Après le ramassage des débris du Mirage 2000D - l’avion de chasse s’est écrasé dans le massif de la Haute Joux mercredi 9 janvier - l’heure est à la dépollution dans la forêt de Mignovillard.
Mardi 22 janvier, une réunion publique organisée par les services de l’État et l’Armée de l’Air a réuni plus d’une centaine de personnes dans la salle des fêtes de Mignovillard. « Quand pourra-t-on exploiter les terres dans la zone interdite ? », a demandé un habitant.
« Une piste de raquettes est fermée et on a un circuit VTT l’été », a indiqué le responsable des pisteurs secouristes. La réponse du colonel Stéphane Spet, commandant la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains, a été claire : « Je ne pourrai pas vous redonner la zone avant la fonte des neiges. Le but est de restituer une forêt propre dès que possible. »
Si une grande partie des débris a été ramassée, un dernier ratissage doit être effectué une fois que la neige aura disparu. Ces éléments sont stockés sur la base aérienne de Luxeuil afin que les enquêteurs du BEA puissent déterminer les circonstances de l’accident. Une enquête qui pourrait durer deux ans.
La cinquantaine de militaires encore présents sur le site s’attèlent aujourd’hui à la dépollution, le Mirage 2000 pouvait contenir au maximum 4 tonnes de kérosène. Les travaux de bûcheronnage qui consistent à couper les arbres blessés sont terminés.
L’Armée veille à présent à ce que les sources de la Papeterie et de l’Ain ne soient pas contaminées notamment grâce à un filtre à charbon. La terre polluée est quant à elle retirée jusqu’à la roche. « Elle sera évacuée par une société publique », précise le colonel Stéphane Spet.
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