Pour les téléphones portables, on est plusieurs à avoir expliqué que celui qui appelle peut entendre en retour une sonnerie sans que le téléphone appelé ne sonne ou soit même connecté.
La façon dont les réseaux /opérateurs traitent ce genre de chose dépend à la fois de nombreux logiciels et configurations techniques/informatiques (et je dirai au moins de ceux des opérateurs 1) de l'appelant, 2) de l'appelé 3) du pays/réseau d'appel 4) du pays/réseau où serait détecté éventuellement l'appelé). Config aussi lié à des choix marketing (comme ne pas laisser un long silence à l'appelant pendant les routages/recherches de l'appelé, ou bien ne pas lui dire que la cellule à laquelle il est connecté est saturée).
Pour les ACARS, j'ai compris que chaque compagnie l'utilise selon ses besoins. Mais ce sont de toute façon des données simples et de bas débit (pour des questions de robustesse de la transmission). Et pas forcément temps réel. Pour la maintenance, c'est semble-t-il un traitement automatique à la réception; si rien d'anormal n'est envoyé, personne donc n'est alerté (et de toute façon, comme c'est pour anticiper la maintenance à l'arrivée de l'avion, le temps réel n'est pas requis même en cas de signalisation d'un défaut).
Depuis 2009 (Rio Paris), Air France s'en sert semble-t-il pour obtenir un suivi temps réel (toutes les 10mn) de ses vols long courrier via le CCO:
http://corporate.airfrance.com/fr/presse/af-447-rio-paris-cdg/le-systeme-acars-et-les-messages/****************************************************
2) Depuis fin 2008, Air France a mis en place une procédure d’émission d’un message de position toutes les 10 minutes sur toute sa flotte long-courrier. Ce message parvient au Centre de Contrôle des Opérations d’Air France (CCO). Après les premiers mois de fonctionnement, il a été décidé en juillet 2009 d’utiliser cette information pour un suivi systématique. En cas de défaut du signal, le CCO recherche à établir le contact avec l’avion par message, par téléphone satellitaire et si nécessaire en sollicitant les services de contrôle aérien.
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Ceci dit, en 10mn, un avion en croisière parcourt 150 km et rien ne dit que Malaysia ou d'autres cies font de même.
Les sous-marins... ils n'ont pas de hublot pour regarder le fond! Et même à 50 ou 100m de profondeur, pas beaucoup de lumière pour voir loin. Un sonar ou hydrophone sur un bateau sera plus efficace pour repérer l'émission des balises sous-marines des "boites noires". Mais encore faut-il savoir dans quelle zone faire ces écoutes (portée des balises :qques km). Il y a des sous marins spécialisés pour observer les fonds (utilisés pour le Rio Paris), mais ce sont des matériels très spécifiques.
Radars militaires. Sauf sans doute sur des théâtres d'opération, je doute qu'il y ait des écrans avec des opérateurs derrière 24h/24. Certainement des détections de situations anormales avec alerte en cas de besoin. Les vols commerciaux doivent être éliminés. Par contre on doit pouvoir analyser a postériori des enregistrements.
Ce sont d'ailleurs probablement plus des satellites militaires qui détectent les menaces
Ne pas oublier aussi que les radars ont leur limites: en précision, en distance, mais aussi en altitude.