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Sam 01 Sep 2018 10:40

 Tours : 2 Alphajet assistent un avion civil en difficulté
MessagePosté: Sam 01 Sep 2018 10:40 
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Commandant des Nuages
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Inscription: Lun 30 Juil 2007 21:42
Le mercredi 29 août 2018, deux Alphajet de la base aérienne 705 de Tours se sont portés au secours d’un avion civil en difficulté. Retour sur 40 minutes intenses et déterminantes.

Citation:
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À 13h20 heure locale, le centre national des opérations aériennes reçoit un appel de l’approche de Tours lui signalant qu’elle a en contact radio un DR400 en difficulté à proximité d’Amboise. Les deux personnes à bord se rendaient à Loudun. Le pilote est perdu et désorienté au-dessus de la couche nuageuse avec seulement vingt minutes d’autonomie. Non qualifié pour le vol aux instruments, il n’a aucune possibilité de descendre sous les nuages.

Sur ordre de la haute autorité de défense aérienne, une patrouille de deux Alphajet qui s’apprêtait à décoller de Tours pour une mission d’instruction est chargée de porter assistance au DR400. Les deux Alphajet se sont séparés : tandis que le leader rassemblait le DR400, le numéro deux inspectait la zone à la recherche d’une fenêtre météo favorable pour percer la couche.

Le commandant Benjamin et le capitaine Romain, pilotes expérimentés de défense aérienne, ont qualifié la mission de « [un] vrai défi ! Nous avons peu d’options pour aider le pilote en difficulté et nous sommes contraints par le temps. » Après avoir décollé sereinement, ils se rendent rapidement compte « qu’une seule solution est envisageable : nous devons nous mettre en patrouille serrée sur le DR400 et guider par la voix le pilote à la radio » (NDLR : en patrouille serrée, l’Alphajet, équipé d’instruments de vol sans visibilité, peut ainsi surveiller l’attitude avion du DR400 pendant le vol dans les nuages, lui évitant de se retrouver dans une position périlleuse).

Au vu de la météo défavorable sur toute la zone et de la faible autonomie restante, il est finalement décidé de percer sur le terrain de Tours. La traversée de la couche (entre 4000 et 500 pieds) est particulièrement difficile, le pilote du DR400, très stressé, ayant du mal à stabiliser ses éléments.

Après une descente de plus de 3000 pieds de couche et avec seulement quelques minutes d’autonomie, le DR400 retrouve la vue du sol et se pose sans encombre sur la piste d’atterrissage de Tours. Soulagés et contents d’avoir porté secours au pilote et à son passager, le commandant Benjamin et le capitaine Romain ont réalisé ce vol grâce à un « vrai travail d’équipe ».

24h/24 et 7j/7, l’Armée de l’air veille depuis le ciel à la protection des Français sur le territoire national.

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https://www.defense.gouv.fr/air/actus-a ... difficulte

_________________
Il vaut mieux se taire et passer pour un <bip> plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute à ce sujet . (Pierre Desproges)


  
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Sam 01 Sep 2018 21:19

 Re: Tours : 2 Alphajet assistent un avion civil en difficulté
MessagePosté: Sam 01 Sep 2018 21:19 
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Pilote de Funiculaire
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Inscription: Sam 07 Juin 2014 13:58
Le récit des pilotes : https://www.facebook.com/12372221770763 ... 663257470/


