Alternative a écrit:
pierre320 a écrit:
En ce qui concerne Air France, la totalité des avions est équipée de DSA.
Et la totalité des PNC est formée à l'utilisation de ces DSA.
J'avais entendu quelque part qu'un infarctus du myocarde non traité rapidement (dans les 5 minutes) par DSA n'avait que 4% de chances de survie.
Et qu'avec un DSA cette statistique passait à 28% (7 fois plus).
C'était un truc entendu sur France Info il y a quelques années, les chiffres réels sont peut-être différents.
En ce qui concerne les médecins, j'ai eu une dizaine de fois à faire appel à un médecin à bord.
Il y en a toujours eu au moins un, quel que soit le vol, quelle que soit la destination.
Pas toujours un généraliste, un urgentiste ou un spécialiste du problème à traiter (un dermato pour un début d'accouchement, une fois...), mais on a toujours répondu à l'appel.
Parfois plusieurs médecins se sont présentés et se sont presque battus pour s'en occuper, il a fallu choisir !
J'avais lu qu'aux Etats-Unis les médecins rechignaient (à une certaine époque peut-être révolue) à se présenter par peur des suites judiciaires en cas de problème.
En France nous avons la chance de ne pas rencontrer ce problème pour trois raisons :
- Les médecins prêtent le serment d'Hypocrate par lequel ils s'engagent à porter assistance en toutes circonstances.
- Le non assistance à personne en danger est lourdement punie dans notre systême pénal.
- Nous présentons au médecin un papier lui précisant que ses actes médicaux sont couverts par l'assurance et la responsabilité du transporteur.
Les trois raisons que tu donnes n'exonèrent en rien la responsabilité du médecin Français. En effet, si le médecin n'intervient pas, il pourrait être condamné. A contrario, en cas de faute manifeste de la part du médecin sa responsabilité pourra être engagée. Il y a une série de critère qui sont favorables à l'exonération de responsabilité du médecin. Le caractère urgent de l'intervention, l'absence de matériel adéquat.
Il n'empêche qu'il ne pourra jamais ne pas être inquiété en cas de faute.
Exemple : Imaginons un pilote dans l'avion. Les pilotes sont décédés, le pilote décide de prendre les commandes de l'appareil et s'écrase par en réalité son incompétence et ses prises de décisions. Avec ton raisonnement le pilote ne pourrait pas être inquiété. C'est la même chose avec le médecin.
une précision, un médecin ou autre qui pourrait ne pas avoir sauvé une vie n'a pas à ma connaissance été condamné pour son action, je parle dans notre système français,
heureusement quand on sait que beaucoup de secours sont réalisé sur base du volontariat voir du bénévolat,
en effet, c'est une question récurrente lors de simplement des sauveteurs du travail, en france on ne condamnera pas (voir jamais ) une personne ayant tenté de secourir une personne, en effet si cette personne n'avait rien fait elle serait décédée, donc au pire le sauveteur a essayé quelque chose,
tu prends le cas d'un pilote, il n'y a plus personne aux commandes si personne ne s'y met l'avion s'écrase, il s'y prend mal et il y a des morts , et même si il n'y a que lui de survivant il faudrait prouver que son action a été de se sauver lui et pas les autres, ce qui dans un crash est la roulette russe , non ??
et c'est donc pour cela que la notion de "non assistance à personne en danger" est une notion en droit français, car celui qui peut faire quelque chose doit le faire, on ne peut ensuite lui reprocher d'avoir fait et pas réussi , même si il s'y est mal pris,
pour cela peut être qu'aux US , les secours sont tous professionnels, les coast guard par exemple alors qu'en france la SNSM est sur base de volontariat/bénévole ,