9 mai 1963Décès à Paris, de
Edouard Corniglion-Molinier, 65 ans, "As" français de la WW2, 5 victoires aériennes homologuées dont 2 en collaboration au sein du Groupe de Chasse III/2, sur MS.406 et Curtiss H-75A pendant la Campagne de France.
Démobilisé en août 1940, il fonde avec
Emmanuel d'Astier de la Vigerie le mouvement de résistance "La Dernière Colonne", qui se destine au sabotage. Arrêté à Marseille en décembre 1940, il est brièvement incarcéré au Fort Saint-Nicolas, puis libéré le 7 janvier 1941. Il passe dès sa libération au Maroc, et rejoint la Martinique, puis New York. Le 1er mars 1941, il signe son engagement aux FAFL à Londres. Affecté dans la RAF, il est nommé chef d'état-major, puis commandant de l'Aviation Française en Moyen-Orient. Il assiste le
Général Valin dans la création du Groupe de Bombardement "Lorraine" et du Groupe de Chasse "Alsace" en septembre 1941.
Nommé Lieutenant-Colonel et Commandant des FAFL au Moyen-Orient en juin 1942 en remplacement du colonel
Jean Astier de Villatte, il est rappelé en Grande-Bretagne dès l'opération "Torch" en Afrique du Nord. A Londres le 23 novembre 1942, le
Général Valin en fait son adjoint en lui donnant le titre de Commandant des FAFL en Grande-Bretagne. Colonel le 15 décembre 1942, il prend part à de nombreuses missions sur l'Allemagne et sur les pays occupés. De retour en France après le débarquement de Normandie, il reçoit en novembre 1944 ses étoiles de général de brigade aérienne et prend le commandement des Forces aériennes de l'Atlantique ; il participe efficacement à la réduction des poches de Royan et de Rochefort avec des escadrilles constituées de personnel prélevé sur les maquis ou la résistance ou d'anciens pilotes de 1940, équipées de matériel d'avant-guerre. Nommé en 1946 général de division aérienne.