---

Il y a à peine plus d’un mois, j’accomplissais mon dernier vol sur Mirage 2000-5 au Groupe de Chasse 1/2 Cigognes basé à Luxeuil. Depuis quelques semaines, me voilà à Tours pour tenir mon rôle d’instructeur à l’école de l’aviation de Chasse (EAC), dans un cycle normal de la carrière d’un chasseur. Mais avant d’enseigner, je dois apprendre et ce mercredi 29 août, je suis programmé pour un vol en place arrière dans le cadre de mon cursus de formation au métier de moniteur. Je dois savoir piloter l’Alphajet depuis la place arrière et accomplir toutes les tâches nécessaires à la bonne réalisation d’un vol d’instruction. Mon commandant de bord est Ben, le second de l’EAC et un vieux briscard de la défense aérienne, comme moi. A nos côtés, un autre binôme identique fait partie de la mission.
Alors que nous nous préparons à partir, nous sommes prévenus au point de manœuvre qu’un avion de tourisme est en détresse. Stand by, nous dit la tour. Nous patientons, convaincus qu’il s’agit d’un civil qui arrive pour se poser sur la base. Le temps passe sans que rien ne se produise, nous sommes totalement ignorants de ce qui se trame par ailleurs. Au bout de quelques minutes, le contrôle revient vers nous et annonce qu’il s’agit d’un avion de tourisme du type DR400 avec deux personnes à bord. Il est perdu au-dessus de la couche nuageuse et le pilote n’est pas formé au vol sans visibilité (VSV). Pour le CNOA (centre national des opérations aériennes), nous sommes les plus proches pour intervenir puisqu'il se trouve à une quinzaine de milles nautiques (27 km) à l’est de la base. Après avoir vérifié que nous sommes aptes MASA (mesures actives de sûreté aérienne), la tour annule notre plan de vol initial et nous déclenche sur la mission d’assistance.
A ce stade, notre numéro 2 nous abandonne pour rejoindre le parking tandis que nous décollons sous la direction du contrôle tourangeau, Ben aux commandes en place avant. Nous montons rapidement vers 7000/8000 pieds (environ 2500 m), toujours guidés par Tours qui nous fournit les relèvements à notre demande. A vrai dire, nous sommes assez sereins à cet instant. Pour Ben et moi, il s’agit d’une nouvelle intervention MASA comme nous en avons réalisé de nombreuses, certes en grande majorité fictives, mais toujours formatives. Nous sommes confiants et capables de gérer des situations complexes, notre expérience joue pour nous.
Nous allons vite déchanter.
Arrivés sur zone, nous repérons rapidement le DR400 dans le secteur d’Amboise. Nous prenons contact avec l’avion en détresse sur la fréquence dédiée et, effectivement, le pilote commence à montrer quelques signes de panique. D’un ton calme et volontairement apaisé, nous réunissons toute l’information possible pour nous faire une idée de la situation, ce que dans notre jargon nous appelons la SA (situational awareness). Ben engage la conversation et je reste un peu en retrait, prêt à assister, attentif à ce qui se passe autour de nous. Je constate rapidement que la couche est uniforme et qu’à perte de vue et à cette altitude, aucune trouée n’est visible. J’en fais part à Ben et je lui propose de faire venir notre n°2 pour élargir la recherche d’un passage. Ben acquiesce et contacte Tours pour soumettre cette solution car nous ne pouvons pas rompre le contact visuel avec le DR400. Celui-ci a d’ailleurs des difficultés pour nous voir et s’en inquiète à la radio. Ben le tranquillise en lui disant que si lui ne nous voit pas, nous ne le quittons pas des yeux. Il glane autant d’infos que possible sur sa situation. Dans le vase clos de notre cockpit, nous échangeons sur nos options et nous nous posons à haute voix toutes les questions qui nécessitent une réponse. C’est un travail d’équipe, une synergie nécessaire et salutaire. Nous observons que le civil est inquiet, nerveux, mais qui ne le serait pas dans cette situation ?
Entre-temps, grâce au contrôle efficace de Tours, notre n°2 est monté au FL150 pour voir si, de là-haut, des trouées sont visibles. Peine perdue car, de notre côté, la crise s’amplifie. Au détour de notre conversation, Ben s’informe de l’état de son carburant :
– J’ai encore un quart à gauche et un quart à droite, répond-t-il.
« Ok, mais ça correspond à quelle autonomie ? »
– Peut-être vingt minutes.
