La compagnie aérienne Corsair International a pris possession du premier des cinq Airbus A330-900 attendus d’ici 2022, son premier vol commercial étant prévu le 15 avril entre Paris et la Guadeloupe.
Deuxième opérateur français de l’A330neo après Aircalin, la compagnie basée à l’aéroport de Paris-Orly a accueilli le 31 mars 2021 à Toulouse son premier A330-900, immatriculé F-HRNB et pris en leasing chez Avolon. Corsair expliquait hier qu’elle poursuit ainsi le renouvellement de sa flotte, « malgré la crise sanitaire inédite qui impacte sévèrement le transport aérien », la réception des cinq A330neo attendus devant lui permettre en juin 2022 de disposer de neuf Airbus « avec un âge moyen de 5 ans, une des plus jeunes flottes du marché ». Elle opère actuellement un A330-200 de 302 places, et quatre A330-300 de 306 ou 352 places.
La cabine de l’A330-900 « qui est la moins bruyante de sa catégorie » est configurée pour accueillir 352 passagers, avec 20 sièges en classe Affaires, 21 en Premium et 311 en Economie (dont 33 sièges en Eco+). Concernant la connectivité, les voyageurs auront accès au wifi à bord avec 4 packs pour répondre aux besoins de tous les clients : du messaging, au surf en passant par l’accès mail. Le F-HRNB effectuera son premier vol commercial le 15 avril entre Orly et l’aéroport de Pointe à Pitre-Guadeloupe Pôle Caraïbes ; « c’est à cette occasion que la présentation complète de la cabine sera dévoilée », précise Corsair.
Corsair rappelle en outre qu’elle est compagnie de lancement de cette version de l’A330neo, dont la MTOW (poids maximal au décollage) a été portée à 251 tonnes. La modification a permis à Airbus d’augmenter la portée de 650 milles nautiques – ou six tonnes de charge utile supplémentaires – par rapport à la version de 242 tonnes, pour atteindre jusqu’à 7200 mn (13.400 km). Un rayon d’action « parfaitement adapté au réseau de Corsair en particulier à l’océan Indien », souligne la compagnie aérienne. Grâce aux moteurs Trent 7000 de Rolls-Royce « qui assurent une réduction du niveau sonore (beaucoup plus faible que sur les appareils ancienne génération, -6 décibels), de carburant et des émissions carbonées », quelque 94.000 tonnes de CO2 seront « économisées » par avion chaque année, soit 281.704 kg de CO2 par siège.