Le Canada communique sur sa participation et son implication en tant qu'expert/témoin (et non d'experts accrédités) dans l'enquête qui s'annonce longue et compliquée même si l'Iran fait preuve d'une certaine intention de collaboration transparente (en convoquant les canadiens aux téléchargements des données des enregistreurs par exemple) :
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Un rôle limité des experts canadiens
L'enquête sur le crash d'un Boeing ukrainien avance. Les experts canadiens, dépêchés lundi à Téhéran, auront accès à l'épave et aux boîtes noires de l'appareil, ont indiqué des responsables canadiens.
«Nous ne connaissons pas l'étendue que notre enquête prendra» mais «notre rôle sera très limité» en vertu des règles de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), a reconnu Kathy Fox, présidente du Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada lors d'une conférence de presse. Néanmoins, «il y a des signes laissant entendre que l'Iran va permettre au BST de jouer un rôle plus actif que ce qui est normalement permis», a-t-elle dit.
Deux enquêteurs canadiens du BST étaient attendus lundi soir à Téhéran, et deux autres doivent les rejoindre prochainement, a-t-elle dit. Ils ont été invités par l'Iran, qui mène l'enquête, pour assister au décryptage des boîtes noires du Boeing, qui enregistrent les paramètres techniques du vol et les échanges de l'équipage, a-t-elle précisé.
Les enquêteurs canadiens auront également accès au site de l'accident et pourront assister à la reconstitution de l'épave dans un hangar à proximité. Contrairement à l'Ukraine, les Etats-Unis et la France, qui participeront pleinement à l'enquête au titre de «représentants accrédités», le Canada n'aura qu'un rôle d'«expert» en vertu de l'annexe 13 de l'OACI, a précisé Kathy Fox.