Un lobbyiste de Boeing a envoyé un e-mail aux membres républicains du Congrès mercredi soir pour tenter de discréditer le témoignage de la présidente du NTSB, Jennifer Homendy, au Sénat.

Après que le Seattle Times ait posé des questions sur l'e-mail, Boeing et le lobbyiste se sont empressés de réparer les dégâts.



Un lobbyiste externe de Boeing au Capitole a envoyé un courriel aux membres républicains du Congrès mercredi en fin de journée pour tenter de discréditer le témoignage au Sénat de la présidente du National Transportation Safety Board (NTSB), Jennifer Homendy.

Après que le Seattle Times a posé des questions sur cet e-mail vendredi, Boeing et le lobbyiste se sont empressés de réparer les dégâts potentiels.
Dans un communiqué, Boeing a déclaré qu'il "n'avait pas autorisé cette communication et regrette qu'elle ait été envoyée. Nous respectons profondément le NTSB et continuerons à coopérer pleinement et de manière transparente avec lui".

Le lobbyiste a répondu que le message avait été envoyé par inadvertance et à l'insu de Boeing.
Mme Homendy avait critiqué Boeing de manière cinglante pour n'avoir pas produit de documentation sur le travail d'installation bâclé du bouchon de la porte qui a explosé en plein vol sur le vol 1282 d'Alaska Airlines le 5 janvier.
Elle a également déclaré que Boeing n'avait pas fourni les noms de tous les employés impliqués, malgré des demandes répétées, et que le NTSB n'avait même pas été en mesure d'interroger le responsable de l'équipe concernée.

Le courriel a été envoyé par l'ancien représentant républicain des États-Unis, Jack Kingston, aujourd'hui lobbyiste pour Squire Patton Boggs, un cabinet d'avocats de renom basé à Washington, D.C., qui compte parmi les plus grandes sociétés de lobbying au monde. Il représente une liste de clients fortunés, dont le gouvernement d'Arabie saoudite.

Selon un récapitulatif des nouvelles nominations de lobbyistes publié en décembre par le site d'information politique Politico, Boeing venait alors d'engager Squire pour faire pression sur le Congrès concernant le projet de loi sur la réautorisation de l'Administration fédérale de l'aviation et d'autres textes législatifs concernant le constructeur d'avions. Kingston a été nommé dans cette équipe.
M. Homendy a déclaré qu'au cours des deux mois qui ont suivi l'explosion, le NTSB a demandé à plusieurs reprises à Boeing des informations sur l'installation défectueuse du bouchon de porte en septembre dernier, mais qu'il ne les a pas reçues.
"Ce n'est pas faute d'avoir essayé", a déclaré M. Homendy.
La lettre de Kingston contredit directement cette affirmation.

"En fait, les informations qu'elle a demandées il y a deux mois ont été reçues. Ce qui n'a pas été fourni, ce sont les informations supplémentaires qu'elle a demandées samedi dernier, le 2 mars", a écrit Mme Kingston. "Par conséquent, Boeing n'a disposé que de deux jours ouvrables complets pour répondre.
Cela fait écho à l'affirmation de Boeing, après l'audience de mercredi, selon laquelle il a fourni "au début de l'enquête" les noms de certains employés de Boeing qui travaillaient dans la zone du bouchon de la porte et que le NTSB n'a demandé une liste complète de tous les membres de l'équipe chargée de la porte de l'avion de Renton que samedi dernier.

Après la déclaration de Boeing mercredi, le porte-parole du NTSB, Eric Weiss, a déclaré que Mme Homendy "s'en tenait à son témoignage exact".

Alors que la déclaration officielle de Boeing après l'audience de ce jour-là commençait par exprimer son "profond respect pour le NTSB et le rôle essentiel qu'il joue dans la sécurité aérienne", l'e-mail de Kingston contourne ces subtilités et contredit purement et simplement cette partie du témoignage de Mme Homendy.

Kingston poursuit en excusant la prétendue lenteur de Boeing à répondre aux demandes du NTSB, en écrivant que "certaines de ces informations sont sensibles car elles concernent le personnel, ce qui nécessite l'approbation des services juridiques et des ressources humaines de Boeing".

Le message de M. Kingston, qui s'attache uniquement à réfuter la position du NTSB concernant sa demande de noms d'employés, ne contient aucun commentaire sur une autre partie essentielle du témoignage de M. Homendy.

Il ne mentionne pas le fait que Boeing n'a pas fourni les documents relatifs aux travaux effectués sur le bouchon de la porte.

