".....Les données collectées ne servent pas uniquement à la recherche scientifique. Ainsi, étant donné l’intérêt évident de ce réseau de capteurs pour détecter le passage d’éventuels sous-marins, elles sont d’abord communiquées à l’Institut de recherche de la Défense norvégienne [FFI – Forsvarets Forsknings Institutt], qui les « expurge » de toute information sensible avant de les renvoyer à l’IMR.
La surveillance des mouvements sous-marins – en particulier ceux de la Flotte russe du Nord – en mer de Norvège est importante dans la mesure où cette région jouxte le passage dit GIUK [Groenland – Islande – Royaume-Uni], lequel est stratégique pour l’approvisionnement entre l’Amérique du Nord et l’Europe...."
https://loveocean.no/about-love
En même temps, poser un cable en eaux internationales a des fins d'espionnage, ça peut en "irriter" certains, c'est de bonne guerre.. On ne doit pas être les derniers à espionner d'autres cables.
Un article interessant:
Coexistence pacifique dans l’Arctique ? La Russie, la Norvège et l’archipel du Svalbard:
https://www.frstrategie.org/publication ... lbard-2018A propos des épaves en eaux internationales, ce n'est pas si simple visiblement, ici l'exemple du Mont Louis, navire français qui avait sombré devant la Belgique mais en dehors des eaux territoriales belge dans les années 1980, je ne sais pas comment ça a évolué depuis au niveau La Convention de Montego-Bay, les russes avaient tenté de faire passer un amendement:
"Ainsi, jamais les quatre conventions de Genève de 1958 sur le droit de
la mer ne mentionnent-elles les épaves. Elles ne donnent aucune solution
permettant de régler les questions pourtant courantes et très classiques,
de savoir si la juridiction exclusive de l’Etat du pavillon du navire est maintenue
sur l’épave du navire, ou si un navire de guerre qui a coulé conserve son
immunité totale. La récente convention de Montego-Bay sur le droit de
la mer, du 10 décembre 1982, n’envisage pas non plus ces questions.
Un amendement proposé par l’U.R.S.S. à la IIIe Conférence sur le droit de la
mer, a été rejeté, qui prévoyait que « the sunk ships and aircrafts, as well
as their equipment and cargo on board may be salvaged only by the flag
State or with the flag State’s consent » ( les navires et les aéronefs coulés, ainsi que leur équipement et leur cargaison à bord, ne peuvent être sauvés que par l'État du pavillon ou avec le consentement de ce dernier.).
5. La Convention de Montego-Bay établit un régime particulier, aux
articles 149 et 303 (9), pour les objets archéologiques et historiques. Certaines
épaves anciennes de navire paraissent bien pouvoir en relever. Mais la
Convention, non encore en vigueur, se contente en définitive de prévoir,
d’une part, une obligation de protection de ces biens et, d’autre part, une
extension de la juridiction de l’Etat côtier à l’égard des objets archéologiques
trouvés dans sa zone contiguë. Pour le reste, elle n’entend porter aucune
atteinte aux droits des propriétaires identifiables, au droit de récupérer
des épaves et aux règles de droit maritime......."
C'est une question interessante.
http://rbdi.bruylant.be/public/modele/r ... tarkle.pdfAprès, on est en présence ici dans ce cas d'une épave militaire sensible, ça doit être un peu la loi de la jungle comme dit plus haut.