En place arrière, crayon en main, j’effectue quelques rapides calculs que je partage avec Ben. Ça se complique car même si notre ailier trouve quelque chose, à la vitesse où notre naufragé se traîne, il sera à sec avant d’avoir posé les roues quelque part. La décision s’impose, pas le choix. Par l’intercom, je fais part à Ben de l’unique option disponible, qu’aucun de nous n’avait osé formuler jusque là : on doit le ramener en PS (patrouille serrée) à Tours en perçant à travers la couche. Tu vois une autre option ? Ben est d’accord avec moi, c’est soit ça, soit une mort certaine pour les deux malheureux. Seulement voilà, plusieurs problèmes se posent, qu’il va falloir solutionner dans l’ordre et c’est encore une fois en équipe que nous trouvons les réponses.
Notre premier souci n’est pas le moindre, car nous devons être sûrs de pouvoir rester en PS sur le DR400. Ben demande au civil quelle vitesse max il pense pouvoir nous donner. 200 km/h. De notre côté, notre Alphajet peut voler à 100 nœuds (180 km/h) avec pleins volets et les AF (aérofreins) pour garder un peu de réponse aux moteurs. Ben s’approche du petit avion de tourisme pour faire un essai de PS et nous constatons qu’il parvient à rester en place. Cochez une solution.
Notre deuxième problème tenait au vario (vitesse de descente) que pouvait afficher le DR400. Le civil nous assure qu’il peut tenir 600/700 pieds par minute (200-230 mètres). Ok, pour traverser une couche qui doit faire dans les 3000 pieds, ça nous donne environ cinq minutes de VSV. Cochez soluce numéro deux.
Reste le dernier point et pas le moins important : comment amener à travers une couche solide un pilote qui n’a pas d’expérience dans ce domaine ? Le risque est important de le voir dévier de sa trajectoire, se désorienter, perdre le contrôle et s’écraser quelque part. C’est là que notre travail d’équipe prend toute son importance. Ben n’a qu’un rôle ici et un qui va lui occuper des cases et toutes ses mains. Il devra tenir une PS à deux mètres d’un DR400 à 100 nœuds à travers une couche pendant cinq minutes, sachant que notre égaré ne va probablement pas avoir une trajectoire très rectiligne ni forcément stable. A moi incombe la radio et le rôle de navigateur, presque de négociateur tant je dois parler, corriger et apaiser le civil.
Doucement, avec l’aide de Tours, nous préparons notre géométrie de descente pour nous présenter dans l’axe de la piste, à environ 15 nautiques et, vario de 600 ft affichés, nous entamons la percée. Dire que c’était un challenge serait un euphémisme. Devant, Ben avait une énorme pression car s’il perdait de vue notre égaré, s’en était finit de leurs chances de survie. On ne se l’avoue pas, il ne le déclame pas, la pensée n’est peut-être même pas formalisée, mais on sait qu’on doit être au minimum impeccables. La vie de deux personnes se résumait à la capacité de Ben à rester rivé dans l’aile du DR400, à deux mètres à peine de lui, dans un air cahoteux. De mon côté, sans cesse, je guidais notre attelage par la voix : « un peu à gauche... revenez doucement à droite... dégauchissez... les ailes à plat... c’est bien le vario... à plat les ailes, voilàà... ». Le civil était concentré sur ses commandes, je le voyais fermement accroché à son manche à balai tandis que son épouse nous jetait de très fréquents coups d’œil, comme si notre présence fidèle la rassurait un peu. Ce fut difficile et je dois dire que si j’avais du intervenir seul, jamais je n’y serai parvenu. Nous n’étions pas assez de deux pour accomplir cette tâche et, heureusement, nous pilotions un Alphajet. En 2000-5, un pilote seul n’aurait pu réussir. Nous avons partagé les tâches, utilisant notre expérience et nos savoirs-faire acquis et c’est avec un certain soulagement que nous avons traversé cette couche. A un certain moment, nous avions dévié de 70° par rapport à notre axe de présentation et, lentement, doucement, précautionneusement, nous avions réussi à regagner une partie du décalage. En émergeant des nuages, nous étions en vue de la piste, légèrement en travers, mais rien qui ne soit rattrapable. Par la voix, toujours rassurant, j’ai invité le DR400 à se poser, pas de problèmes, à votre main, il y a de la place, vous êtes en sécurité maintenant.
Une mission anodine s’était transformée en un vol décisif pour éviter un drame. Je pourrais dire que nous avons juste fait notre travail, mais ce serait d’un style pompier peu seyant. Je suis militaire, tout comme Ben. Nous sommes là pour défendre la Nation et porter le feu là où la République l’exige, c’est vrai. Mais jamais on ne se sent aussi vivants, aussi connectés à ceux que nous protégeons que le jour où nous portons assistance et évitons un drame. C’est aussi ça, notre métier, et c’est notre entraînement qui nous permet de répondre avec succès à de tels défis.
A la Chasse !

