Citation:
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« en radiatif, les transferts thermiques ne peuvent aller que du plus chaud au plus froid »
Cela veut dire, Delrieu, que les rayonnements ne choisissent pas leur cible mais qu’il n’y a transfert de chaleur que quand la cible est plus froide.
Eh bien non, il y a transfert de chaleur dans les 2 sens. Juste un sens qui est plus grand que l'autre. Dès qu'il y a rayonnement thermique, il y a transfert de chaleur. Dire qu'il n'y a transfert de chaleur que dans un sens est une simplification... une vue de l'esprit.
Ce transfert thermique est un solde alors formulons ça autrement. Ce solde il est imputable à qui ? A la source la plus chaude ou la plus froide ? Pour parler concrètement dans l’échange de rayonnements Soleil/Terre le transfert thermique (le solde donc) est il le fait du Soleil ou de la Terre ?
En langage courant on est donc fondé, comme le fait Moranne, de parler d’aller du plus chaud au plus froid.
Citation:
« Ben oui c'est justement ça l'effet de serre. L'atmosphère retient de l'énergie. Cette énergie arrive sous forme de lumière visible pour laquelle l'atmosphère est transparente (donc ça rentre), et comme tu le dis, à la sortie, sous forme d'infrarouges, c'est en partie retenu. Et si tu retiens de l'énergie... Ben tu chauffes. »
L’énergie arrive sous forme d’UV dont la plus grande partie est retenue par l’Ozone mais pas en totalité sinon nous n’aurions pas besoin de crème solaire. Sous forme de rayonnement visible et d’infra rouge (du proche infra rouge mais très peu). La terre elle réémet dans l’infrarouge thermique ou lointain. Et celui ci est bloqué par l’air c’est à dire essentiellement de l’azote et de l’oxygène et de façon très anecdotique par du CO² (0,04 % c’est rien).
Y a t il effet de serre ? Non, pas au sens ou l’entend le Giec !
Pour 2 raisons :
D’une part parce que ce n’est pas l’oeuvre du CO² mais de l’air.
D’autre part parce que cette chaleur est évacuée très rapidement (quelques heures) essentiellement par la vapeur d’eau. Aucune accumulation de chaleur imputable à une émission de rayonnement par du CO²*, c’est à dire aucun effet de serre au sens du Giec.
Citation:
« L'effet de serre du CO2 se fait dans les hautes couches de l'atmosphère, déjà dit un million de fois ici. »
Tu l’as dit un million de fois à quelle altitude ? Parce que si c’est 10/12 kilomètres. On est encore dans les couches denses de l’atmosphère à ce moment là le CO² ne peut rien émettre. La haute altitude (au sens de Genskens) c’est 80 à 100 kilomètres là ou une émission de rayonnement par le CO² n’a aucune incidence sur le climat.
Citation:
On attend le prix Nobel pour tes copains Geuskens et Hadrien qui affirment les prendre en défaut. Mais ça risque de tarder
La réfutation, par les experts auto proclamés, de l’impossibilité d’émission d’un rayonnement par le CO² dans les couches denses de l’atmosphère risque de se faire attendre encore plus longtemps à mon avis.
J’ai bien lu le compte rendu des expériences, mais voici la formulation d’Hadrien :
La surface la plus chaude émet un flux net de chaleur proportionnel à la différence de t° des deux surfaces, vers la surface la plus froide qui l’absorbe. Suivent un certain nombre de formules que je ne reproduirait pas ici. Il est en désaccord avec ta formulation : « il y a transfert de chaleur dans les 2 sens » je le cite : « Les auteurs des diagrammes (donc le Giec) représentent sur leur dessin une propagation bidirectionnelle des rayonnements (déjà réfutée par Fourier en 1827).
Comme cela ne change rien au résultat je n’entrerai pas dans la polémique.
En résumé :
Le changement d’avis de Moranne au sujet du gradient thermiques gravitationnel ne remet nullement en cause l’impossibilité de l’effet de serre radiatif (celui du Giec) puisque l’équilibre thermique de la terre est réalisé au jour le jour par l’action thermorégulatrice de la vapeur d’eau.
* A noter que l’énergie stockée par le CO² dans les basses couches de l’atmosphère est cédée par chocs aux molécules d’azote et d’oxygène et que cette énergie se trouve évacuée, comme le reste, par la vapeur d’eau. Mais c’est de toute façon marginal.