Lors de l'audition de la commission sénatoriale du commerce mercredi, les critiques du Congrès sur le manque de coopération de Boeing avec le NTSB ont été bipartisanes.

Le sénateur Ted Cruz, R-Texas, a qualifié cette situation de "tout à fait inacceptable".
M. Kingston termine son courriel aux membres républicains du Congrès en proposant de discuter plus avant de la question et de fournir des détails supplémentaires.
Dans un courriel envoyé vendredi, M. Kingston a écrit : "Malheureusement, ce courriel a été envoyé par inadvertance par mon bureau, à mon insu (et à celui de Boeing), et il n'aurait pas dû l'être.
Vendredi, le porte-parole du NTSB, M. Weiss, a réaffirmé que "la présidente Homendy reste fidèle à son témoignage" : "La présidente Homendy maintient son témoignage.
Dominic Gates : dgates@seattletimes.com; Dominic Gates est un journaliste spécialisé dans l'aérospatiale, lauréat du prix Pulitzer, qui travaille pour le Seattle Times.

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Le NTSB devrait demander à Kingston la liste des employés de son bureau et les procédures concernant l'envoi des emails par ces employés...

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"Ceux qui ne veulent pas raisonner sont des bigots, ceux qui ne le peuvent pas sont des imbéciles et ceux qui n'osent pas sont des esclaves." Lord Byron.

Ah ah, depuis quand un constructeur se soucis de ses employés de chaîne toujours voués à devenir les lampistes !!
C’est assez clair que Boeing ne veut pas que ses 25 employés témoignent sous serment (et donc sous protection) car à n’en pas douter ils dévoileraient alors une organisation et des méthodes managériales qui sont incompatibles avec l’aéronautique.

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- "Bla bla bla bla... bla bla et re bla"
- "Mais t'es sure ?"
- "Oui mais Non, bla bla bla..... !"

Boeing ne parvient pas à trouver une trace du travail effectué sur le bouchon de porte qui a éclaté

"Nous avons longuement cherché et n'avons trouvé aucune documentation de ce type"
"Hypothèse de travail : les documents requis par nos processus n'ont pas été créés à l'ouverture du bouchon de porte"..

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Qui peut croire que dans un hangars du constructeur on peut :
- démonter les habillages intérieurs
- démonter une porte
- pratiquer différentes réparations (rivets)
- changer le joint (ou la porte en entier, je sais plus)
- remonter la porte
- remonter les habillages intérieurs
Et tout ça sans aucune traçabilité !!!
Incroyable
Il faut croire que ce qu’ils ont à cacher est bien pire que de passer pour des faisans inter-galactique.
Comme Boeing refuse que le NTSB interroge les 25 employés, il faut s’attendre à quoi :
Des employés sans aucune qualification aéro (et qui acceptent de travailler sans documentation) ??
Depuis combien d’années et donc par conséquence combien d’appareils volent aujourd’hui assemblés erratiquement par des inconnus ?

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- "Bla bla bla bla... bla bla et re bla"
- "Mais t'es sure ?"
- "Oui mais Non, bla bla bla..... !"

Une vidéo qui vient d'émerger semble t'il. Prise lors de l'approche.

Une place hublot avec une vue imprenable.. Terrifiant pour les 2 passagers probablement.

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Un siège avec balcon, ça n'a pas de prix.

Surtout quand c'est la compagnie qui paye, puis Boeing probablement..

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Un des trous d’une des plaques de Reason concernant cet accident:

https://controle-aerien.chakram.info/fa ... de-reason/



L'avion perd une porte en plein vol : ingénieurs et techniciens voulaient envoyer le Boeing 737 Max 9 en maintenance, la compagnie Alaska Airlines "a choisi de le maintenir en service".

13/03/2024

… Or, selon les révélations du New York Times, https://www.nytimes.com/2024/03/12/us/p ... &sgrp=c-cb cet avion n'aurait pas dû voler ce jour-là. En effet, la veille de ce qui aurait pu être une terrible catastrophe, ingénieurs et techniciens "étaient tellement préoccupés par les preuves croissantes d'un problème qu'ils voulaient que l'avion soit mis hors service le lendemain soir et subisse une maintenance", racontent nos confrères, documents à l'appui.

