Des policiers de la PAF d'Hendaye reconduisaient le 31 janvier dernier un homme à bord d'un vol Air France Paris- Dakar lorsqu'on leur a demandé de l'aide afin de maîtriser un individu "possédé" qui voulait rentrer dans le cockpit. Ils sont alors intervenus afin de maîtriser l'agitateur qui cognait violemment la porte du cockpit, peu avant avant l'arrivée à destination.

D’après nos informations, ils ont été alertés par un personnel de bord environ 20 minutes avant l’atterrissage de l'appareil d’Air France à Dakar. En effet, une hôtesse de l’air leur a expliqué qu’un homme particulièrement agressif était en train d’essayer d’accéder au cockpit en tapant violemment sur la porte.

Deux des trois policies qui réalisaient une escorte pour la reconduite à la frontière d’une personne,
se sont donc rapidement rendus à l’avant de l’avion qui transportait plus de 350 passagers. Il ont alors découvert le forcené en pleine « crise de démence » et demandant « l’arrêt de l’avion ». C’est alors qu’une violente bagarre a débuté entre les deux fonctionnaires et l’homme. Après de longues minutes de rixe, les policiers ont finalement réussi à menotter l’individu et lui ont bloqué les jambes avec des bandes de scratch.

L’avion a finalement pu atterrir sans encombre et le forcené a été pris en charge par les forces de l’ordre une fois arrivé à l’aéroport. Malgré l’inquiétude qui régnait à bord durant toute la phase d’atterrissage de l’avion, les policiers ont été félicités par le personnel de bord et les passagers qui ont pu regagner l’aéroport de Dakar sans aucun problème.

Un avion de la compagnie American Airlines, à destination de Chicago, a dû retourner à son aéroport de départ, dans l’État américain du Nouveau-Mexique, après que l’un de ses passagers a tenté d’ouvrir la porte en plein vol, ont rapporté les médias américains, relaie l’AFP.

Une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux et dans les médias depuis mardi 20 février 2024 montre d’autres passagers empêchant l’homme d’ouvrir la poignée d’une des portes de sortie.

L’avion, qui a décollé de la ville d’Albuquerque, dans le sud-ouest du pays, avait presque atteint les 8 000 mètres d’altitude avant de rebrousser chemin, selon les données de suivi des vols.

« Le vol 1 219 d’American Airlines est revenu sans encombre à l’aéroport international Sunport d’Albuquerque, dans le Nouveau-Mexique, vers 14 h 40 heure locale (21 h 40 GMT), mardi 20 février, après que l’équipage a signalé une perturbation venant d’un passager », a déclaré sur son site l’Agence américaine de régulation de l’aviation civile (FAA). « La FAA mène une enquête », a-t-elle ajouté, sans donner plus d’informations sur l’incident.

Interrogé par la chaîne ABC, Blaze Ward, un des passagers, a affirmé que l’homme « avait déjà abaissé le mécanisme de sécurité et avait les deux mains sur le levier ». « C’était un mec costaud et il l’avait déjà bien tiré et je ne sais pas si vous pouvez l’entendre mais il y avait une différence de pression, comme un sifflement », a-t-il rapporté.

Chaque année, l'équipage d'Emirates suit une formation de taekwondo pour apprendre à retenir efficacement les passagers dans de telles situations.

C'est amusant, c'est le personnel de la business qui est formé pour maitriser les abrutis.

Un vol Ryanair reliant Agadir à Londres a été contraint de se dérouter le 3 juillet pour un atterrissage d’urgence à Marrakech après qu’une violente bagarre a éclaté entre passagers.

Le vol RUK3034 était à destination de l’aéroport de Stansted lorsqu’une violente altercation concernant la disposition des sièges a éclaté à peine 36 minutes après le début du vol de quatre heures. Selon des témoins oculaires, l’interaction tendue couvait depuis l’embarquement. Un homme d’une vingtaine d’années aurait demandé à échanger sa place avec une mère, assise à côté de sa propre fille, pour s’asseoir à côté de sa femme et de ses jeunes enfants. Après le refus de la femme et le décollage de l’avion, les menaces persistantes de l’homme ont incité le mari de la passagère à défendre sa femme.

