Citation:
RWMAN a écrit:
... le refroidissement amorcé par la baisse de l’activité solaire en 2010...
Ça veut dire quoi exactement ?
Parce qu'un mec qui disait ça en 2010 -2011, je me dis juste qu'il est gonflé, mais en 2021... Là je dis qu'il faut qu'il arrête la drogue.
2010 est le début du cycle solaire 24 (de 11 ans) particulièrement faible par rapport au précédent.
Si tu n’avais pas le nez tout le temps plongé dans ton bilan carbone tu aurais prêté plus d’attention a l’article que j’ai posté qui raconte la chose suivante.
Comme on sait que les périodes froides ont été associées dans le passé à des phases de basse activité solaire (à ne pas confondre avec l’irradiance solaire qui elle reste à peu près stable) on en déduit que quand les cycles solaires se succèdent en montrant une activité de plus en plus faible (fig 1 A de l’article ; les cycles 22, 23, 24 sont tous les trois en diminution par rapport au précédent, et actuellement nous sommes au début du cycle 25 qui ne semble pas être plus actif que les autres), alors on sait qu’on s’achemine vers une période plus froide. Et comme on est dans le climat et non dans la météo les périodes de réchauffement/refroidissement n’ont pas la régularité d’une horloge, d’autant que les cycles, terrestres ceux là , de 60, 200, 1000 ans se chevauchent parfois, on n’est donc pas à quelques années près.
Quant au relevé de t° de l’UAH tu omets de signaler que 2016 a vu un super El Nino qui entraîne à la hausse les t° mondiales pendant plusieurs années.
Donc la conclusion de l’article cité précédemment me paraît fondée :
Ceci veut dire qu’avec l’évolution à la baisse de l’apport thermique lié à l’activité solaire (Youssef et al., 2009 ; Zharkova et al., 2015 ; Van Vliet, 2020) et des phénomènes El Niño puissants, le refroidissement amorcé par la baisse de l’activité solaire en 2010 va prendre de l’ampleur assez rapidement, comme le montre l’intensité du phénomène La Niña actuel (Fig.5), ce malgré l’inertie thermique de la masse océanique.