PaxLambda a écrit:
@Spit XIX : bah ! Tant qu'à shunter des boutons, changer un rack et/ou ajouter des p'tits boîtiers (...) , on peut aussi couper les câbles ou les "faire sauter" de la poulie : à moins que ce ne soit vérifié en prévol avant de "brancher" ?
Quoi qu'il en soit, s'il s'agissait de piquer une caisse qu'on voulait absolument faire voyager par avion, il me semble qu'il y avait plus simple...
PL
Ouai, l'argument de la caisse... je vois bien que c'est pas béton ! Disons que plus simple, cela a été essayé, que cela n'a pas marché mais avait fait beaucoup de grabuge. Des moyens aussi considérables pour dérouter un avion cela ne s'était quand-même jamais vu. Les infos de magma13 éclairent bien le problème.
Les câbles : surtout n'y touche pas malheureux !
Encore une fois, cette histoire est à lire avec une oreillette du côté des coups les plus tordus de certains pervers cyniques qui hantent les services dit spéciaux.
Allez, j'avoue tout. Dans toute opération d'envergure, il faut mettre en œuvre :
- des moyens techniques. Moins ils sont prévisibles, plus ils sont efficaces. C'est le cas ici. Je reviens d’ailleurs à mon petit boîtier- programmable à distance - qui fait rigoler tout le monde. La carte électronique de l’I-Phone de Captain tient dans l’épaisseur de la connectique d’un rack ! Pour illustrer, des exemples ici
http://fr.esterline-connection-technolo ... n/souriau# Un bon ingénieur spécialisé en connectique te chiadera un petit raccord impeccable qui durera le temps qu'il faut. Le programme, c’est autre chose. N’oubliez pas, même si cela est déplaisant à admettre, que les « services » ont des taupes dans tout ce qui compte en informatique de pointe. On se sert direct chez le fournisseur.
- des moyens psychologiques : s'assurer du contrôle des personnes en agissant sur les points sensible. Du genre : on contrôle l'avion, ne touchez plus à rien si vous ne voulez pas vous retrouver au tapis. Ça, c'est un bon moyen psychologique.
- la propagande. S'il est impossible de le cacher au public, le coup porté doit toujours être attribué à l'adversaire. Cela nécessite une bonne préparation car la mise en scène, primordiale, doit être fignolée dès le début du montage d'une opération. (Dans un autre domaine, voir le reportage en « direct » de la prise de Tripoli, tourné quinze jours avant en studio. Damned, entre temps les pubs lumineuses avaient changé ! ) Ici, pas le temps de monter une pareille carabistouille, d'où la nécessité de jouer une autre carte disponible : "mais où c’est-il qu'il est passé l'avion ?"
Au total, je trouve que « l’hypothèse fracassante » mérite d’être retravaillée, sinon par un « pilote d’essais possédant au moins un doctorat en informatique, au moins par un bon ingénieur en systèmes de bord, afin d’être présentable à des personnes qualifiées sur ces machines !