Bonjour

ca fait longtemps que je n'ai pas posté ici, mais je continue de lire les contributions, merci pour ca!!

ca fait aussi longtemps que je n'ai pas fait de vol long courrier. A cause de ma peur et du COVID qui a changé certaines habitudes dans mon travail.

Je pars en Colombie (BOGOTA) le 3 juin prochain, via Paris. Je sais qu'il est trop tôt pour un avis météo, mais si quelqu'un peut me donner un idée avant mon départ ce serait super.

Je précise que j'ai beaucoup moins peur qu'avant (sur les court et moyen courriers) grâce à ce forum. Mais les orages continuent de me terroriser car je ne comprends pas bien le fonctionnement des radars météos et j'ai trop lu sur le risque cumulonimbus dans l'aviation.

Une question ou plutôt scénario catastrophe me taraude: dans le cas d'un "mur" d'orages avec des trous dans lesquels on peut se "faufiler", comment ca se passe si par exemple décision est prise de passer entre deux grains qui sont espacés de XXX kilomètres, mais que malgré l'anticipation du sens et la force du vent par l'équipage pour décider de passer "entre" au lieu de contourner le systeme en entier, les orages se rapprochent + vite que prévu l'un de l'autre et que l'avion se retrouve pris en "sandwich" entre deux cumulonimbus sans possibilité de contourner ou de monter?! Est ce que ce scénario est plausible?

Autre question: l'A350 (l'avion utilisé pour le vol que je prendrai) peut il aller à une hauteur suffisante pour éviter bcp d'orages (+ que par exemple son équivalent chez Boeing?)

Merci... Shine

Hello,

Je réponds à tes deux questions:
- les orages qui se rapprochent : ils subissent tous les deux le même vent et se déplacent donc dans le même sens. Et même si ce rapprochement était dû à un développement de chaque orage, le « trou » ne vas pas se refermer aussi rapidement. Enfin, en cas de développement inattendu, rien n’empêche de partir à 90° et de longer le développement orageux. En Afrique, il m’est ainsi arrivé de longer un système orageux sur 300 Km, perpendiculairement à la route.

- L’airbus vole certes plus haut (en général 4000 pieds plus haut qu’un B777, mais pas assez pour éviter les orages par le haut.´Pour cela, il te faudrait prendre certains jets d’affaire, et encore…

Le Gulfstrean G650ER pourrait faire l’affaire, avec son plafond opérationnel de 51 000 pieds.
Prix: environ 65 000 000 $.

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Il vaut mieux être par terre et souhaiter être en l'air que le contraire.
Variante: il vaut mieux un beau port de tête que le contraire.

En passant au-dessus d'un orage, on risque de se retrouver entre le marteau et l'enclume !

Merci beaucoup Korejou ! C'est rassurant.

Concernant la météo de demain

... Comment dire... Full orages partout sur les trois dernières heures de vol d'après Turbli et les cartes aériennes... Va falloir slalomer + éviter les montagnes. Argggggggg

Eviter les montagnes devrait être le plus facile... Pour les orages, Slalom ou contournement complet, ça doit être prévu...

Que serait le vol sans un petit slalom? Non mais, je vous le demande…
Allez, zou, on se l’évite du côté du vent, tout comme dans les livres…

Et juste après, il y en avait d’autres, là, c’est juste l’amuse bouche!



Et pour faire descendre la pression, une autre image, hier, au-dessus du Canada. Quand les aurores boréales embrassent le soleil qui se couche…

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Il vaut mieux être par terre et souhaiter être en l'air que le contraire.
Variante: il vaut mieux un beau port de tête que le contraire.

Bonjour merci à tout le monde pour les réponses

Petit retour d'expérience : air France, wow le service et l'aide apportée par les PNC et les pilotes pour ma peur. Tellement pros... J'ai même eu droit à quelques minutes dans le cockpit de l'A350 en vol et des explications en live sur le plafond de sustenation et variations d'altitude et vitesse en cas de turbulence qui me faisait peur ! J'ai plus peur de ça maintenant. Et sur les orages ça va un peu mieux aussi.

Vol globalement très très tranquille et je dois dire que l'A350 met vraiment en confiance. Même si je sais qu'il vaut mieux un avion plus vieux dont on a tiré tout plein de leçons qu'un avion tout neuf...Mais pour les phobiques qui ont du mal à lâcher le contrôle comme moi, les caméras sont vraiment un énorme +: voir ce qu'il y a devant l'avion et voir en même temps l'avion rester "à plat" pendant les turbulences est tellement rassurant...

Dommage, pour le retour ce sera Boeing... Sans caméra je crois. Et de nuit... Et KLM.

Maintenant il me reste une peur qui ne me lâche plus et qui m'a rendu folle pendant le vol pourtant si tranquille. Et malheureusement aucun pilote jusau' a maintenant ne peut me rassurer... Le FEU (+ AU MILIEU DE L'OCÉAN) . En gros ce que me répondent les pilotes c'est "on aime pas ça du tout" et "on a un protocole très strict d'atterrir des que possible ou que possible et chercher la source" mais ils disent tous que il y a très peu de temps dispo pour trouver la source avant que le feu soit hors de contrôle si la source n'est pas trouvée ce qui peut arriver.

Donc mes questions :

- comment est la prévention d'incendie à bord lié aux systemes électriques (type Swiss air ?)

- l'amerissage d'un gros porteur en océan : réalité ou théorie uniquement ?

Merci !!!!!

J’essaie de te répondre prochainement. Simplement, la réponse sera (forcément) détaillée et donc un peu longue. Il faut que je trouve le temps pour cela.
Déjà, commence par retenir que, comme pour tout accident aéronautique, des corrections ont été faites depuis le vol Swissair. Ainsi que des procédures nouvelles.

La suite pour bientôt, dès que mon planning de vol sera moins dense.

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Il vaut mieux être par terre et souhaiter être en l'air que le contraire.
Variante: il vaut mieux un beau port de tête que le contraire.