Rom’s
École de l’aviation de Chasse

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Sam 01 Sep 2018 22:03

 Re: Tours : 2 Alphajet assistent un avion civil en difficulté
MessagePosté: Sam 01 Sep 2018 22:03 
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Gonfleur d'Hélice
Gonfleur d'Hélice
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Inscription: Mer 03 Juin 2009 18:09
Localisation: Région Parisienne et (surtout !) Drôme Provençale
Merci Eagle34 pour le transfert.
Sacré récit, que j'ai dévoré... Ils doivent à leurs anges gardiens une fière chandelle !
Pas de souci pour aligner la vitesse d'un Alphajet avec celle d'un DR400 ? Et puis... deux mètres, ce n'est pas la Patrouille de France, chapeau !


  
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Sam 01 Sep 2018 23:24

 Re: Tours : 2 Alphajet assistent un avion civil en difficulté
MessagePosté: Sam 01 Sep 2018 23:24 
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Commandant des Nuages
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Inscription: Mar 29 Jan 2008 11:51
Bigre, tenir en patrouille à 2 mètres, c'était chaud !

Vu la difficulté à percer la couche, faut-il en déduire que tous les DR 400 ne sont pas équipés d'horizon artificiels ?

_________________
Les guerres commencent quand les politiciens qui mentent au journalistes commencent à croire ce qu'ils lisent dans les journaux.


  
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Dim 02 Sep 2018 07:01

 Re: Tours : 2 Alphajet assistent un avion civil en difficulté
MessagePosté: Dim 02 Sep 2018 07:01 
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Gonfleur d'Hélice
Gonfleur d'Hélice

Inscription: Dim 27 Déc 2015 14:56
c'est beau , c'est bien raconté , ils ont fait un beau travail


  
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Dim 02 Sep 2018 09:04

 Re: Tours : 2 Alphajet assistent un avion civil en difficulté
MessagePosté: Dim 02 Sep 2018 09:04 
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Principicule de Taxiway
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Inscription: Dim 30 Mar 2014 19:57
Chapeau sur tous les points. Le prise de décision, le pilotage, et l'assistance au pilotage.

C'est sur qu'ils n'étaient pas trop de deux, car tenir en PS sur un avion piloté par un pilote anxieux non habitué à son environnement du moment (VSV + présence très proche de l'Alphabet) et certainement un peu nerveux aux commandes, à une vitesse faible pour une traversée de couche. Cela à du être être un grand moment de concentration. Heureusement qu'il y avait son collègue pour avoir l'esprit plus dégagé pour gérer calmement tout ce qui était conseil au pilote du DR 400, suivi de la trajectoire et liaison avec l'approche de Tours.


  
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Dim 02 Sep 2018 09:09

 Re: Tours : 2 Alphajet assistent un avion civil en difficulté
MessagePosté: Dim 02 Sep 2018 09:09 
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Commandant des Nuages
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Inscription: Dim 13 Fév 2011 11:23
Localisation: LFPT
Spit XIX a écrit:
Vu la difficulté à percer la couche, faut-il en déduire que tous les DR 400 ne sont pas équipés d'horizon artificiels ?

Avoir un horizon artificiel... c'est bien... c'est mieux... ( et il en avait sans doute un ) mais ça ne suffit pas...

L'espérance de vie d'un pilote qui rentre dans une masse nuageuse sans aucune expérience... est de... trois minutes...

Les pertes de référence visuelles peuvent entraîner la perte de contrôle de l'avion...

C'est ce qui a couté ses jambes à Dorine Bourneton le 12 Mai 1991 et la vie de ses trois compagnons...

A mon avis... avec le chasseur qui volait à ses côtés...
Le pilote du DR-400 n'avait quasiment plus besoin de regarder sa planche de bord...
Juste à bouger son manche dans le bon sens et à augmenter ou diminuer la puissance de son moteur...
Et sans doute avoir mis le " réchauffage carbu " ...

_________________
Un kilomètre de route ne mène nulle part... un kilomètre de piste mène partout... à fortiori trois ou quatre...

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Dim 02 Sep 2018 09:16

 Re: Tours : 2 Alphajet assistent un avion civil en difficulté
MessagePosté: Dim 02 Sep 2018 09:16 
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Pilote de Funiculaire
Pilote de Funiculaire

Inscription: Mer 07 Mai 2008 19:21
Localisation: Pattaya,Thailande
Il me semble que l'horizon artificiel fait partie des équipements obligatoires dans un avion de l'aviation de loisirs. En tous cas, pour avoir volé en IMC quelques minutes (avec l'instructeur à côté), je peux vous dire que les sensations sont étranges et que la perte de contrôle de l'appareil est rapide si vous vous fiez à vos sensations. Durant cette expérience, j'avais le sentiment que l'appareil virait à gauche et je n'avais qu'une envie c'est de mettre du manche à droite. Et lorsque je me forçais à regarder l'horizon artificiel, les ailes étaient parfaitement à plat.

_________________
« La plupart des gens n’écoutent pas dans l’intention de comprendre, ils écoutent dans l’intention de répondre. »
Stephen Covey


  
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Dim 02 Sep 2018 11:24

 Re: Tours : 2 Alphajet assistent un avion civil en difficulté
MessagePosté: Dim 02 Sep 2018 11:24 
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Gonfleur d'Hélice
Gonfleur d'Hélice

Inscription: Dim 27 Déc 2015 14:56
on a la même sensation si on ferme les yeux au volant, instantanément la voiture dévie .

