AD3A a écrit:
Il est probable qu'il y ait eu une bonne raison à ce genre d'agissement car je ne vois pas de quel droit des militaires pourraient transgresser les lois régissant les distances réglementaires entre avions.
Si ces deux avions (Mirage 200-5 ?) de la permanence opérationnelle ont décollé, c'est sur ordre du CNOA de Lyon Mont Verdun, et en effet il devait y avoir à cela une bonne raison que l'on connaîtra peut-être.
Chaque année, l'exercice de la police du ciel donne lieu à plusieurs dizaines de décollages des appareils de l'Armée de l'air et de l'Aéronavale qui sont entraînés et rodés à ce type de mission.
AD3A a écrit:
Je note cependant que le Mirage se tient plutôt sur l'arrière de l'avion de ligne ce qui est déjà moins risqué.
Dans certains cas, le pilote de l'avion intercepteur devra se porter à hauteur du cockpit de l'avion intercepté pour avoir un contact visuel avec l'équipage.
Citation:
L’interception d’un avion de ligne par un chasseur est possible dans au moins 3 cas :
- l’avion ne répond plus au contrôle aérien, par exemple suite à une panne radio,
- l’avion s’éloigne de son plan de vol, change d’altitude ou de trajectoire sans avoir averti le contrôle,
- une suspicion pèse sur l’avion : détournement par des pirates, présence d’une bombe à bord…
Si l’avion ne répond plus plus, le rôle du chasseur va être de s’approcher du cockpit pour entrer en contact visuel avec ses occupants. Si les pilotes sont bien conscients, ils vont pouvoir échanger avec le chasseur par des signes de la main : la main sur l’oreille signifie que l’on n’entend rien, la main sur la bouche signifie que l’on entend encore les radios mais que l’on ne peut plus y répondre…
http://www.peurenavion.fr/blog/intercep ... procedure/