qui a indiqué une mauvaise quantité au départ.
Toutefois, la charge de l’avion ce jour là indique qu’il pouvait emmener les pleins sans souci (même avec la chaleur) ; donc, le pilote aurait lindiqué le plein, mais sans le faire et sans le vérifier. En était il conscient ? On sait qu’il s’est arrêté à Issoire, où il ne risquait pas de trouver de l’essence à l’heure du déjeuner au mois d’août.
Le BEA trouvera peut être des infos dans l’électronique du G1000.
Néanmoins, si ce scénario s’avere exact, c’est dans le profil psychologique du pilote qu’il faudra chercher. Mais aussi dans la qualité de formation, de suivi et d’informations d’un aéroclub qui collectionne les accidents mortels.
Merci pour ce témoignage.
La conclusion fait froid dans le dos. J’ignorais la récurrence de tels événements dans ce club.