J'ai connu un pilote ( loisirs ) qui se vantait de piloter " aux fesses " ( il devait les avoir intelligentes )


  
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Dim 02 Sep 2018 11:49

 Re: Tours : 2 Alphajet assistent un avion civil en difficulté
MessagePosté: Dim 02 Sep 2018 11:49 
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Inscription: Dim 30 Mar 2014 19:57
F-GBOX a écrit:
A mon avis... avec le chasseur qui volait à ses côtés...
Le pilote du DR-400 n'avait quasiment plus besoin de regarder sa planche de bord...
Juste à bouger son manche dans le bon sens et à augmenter ou diminuer la puissance de son moteur...
Et sans doute avoir mis le " réchauffage carbu " ...

Amon avis, c'est plutôt l'Alphabet qui tenait sa position à côté du DR 400. T'as déjà fait de la PS en IMC :?:
En général ce n'est pas par ce genre d'exercice que l'on débute :mrgreen:

Sinon, le vol en IMC est plus impressionnant dans un petit avion non pressurisé, la surface vitrée est bien plus importante et on à plus l'impression d'avoir la tête dans le nuage. Bien plus générateur d'illusions sensorielles que dans une plus grosse machine.


  
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Dim 02 Sep 2018 12:35

 Re: Tours : 2 Alphajet assistent un avion civil en difficulté
MessagePosté: Dim 02 Sep 2018 12:35 
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Pilote de Funiculaire
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Inscription: Jeu 13 Mar 2014 17:08
Localisation: Proche de la finale 29 de Périgueux
moltes a écrit:
Il me semble que l'horizon artificiel fait partie des équipements obligatoires dans un avion de l'aviation de loisirs.../....

Faux !

http://www.bulletin-officiel.developpem ... 010021.htm
2.6.2. Equipement minimal exigé en vol VFR de jour.

Vol et navigation
a) Un anémomètre ;
b) Un indicateur de dérapage ;
c) Si l’aéronef vole en espace aérien contrôlé, un altimètre qui doit être sensible et ajustable ;
d) Un compas magnétique compensable ;
e) Un récepteur VOR ou un radiocompas automatique en fonction de la route prévue ou un GPS homologué en classe A, B ou C, si l’aéronef vole sans contact visuel du sol ou de l’eau ;
f) Pour les planeurs, un variomètre ;
g) Pour les aéronefs de catégorie acrobatique un dispositif scellé d’enregistrement des facteurs de charge ;
h) Une montre marquant les heures et les minutes.

_________________
Je regrette le plan à 5%. L’argent ne vaut plus rien !


  
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Dim 02 Sep 2018 12:58

 Re: Tours : 2 Alphajet assistent un avion civil en difficulté
MessagePosté: Dim 02 Sep 2018 12:58 
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Gonfleur d'Hélice
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Inscription: Sam 10 Sep 2011 04:53
Localisation: Entre LFMD et LFTZ
Et il clôture admirablement le sujet sur l'evasan en Polynésie.


  
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Dim 02 Sep 2018 14:58

 Re: Tours : 2 Alphajet assistent un avion civil en difficulté
MessagePosté: Dim 02 Sep 2018 14:58 
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Inscription: Sam 13 Juin 2009 17:32
Localisation: 21°19'10.47"S 55°25'38.06"E
Effectivement beau travail de la part de nos Militaires!
Je me pose la question toute bête comment ce pilote a fait pour se retrouver dans de telle condition de vol?

_________________
La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent.

Albert Einstein


  
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Dim 02 Sep 2018 15:44

 Re: Tours : 2 Alphajet assistent un avion civil en difficulté
MessagePosté: Dim 02 Sep 2018 15:44 
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Principicule de Taxiway
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Inscription: Dim 30 Mar 2014 19:57
night_flight a écrit:
Effectivement beau travail de la part de nos Militaires!
Je me pose la question toute bête comment ce pilote a fait pour se retrouver dans de telle condition de vol?

2 cas de figures:
-il n'a pas regardé la météo, en été il fait toujours beau. :twisted:

-La prévis pour ne pas dire fausse était disons trop optimiste :mrgreen: .
Si si, ça peut arriver. Le pire en expérience perso kavok attendu au Bourget et tempête de neige à l'arrivée pas les minimas et déroutement.
Si c'est son cas, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il,'a vraiment attendu pour s'en préoccuper.


  
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Dim 02 Sep 2018 15:48

 Re: Tours : 2 Alphajet assistent un avion civil en difficulté
MessagePosté: Dim 02 Sep 2018 15:48 
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Gonfleur d'Hélice
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Inscription: Sam 10 Sep 2011 04:53
Localisation: Entre LFMD et LFTZ
Le problème est que les nuages ça bouge et la couche peut se refermer sans que l'on s'en rende compte.


  
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