Marara
a écrit:
Les pilotes sont à quelle altitude AGL au touché ?
Tu veux probablement plutôt dire, à quelle hauteur se trouvent les yeux d’un pilote quand le train principal touche le sol à l’atterrissage ?
En théorie la hauteur la plus haute possible, c’est quand le train principal a encore les amortisseurs non compressés et que la roulette arrière touche le sol.
C’est fortement déconseillé, dangereux même, car ça se termine généralement par un atterrissage dur, mais en pratique c’est déjà arrivé, plusieurs fois même, lors des essais forcément, et en ligne.
Dans ce cas, les yeux du pilote seront à 12 mètres de hauteur par rapport au sol.
Le mécanicien navigant égrainait à voix haute les valeurs de la hauteur lues sur le radioaltimètre, (les sondes sont idéalement placées) et avec l’habitude l’équipage savait rien que sur le rythme des hauteurs annoncées, si l’attéro allait être moelleux ou rude.
Pour la précision d’atterrissage les pilotes ont une surveillance très pointue des paramètres, jamais la moindre improvisation, et Concorde pouvaient se piloter au 1/10 de degré près.
Aux dires des pilotes et même pour ceux qui sont passés sur des avions de ligne plus modernes, jamais un avion de ligne n’a eu des commandes de vol électriques aussi précises.
Ce n’est d’ailleurs pas un luxe mais une obligation, car à Mach2, toute imprécision des commandes de vol se paie de suite par de l’inconfort pour les passagers et du vieillissement prématuré de cellule.
Voici une photo d’un siège passager au décollage, l’angle est déjà conséquent !
A l’attéro, forcement, c’est pire.
François
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