Or, la compagnie aérienne en a décidé autrement : à savoir qu'elle a autorisé l'appareil à voler sous certaines restrictions et à effectuer trois vols ce jour-là, dont le dernier direction Portland. "La compagnie aérienne a choisi de maintenir l'avion en service pendant qu'il se dirigeait vers les installations de maintenance plutôt que de le transporter à Portland sans passagers".

https://www.lindependant.fr/2024/03/13/ ... 823512.php


Il est maintenant apparu que la veille de ce vol, les ingénieurs et les techniciens étaient tellement préoccupés par la multiplication des avertissements qu'ils voulaient mettre l'avion hors service pour maintenance le 5 janvier, immédiatement après ce qui s'est avéré être un voyage presque désastreux . Le New York Times l’a révélé pour la première fois.

Alaska Airlines a maintenu l'avion en service avec certaines restrictions, a rapporté le média, citant des entretiens et des documents.

La compagnie aérienne a confirmé la séquence des événements au Times, tout en notant que les avertissements ne répondaient pas à ses normes de retrait immédiat de l'avion du service.

Le voyant indiquant des problèmes avec le système de pressurisation s'était allumé deux fois au cours des 10 jours précédents – et non les trois fois qui exigeraient une action immédiate, a déclaré au Times le vice-président de la maintenance et de l'ingénierie de la compagnie aérienne, Donald Wright.

La société a également insisté sur le fait qu'il n'y avait aucune preuve que les voyants d'avertissement étaient liés à l'éventuelle éruption.

"De mon point de vue en tant que responsable de la sécurité, en examinant toutes les données, tous les indicateurs avancés, rien ne m'aurait poussé à prendre une décision différente", a déclaré au Times Max Tidwell, vice-président de la sûreté et de la sécurité de la compagnie aérienne.


La compagnie aérienne a déclaré que ses ingénieurs avaient demandé que l'avion subisse une vérification de maintenance approfondie le 5 janvier pour déterminer pourquoi les voyants d'avertissement se sont allumés en fonction de leur utilisation d'un « outil prédictif » plutôt que du nombre de fois où ils s'étaient éteints.

L'avion aurait été empêché d'effectuer des vols long-courriers au-dessus de l'eau ou de zones continentales éloignées en cas de nécessité d'un atterrissage d'urgence.

Le Bureau national de la sécurité des transports a déclaré le mois dernier dans un rapport préliminaire que quatre boulons fixant le bouchon de porte manquaient avant que le panneau ne s'envole de l'avion…..


……. "Le système aérien américain est le plus sûr au monde car il repose sur plusieurs niveaux : des systèmes redondants, des processus et procédures robustes, et la volonté de s'arrêter et de s'assurer que tout va bien avant chaque décollage", a déclaré Alaska Airlines dans une déclaration à CNN .

«Nous restons confiants dans nos actions de maintenance et de sécurité avant l'incident. Nous sommes impatients de poursuivre notre participation à une enquête approfondie menée par le NTSB pour garantir qu'une telle chose ne se reproduise plus jamais », a-t-il ajouté.

https://nypost.com/2024/03/13/us-news/a ... ce=twitter

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Tant que Boeing empêche le NTSB (avec forcément une complicité passive d’en haut) d’interroger les 25 employés affectés aux portes, tout le reste c’est de la diversion.
C’est sur que Alaska a joué le règlement pour ne pas faire un test d’étanchéité alors que ce n’est pas trop complexe et long. Dans le principe, un tech met en pression l’avion et sur les quelques zones susceptibles de fuir, 1 employé + 1 contrôleur pulvérise de l’eau savonneuse. Le plus dure c’est d’estimer l’acceptabilité d’une fuite (c’est rarement parfait). Surtout que dépendamment de la dernière position chaotique de la fausse porte, ils n’auraient sans doute rien trouvé.

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- "Bla bla bla bla... bla bla et re bla"
- "Mais t'es sure ?"
- "Oui mais Non, bla bla bla..... !"

Concernant la compagnie, je ne serais qu'à moitié surpris d'apprendre que les 2 sièges vides à côté du bouchon, ce n'était pas du au hasard mais plus à une "mesure de réduction de risques" volontairement mise en place par quelqu'un se disant que quand même, quitte à avoir quelques sièges vides dans l'avion (dans sans impact sur les recettes....), il faudrait mieux éviter de mettre des pax à cet endroit...

Mentour Pilot en avait parlé sur sa chaine, mais selon lui même si l'avion avait été mis en maintenance, les techniciens aurait vérifié les systemes de pressuration et les detecteurs, et conclu que tout marchait bien. Ils n'auraient jamais pensé à enlever les parois pour examiner les portes-bouchon avant cet incident.

Boeing est foutu...

