Citation:
"M092" Comment assurer la surveillance d'un individu qui ne laisserait rien paraître de ses problèmes lors des visites médicales et dans son activité professionnelle... Et tairait sa profession aux praticiens qu'il consulte par ailleurs, un psychiatre par exemple ?
Y-a t-il eu effectivement "cascade de manquements"?
De la compagnie? Du centre d'Expertise Médicale? Du psychiatre? Du...? Des...?
le problème c'est comment concilier le secret médical avec l'information minimum que devraient recevoir l'autorité de tutelle et l'employeur sur l'état de santé particulièrement fragile d'un Pilote de ligne aux lourdes responsabilités !
Bonne question,
Citation:
En conséquence le BEA recommande que :
€ L’AESA définisse les modalités selon lesquelles les règlements européens permettraient aux pilotes d’être déclarés aptes à voler tout en prenant des médicaments antidépresseurs sous surveillance médicale.
Il est évident que le service médical et de psychiatrie devrait avoir de la part de la personne qui consulte son travail, le pilote n'a rien signalé à son employeur.
En transport public, monopilote, c'est une visite médical du personnel navigant tous les 6 mois avec prise de sang jusqu'à une certaine époque.
il est certain que les produits prescrits par le psychiatre auraient été détectés !
Une surveillance médicale aurait du être au minimum prescrite, avec un resserrement des contrôles.
Etc etc...
Lorsque l'on lis çà , "le psychiatre qui suivait le copilote" je pense que la messe est dite en terme de manquements.
Citation:
Conclusions relatives à la période entre décembre 2014 et le jour de l’accident
ˆ le copilote souffrait d’un trouble mental avec des symptômes psychotiques
ˆ des antidépresseurs et des somnifères ont été prescrits au copilote
ˆ le copilote n’a contacté aucun AME
ˆ aucun enregistrement n’a été trouvé indiquant que le copilote a demandé le
soutien de ses pairs
ˆ le copilote a continué de voler comme pilote professionnel transportant
des passagers
ˆ l’état mental du copilote n’a généré aucune préoccupation signalée par les pilotes
ayant volé avec lui
ˆ un médecin privé a renvoyé le copilote vers un psychothérapeute et un psychiatre
un mois avant l’accident et a diagnostiqué une possible psychose deux semaines
avant l’accident
ˆ le psychiatre qui suivait le copilote a prescrit un médicament antidépresseur un
mois avant l’accident, et d’autres antidépresseurs ainsi que des somnifères huit
jours avant l’accident ;
ˆ aucun prestataire de soins n’a fait état de préoccupations aéromédicales
aux autorités ;
ˆ aucune autorité de l’aviation ni autre autorité n’a été informée de l’état mental
du copilote.
Ensuite, si on décide de ne rien faire et que donc tout va bien avec cette architecture de fonctionnement il ne reste plus qu'a s'en remettre aux dieux du ciel...