Antonio Sena a vécu un véritable calvaire. Le jeudi 28 janvier 2021, ce jeune pilote d'avion Brésilien doit livrer un chargement de diesel dans une mine d'or située au nord du Brésil. Alors qu'il vole au-dessus de la forêt amazonienne, le moteur de son avion arrête de fonctionner : il se voit alors obligé d'atterrir en urgence au milieu de la jungle, tout en évitant de percuter les nombreux arbres de la région. Il envoie un message de détresse à l'aide de sa radio, et réussit à poser son avion au sol en passant au travers d'une petite trouée dans la jungle. Mais il ne savait pas que cet exploit marquait seulement le début de ses pérégrinations,
Le pilote de 36 ans a le réflexe de récupérer quelques objets de survie dans le cockpit de son avion : un couteau, une lampe de poche, des briquets, un téléphone, du pain... Ce geste sera salvateur pour lui, l'appareil s'embrasant peu de temps après qu'il en est sorti. Dans un premier temps, il campe à proximité de la carcasse de son avion, pensant que les secours avaient entendu son appel de détresse et qu'ils le repéreraient plus facilement sur les lieux de l'accident. Malheureusement pour lui, les secours avaient bien entendu son appel mais ne le voyaient pas. Le pilote essaya d'attirer l'attention des avions qui tournaient au-dessus de sa position, en vain. Il s'est donc résolu à marcher à travers la forêt pour trouver de l'aide
Avec le peu de batterie restant sur son téléphone, il cherche des repères géographiques sur son GPS. Il remarque un fleuve, le río Parú, qui court à plus de 90 kilomètres à l'Est de sa position. Il se met à le suivre, en pensant qu'il pourrait trouver des habitations près du cours d'eau. Son périple démarre alors : tous les matins, le pilote marche dans l'immense forêt, puis il se construit un campement de fortune l'après-midi pour y passer la nuit, avec les moyens du bord. Il doit souvent faire face à la faune locale, principalement des groupes de singes qui s'attaquent parfois à ses campements. Mais ces animaux vont aussi le sauver à leur façon : le pilote remarque qu'ils mangent des fruits qu'il ne pensait pas être comestible. Ils deviendront sa principale source d'alimentation, avec l'eau de pluie qu'il récolte pour boire,
Le pilote finit enfin par entendre des bruits d'activité humaine au début du mois de mars : des bruits de tronçonneuse. Il repère des autochtones en train de récolter des noix du Brésil. Le pilote s'est ainsi rendu compte qu'il était parvenu à rejoindre la municipalité d'Almeirim, à 27 kilomètres du lieu de son accident, comme l'indique la chaîne de télévision brésilienne G1. Son périple aura duré 36 jours, durant lesquels il aura perdu 24 kilos. Un hélicoptère de la police n'a pas tardé à venir le récupérer pour le ramener à Santarem, une autre ville située dans la forêt amazonienne, où il habite.

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J'appelle un chat un chat*
*en français dans le texte

J'ai oublié la source :
https://www.ladepeche.fr/2021/03/31/un- ... 461224.php

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J'appelle un chat un chat*
*en français dans le texte

27 km en 36 jours, ca fait pas une super moyenne de vitesse

Sans machette pour se frayer un chemin, ça doit pas être évident..

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Un couteau et des briquets, ça ne suffit pas ?
Même achetés sur l'Amazon(e) ?

Bonjour,

Ayant vécu une douzaine d'années en Guyane et étant allé dans des sites assez reculés... la visibilité en forêt est très vite très affaiblie compte tenu de la hauteur des arbres et de la densité de la végétation... Très vite, on ne voit plus trop où on met les pieds...

Et puis il doit y avoir pas mal de bestioles en tous genres, pas forcément très amicales, dont ces singes ne sont sans doute pas les pires.................. Perso je crois que c'est ce qui m'aurait terrorisée, surtout la nuit (déjà qu'en plein jour on ne les voit pas toujours.......... ). Il lui a fallu une bonne dose de courage, de volonté et de chance aussi!

Au sol, c'est surtout une épaisse couche de végétation qui abrite une faune très diverse et pas toujours très sympathique, genre nids de fourmis rouges, petits serpents assez venimeux, scolopendres, etc.... sans les bonnes chaussures et correctement vêtu... mieux vaut éviter de se promener hors des layons...

Bonjour myr415
J'ai passé 14 jours (1986) en mode survie sur la MANA apres avoir explosé ma pirogue "Saut Ikissi"
Je me suis ramassé a la nage sur une minuscule ile apres avoir pu récupérer une "touque" et rien d'autre j'ai décidé de rester sur place et attendre mes sauveteurs!
J'avais 1 kg de riz, un briquet, un couteau, un hamac, deux boites de sardine.
Les Gendarmes ont finit par me récupérer en hélicoptère!
Danger
Singe non, Jaguar non!
leishmaniose oui, Raie de fleuve oui, Grage grands carreaux oui
Résulat des courses
6 kg en moins et leishmaniose!

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La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent.

Albert Einstein

Bonjour,

j'y ajouterai un hôte assez présent, le serpent corail...

Ce pilote a vraiment eu beaucoup de chance !