Alaska Airlines accuse Boeing d'être à l'origine de l'éclatement de la porte et veut se soustraire à l'action en justice intentée par les passagers

Alaska affirme qu'il n'y a aucun lien entre l'explosion du bouchon de la porte et le bref affichage des voyants de dépressurisation sur trois vols précédents.



Par Lauren Rosenblatt
Journaliste au Seattle Times

Alaska Airlines affirme qu'elle n'est pas responsable des dommages causés aux passagers du vol 1282 - l'avion Boeing 737 MAX 9 qui a perdu un panneau de fuselage en plein vol en janvier, laissant un trou béant sur le côté de l'avion et les deux compagnies faisant face à une avalanche de poursuites judiciaires de la part des passagers.

Dans les documents déposés au tribunal cette semaine, Alaska a demandé au juge du district américain Ricardo Martinez de rejeter toute plainte à son encontre et de rejeter la responsabilité sur Boeing et son fournisseur, Spirit AeroSystems. Spirit, basé à Wichita (Kan), construit les fuselages des avions 737 MAX avant de les envoyer à l'usine de Boeing à Renton pour l'assemblage final.

Les avocats d'Alaska ont écrit lundi que les "blessures ou dommages présumés" des passagers ont été causés par "des entités sur lesquelles Alaska Airlines n'a aucun contrôle et pour lesquelles Alaska Airlines n'a aucune responsabilité, y compris, mais sans s'y limiter, la défenderesse The Boeing Company et/ou ... Spirit AeroSystems".

"Alaska Airlines ne peut être tenue responsable des défauts de conception ou de fabrication", écrivent les avocats.

Boeing a également demandé au tribunal d'abandonner les plaintes déposées à son encontre.

Boeing et Alaska sont cités dans au moins quatre actions en justice, représentant environ 40 personnes, dont des passagers et des membres de la famille de ceux qui étaient à bord du vol 1282. Les documents déposés au tribunal fédéral de district de Seattle constituent la première réponse de Boeing et d'Alaska au tribunal.

Habituellement, les codéfendeurs dans ce type d'affaires présentent un "front uni", a déclaré Mark Lindquist, un avocat de Tacoma qui représente des passagers dans l'une de ces actions en justice.

"Ici, ce n'est manifestement pas le cas", a-t-il déclaré. "Alaska jette Boeing sous le bus".


M. Lindquist maintient que Boeing et Alaska sont tous deux à blâmer dans cette affaire. Selon lui, Boeing n'a pas testé, inspecté et entretenu correctement l'avion pour s'assurer qu'il était sûr pour les passagers, mais l'Alaska est également à blâmer parce qu'elle a décidé de faire voler l'avion avec des passagers à bord, même après une décision antérieure interdisant à l'avion de survoler de grandes étendues d'eau.

Le 5 janvier, sur un vol d'Alaska Airlines reliant Portland (Oregon) à Ontario (Californie), un morceau de fuselage a explosé à 16 000 pieds d'altitude. Le panneau qui s'est détaché était un bouchon de porte utilisé pour remplir une fente qui abrite une sortie de secours dans les avions à forte densité de sièges.

L'avion a atterri sans encombre à l'aéroport international de Portland, où certains passagers ont déclaré avoir subi des blessures ne mettant pas leur vie en danger. Néanmoins, des passagers ont déclaré avoir souffert de violents maux de tête, de difficultés respiratoires, de douleurs dorsales et de blessures aux jambes après l'éclatement du bouchon de la porte, comme le décrivent les actions en justice.

M. Lindquist maintient que Boeing et Alaska sont tous deux à blâmer dans cette affaire. Selon lui, Boeing n'a pas testé, inspecté et entretenu correctement l'avion pour s'assurer qu'il était sûr pour les passagers, mais l'Alaska est également responsable parce qu'elle a décidé de faire voler l'avion avec des passagers à bord, même après une décision antérieure interdisant à l'avion de survoler de grandes étendues d'eau.

Le 5 janvier, sur un vol d'Alaska Airlines reliant Portland (Oregon) à Ontario (Californie), un morceau de fuselage a explosé à 16 000 pieds d'altitude. Le panneau qui s'est détaché était un bouchon de porte utilisé pour remplir une fente qui abrite une sortie de secours dans les avions à forte densité de sièges.

L'avion a atterri sans encombre à l'aéroport international de Portland, où certains passagers ont déclaré avoir subi des blessures ne mettant pas leur vie en danger. Néanmoins, des passagers ont déclaré avoir souffert de violents maux de tête, de difficultés respiratoires, de douleurs dorsales et de blessures aux jambes après l'éclatement du bouchon de la porte, comme le décrivent les poursuites judiciaires.

