fouvolant
a écrit:
le mec peut être habitué à faire un peu n'importe quoi depuis longtemps, ça passe jusqu'au jour où ça ne passe pas,
ce jours là pas besoin d'être drogué ou fatigué, juste un peu plus en dehors des clous, faut peut être éviter de trouver des excuses à l'inexcusable,
dès le départ ce n'était pas correct en procédure,
"
habitué à faire un peu n'importe quoi":
- Peut-être, d'où sur-confiance ( mais comment a-t-il fait pour ne pas casser d'avion avant... La chance ?
)
- Ou peut-être pas...Du coup déstabilisé par une situation inhabituelle, "
juste un peu plus en dehors des clous" à cause d'une descente tardive. La réaction au début, pleins aérofreins et train sorti était la bonne, mais ensuite ce n'est pas la réaction d'un pilote habitué aux arrivées hautes et rapides...
Sinon il aurait su qu'il valait mieux continuer la réduction de vitesse sous 200 KT pour pouvoir sortir les volets en conf 2, puis 185 KT conf 3 et plonger ensuite pour rattraper ainsi le plan nominal de 3°, l'avion n'aurait pas accéléré configuré ainsi ou peu...
Simplement, ils ont rentré le train
croyant le sortir ( ça peut s'expliquer...) et l'avion dans cette configuration lisse ne pouvait pas décélérer sur une pente de 3°...Et à partir de là ils n'ont plus rien maîtrisé...
Ce qui très peu professionnel et inexcusable, c'est d'avoir fait des actions sans contrôler leur bonne exécution ( positions train, volets...mais malheureusement, ça arrive, sous stress ou fatigue.) et
surtout poursuivi l'approche avec les alarmes!
Et, là je pense que les raisons de l'attitude de l'équipage, sont multiples et complexes.