Selon des témoignages recueillis par The Sun, tout a dégénéré en bagarre générale, les amis d’une famille aidant leurs soutiens, d’autres passagers venant à la rescousse de l’autre partie. Au cours de l’altercation en plein combat, un autre passager est tombé malade et a dû être soigné avec de l’oxygène à 30 000 pieds.

Le personnel de cabine de Ryanair, s’il a tenté d’intervenir, n’a pas pu calmer l’hystérie et les pilotes ont décidé de se dérouter en urgence vers Marrakech. La police marocaine a accueilli l’avion sur le tarmac et a expulsé neuf passagers impliqués dans la bagarre en plein vol.

Mais ce n’était pas fini pour les passagers rescapés. Le vol, qui comptait au départ environ 200 passagers à bord, a été retardé durant la nuit car l’équipage avait atteint son nombre maximum d’heures de vol. Après une nouvelle annulation jeudi matin, les passagers ont poursuivi leur voyage vers Stansted le lendemain soir (4 juillet).

Un porte-parole de Ryanair a confirmé l’incident, apportant même des précisions supplémentaires : « Ce vol d’Agadir à Londres Stansted (3 juillet) a été dérouté vers Marrakech après qu’un petit groupe de passagers soit devenu perturbateur, et alors qu’en même temps, un autre passager est tombé malade à bord. L’équipage a appelé à l’avance l’assistance médicale et policière, qui a accueilli l’avion à son arrivée à Marrakech. Le petit groupe de passagers perturbateurs a ensuite été évacué de l’avion par la gendarmerie de l’aéroport. Le passager tombé malade a reçu de l’oxygène à bord avant d’être soigné par les médecins de l’aéroport, qui ont déterminé qu’il n’était pas apte à voler. Ce passager a refusé de débarquer et s’est montré injurieux envers l’équipage et a également été expulsé de l’avion par la gendarmerie de l’aéroport. Comme il a fallu près de deux heures au total pour traiter et décharger ces passagers perturbateurs, l’équipage a atteint ses heures de vol autorisées et le vol a été retardé du jour au lendemain. Les passagers concernés ont bénéficié d’un hébergement pour la nuit et d’un transport vers/depuis l’aéroport. Ce vol est parti pour Londres le lendemain (4 juillet). »

Un vol d’United Airlines en provenance du sud de la Floride a été contraint d’effectuer un atterrissage d’urgence après qu’un passager a mordu un agent de bord et crié des injures aux autres passagers.

Le vol United 762 se dirigeait vers Newark, dans le New Jersey, après avoir décollé de l’aéroport international de Miami mardi. Une vidéo sur les réseaux sociaux montre une situation tendue où une femme crie après les autres passagers du Boeing 737 MAX. Les agents de bord ont tenté de désamorcer la situation et d’attacher la femme. C’est alors que la femme a mordu l’épaule de l’agent de bord, lui arrachant un morceau de son uniforme. Une autre vidéo enregistrée sur un téléphone portable montre la femme immobilisée mais continuant à crier des injures aux autres passagers.

La femme a continué à se déchaîner contre les passagers et à accuser l’équipage de conduite d’avoir des « problèmes d’attitude ». L’avion a été contraint d’effectuer un atterrissage d’urgence à l’aéroport international d’Orlando, où les autorités l’attendaient à la porte d’embarquement.

La femme a été expulsée et l’équipage de conduite a été remplacé par un nouvel équipage. L’atterrissage d’urgence a retardé le vol de trois heures et demie.

United Airlines a confirmé l’incident dans un communiqué : « Le vol United 762 reliant Miami à Newark s’est arrêté à Orlando mardi soir après qu’une passagère soit devenue agressive et perturbatrice. Nos agents de bord ont travaillé pour désamorcer la situation et protéger les autres clients. Après l’atterrissage à Orlando, les forces de l’ordre l’ont interceptée et la passagère a été expulsée. Nous sommes reconnaissants envers notre équipe pour son professionnalisme et pour avoir veillé à la sécurité de nos clients et de leurs collègues ».