En raison de ces signaux, la compagnie a interdit à l'avion de survoler des étendues d'eau à longue distance, estimant qu'il serait proche d'une station de réparation en cas de besoin, écrit-elle dans les documents judiciaires. Sa décision était "conforme à la pratique standard de l'industrie", a déclaré Alaska.

"Alaska Airlines nie avoir violé tout devoir de diligence lié à l'achat, à l'entretien ou à l'exploitation de l'avion en question et nie toute responsabilité dans l'accident en question", ont écrit les avocats à plusieurs reprises dans les documents judiciaires.

Boeing a nié ne pas avoir conçu et construit l'avion 737 MAX 9 en toute sécurité, ainsi que les allégations selon lesquelles il aurait commencé à donner la priorité aux profits et à la rapidité de la chaîne de production plutôt qu'à la sécurité dans ses processus de fabrication. Elle a également nié les allégations selon lesquelles elle aurait demandé à ses employés de revérifier leur propre travail, au lieu d'employer des inspecteurs chargés du contrôle de la qualité pour s'assurer que chaque avion était sûr et conforme aux normes.

L'Alaska et Boeing ont indiqué dans les documents judiciaires qu'ils sont tous deux limités dans les informations qu'ils peuvent divulguer en raison de l'enquête en cours sur l'incident, menée par le National Transportation Safety Board.

Boeing a déclaré ne pas s'être appuyé sur des informations "portées à la connaissance du personnel de Boeing" liées à l'enquête du NTSB dans sa réponse au procès.

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SEATTLE - Les passagers à bord du Boeing 737 Max 9 d'Alaska Airlines qui a subi une terrifiante explosion en plein vol en janvier ont reçu une lettre du FBI les informant qu'ils pourraient être victimes "d'un crime".

L'avocat Mark Lindquist, qui représente plusieurs passagers du vol 1282 d'Alaska Airlines, a partagé avec CNN la lettre que le bureau du FBI à Seattle a envoyée aux passagers mardi.

"Je vous contacte parce que nous vous avons identifié comme une victime possible d'un crime", peut-on lire dans la lettre. Elle indique également que le FBI enquête actuellement sur cette affaire.

"Le FBI ne confirme ni ne nie l'existence d'une enquête", a écrit le bureau des affaires publiques du FBI à Seattle dans un courriel adressé à CNN, citant la politique du ministère de la Justice.

Boeing s'est refusé à tout commentaire.

Le 5 janvier, 171 passagers et six membres d'équipage ont embarqué à Portland, dans l'Oregon, à destination d'Ontario, en Californie. Peu après le décollage, un panneau du fuselage appelé "bouchon de porte" s'est détaché, obligeant les pilotes à effectuer un atterrissage d'urgence.

Le ministère de la justice a ouvert une enquête sur l'incident et sur Boeing en février, a rapporté CNN.

Des citations à comparaître ont également été envoyées récemment pour obtenir des documents et des informations susceptibles d'être liés à Boeing et à Spirit AeroSystems Holdings et mentionnant le "bouchon de porte" utilisé dans les Boeing 737 Max 9, selon un rapport de Bloomberg.

"Mes clients et moi-même accueillons favorablement l'enquête du ministère de la justice", a déclaré M. Lindquist à CNN. Nous voulons des réponses. Nous voulons des avions Boeing plus sûrs. L'enquête du ministère de la justice nous aide à atteindre nos objectifs.

CNN a contacté plusieurs autres avocats qui représentent des passagers à bord de l'avion.

Ce développement intervient la semaine même où Boeing a déclaré qu'il allait enregistrer des pertes massives au cours du premier trimestre à la suite de l'incident survenu chez Alaska Airlines.

Ces pertes seront en partie dues aux indemnisations versées aux compagnies aériennes propriétaires du Max 9, qui a été cloué au sol pendant trois semaines après l'incident. Le mois dernier, Ben Minicucci, PDG d'Alaska Air, a déclaré aux investisseurs que l'incident avait coûté à sa compagnie environ 150 millions de dollars et qu'elle s'attendait à être indemnisée pour ces pertes par Boeing.

Le directeur financier Brian West a déclaré mercredi que le ralentissement de la production à l'usine 737 Max de Renton, dans l'État de Washington, contribuerait également aux pertes.

https://abc7chicago.com/alaska-airlines ... ce=twitter

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