Citation:
d'éminents spécialistes ont décrété que c'était tout à fait inutile puisque la survenance d'une défaillance telle que celle qui a envoyé l'avion au tapis quelques minutes après le décollage, était "hautement improbable" !
Tu seras déçu d'apprendre qu'on ne parle jamais d'évènement "impossible" en conception, jamais. On parle en taux de probabilité très faible (10^-9 par exemple).
Tu juges aussi très sévèrement des choix qui n'ont jamais été pris au hasard, mais toujours faits en pesant le pour et le contre et les risques. Ainsi empêcher aux moteurs d'accélérer hors de contrôle en l'absence de la connaissance de paramètres nécessaires afin d'empêcher le risque "d'exploser" le moteur et le fuselage à côté présente une solution simple : ne pas passer en Idle quand on a 1500 pieds en dessous de soi.
Citation:
Qu'on vienne me dire que la chose est tout à fait normale et de procédure courante ne fera qu'aggraver mon malaise et me convaincre un peu plus qu'on vit bel et bien dans un monde de cintrés !
Tu seras aussi déçu d'apprendre que les inhibitions d'alarmes sont monnaie courante, pour diverses raisons (capteur non pertinent en dessous d'une certaine vitesse/altitude, vibrations conduisant à un signal trop bruité etc).
Citation:
C'est une véritable histoire de fou et il y a pour moi dans cette affaire des responsabilités en chaîne qui mettent en cause un bon nombre de personnes :
- celles qui ont commis (quelle qu'elle soit) une énorme connerie informatique
- celles qui ont recommandé une procédure privant les pilotes de tout contrôle à ce niveau avant le décollage
- et bien sûr, celles qui ont validé une telle procédure.
Toutes, à des degrés divers mériteraient à mon sens d'avoir à en répondre devant une juridiction pénale.
Ok, il faut donc juger tout le secteur en fait, en passant par l'EASA et la FAA qui par ailleurs ont également certifié tous les avions civils , qui présentent donc probablement le même genre "d'anomalie" que celles que tu dénonces ici ;).