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15 janvier: Une mission spéciale - vol charter vers les îles Falkland
Demain, samedi, le vol de passagers le plus long de l'histoire de Lufthansa décollera - et en même temps l'un des vols les plus insolites et les plus élaborés La destination: la base militaire de Mount Pleasant (MPN) dans les îles Falkland. Lufthansa utilisera un A350 pour emmener les chercheurs de la station Neumayer III en Antarctique et les équipages du navire de recherche «Polarstern» à la base.
Le vol charter se rend dans l'un des rares endroits au monde à être exempt de coro-na et doit le rester. Dès l'été 2020, Henry Reutel, chef de produit Lufthansa Charter, a reçu une demande de l'Institut Albert Wegener (AWI) de Bremerhaven en Allemagne demandant si Lufthansa pouvait opérer un vol de Hambourg vers les îles Falkland pour faire voler des chercheurs de Neumayer Station III. et les équipages du navire de recherche "Polarstern" en Antarctique pour échanger l'équipe sur place. La raison: la route normale via Cape Town n'est pas réalisable en raison de la situation infectieuse imprévisible en Afrique du Sud. Les préoccupations concernant l’infection à Covid-19 sont élevées. Falkland, comme l'Antarctique, est sans corona et une épidémie exigerait que tous les équipages soient immédiatement expulsés en raison des options de soins médicaux limitées, ce qui rend impossible la poursuite des missions de recherche. Pour cette raison, il y avait beaucoup à planifier pour Thomas Jahn, Fleet Captain Airbus Interkont Munich et de nombreux autres départements et collègues impliqués.
LH 2574 ne décollera que le 1er février avec destination MPN. Avant cela, cependant, une quarantaine de chambre de deux semaines à Bremerhaven est obligatoire - pour l'équipage de Lufthansa, composé de pilotes, de personnel de cabine, de techniciens et d'arrimeurs, et de 91 membres d'équipage AWI. L'A350 chargé est désinfecté à Hambourg, puis scellé de manière à ce qu'il n'y ait «qu'une» manutention minimale (ravitaillement restant, chargement de la cargaison et des bagages, embarquement). L'enregistrement est sans contact pour l'équipage à Hambourg et les contrôleurs de sécurité sont également testés négativement à l'avance.
Afin d'éviter d'éventuelles infections, ils seront à nouveau mis en quarantaine dans leur chambre pendant l'escale. Et tandis que les chercheurs et les équipages du navire poursuivent leur voyage en Antarctique sur le navire de recherche «Polarstern» après deux jours, l'équipe de la Lufthansa rentre à Hambourg le 3 février. À bord seront alors 40 rapatriés du Pôle Sud qui ont passé les mois précédents. à la station de recherche.
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