"JUS DE GAZON A L'EAU FURIEUSE".
Au menu et en Plat : Solo training night ILS Ã Mirabel.
En France en 1977, aucun avion léger (d'aéroclub) ne pouvait faire une approche et encore moins atterrir à Orly ou à Roissy, ni de jour ni de nuit.
Au Canada en 1977, durant un stage CPL-IR (pilote professionnel - vol aux instruments), j'ai eu l'occasion de faire un vol de nuit en Cessna C-172 seul à bord, et de me "payer" un ILS à l'aéroport de Mirabel (l'équivalent de Roissy à l'époque) entre deux Boeing B-737, l'un devant moi, l'autre derrière.
Pour les contrôleurs, comme pour les pilotes, pas de problème : le gros n'est pas forcément prioritaire dès lors que le petit est là . Pas de rejet, pas de mise en attente, rien de négatif. T'es là , t'es pris en charge comme les autres et on t'intègre au beau milieu de la "noria".
Bon, d'accord, j'avais mis une pelletée de charbon supplémentaire dans la chaudière pour me faire l'ILS à 140 kt tandis que le mec derrière était debout sur les freins et tout sorti pour ne pas m'emboutir la queue.
Aux minimas, j'ai remis les gaz comme prévu (je ne tenais pas à payer une éventuelle taxe d'atterrissage maousse costaud). Puis retour en VFR de nuit (si, si) vers St-Hubert.
Quel panard !
Ca s'arrose, hein ! Au "Jus de gazon à l'eau furieuse", évidemment.
_________________ Au-dessus des nuages, il fait toujours beau !
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