CTYONE
a écrit:
La logique, est qu'une panne au décollage à une hauteur inférieure à 150 mètres, c'est tout droit. Éventuellement une petite correction de 15°.
Mais vouloir faire demi tour avec une hauteur de 54 mètres, c'est le décrochage assuré.
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Je ne suis pas trop d'accord.
Que le retour vers la piste ne soit pas possible, OK, mais le décrochage, c'est une autre affaire.
Un avion ne peut décrocher que si on tire sur le manche, et ça m'interpelle un peu de la part d'un pilote chevronné.
D'autres choses m'interpellent.
Le rapport parle de plus de 10600 h, dont plus de 10100 h d'instruction, ça c'est pas bon du tout...
Pareil pour la photo du carbu (je connais bien les Rotax), elle est bizarre, ça ne semble pas la vraie photo, car le diaphragme serait marqué par le couvercle.
Ils ne disent pas combien d'hdv depuis la visite. Ca parait bizarre sur un moteur neuf, ils sont testés au banc avant expédition. Bidouille de la maintenance ?
Bizarre aussi à ce stade de la montée, parce qu'on ne touche pas aux gaz...
Enfin il est vrai que la panne partielle demande du jugement...et de la chance.
Bref beaucoup de questions.
Au passage, le demi tour c'est une vue de l'esprit : pour revenir vers la piste, il faut ouvrir d'un côté pour faire une goutte d'eau qui ramène vers l'axe. Avec les pertes, ça équivaut à un 360.
D'après le dessin du rapport, il y aurait eu une petite ouverture à gauche, mais insignifiante.
Interdire les exercices moteur réduit sur un AD est une ânerie de la DGAC, alors que justement ça ne fait pas de bruit, et que les circuits sont moins étendus.
Bien triste, tout ça.