Mumbai (Inde) - Deux pilote et deux hôtesses de la compagnie aérienne indienne
Air India viennent d'être suspendus par les autorités aériennes de l'aviation civile après qu'un rapport ait permis de découvrir que les deux hôtesses avaient été laissées seules aux commandes l'avion pendant que les pilotes étaient allé faire une sieste en Calsse Business.
L'avion, un Airbus A321, vol AI333, qui effectuait, le 12 avril dernier, la liaison entre l'aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok (Thaïlande) et l'aéroport international Indira Gandhi de New Delhi (Inde) avec un nombre de passagers qui n'a pas été indiqué, était en vol depuis une heure lorsque, d'après les premières constatations et les témoignages, le commandant de bord a demandé à deux hôtesses de rester dans le cockpit pendant que lui-même et le pilote iraient faire une courte sieste dans les sièges de la Classe Affaires. Les deux jeunes femmes se sont alors installé durant une période estimée de 20 à 40 minutes dans les sièges des deux pilotes et ont surveillé que le pilote automatique continuait à fonctionner normalement. Bien que l'information puisse paraitre ahurissante, après une enquête diligentée par la DGAC indienne, et après avoir interrogé les deux hôtesses, les enquêteurs ont obtenu la conviction que cet événement s'était déroulé comme raconté.
Photo d'illustrationCertains autres témoignages anonymes semblaient vouloir indiquer que les hôtesses avaient désactivé le pilote automatique mais il semble que ce soit une totale affabulation. Une autre histoire voudrait que le co-pilote, resté dans le cockpit ait, par inadvertance, désactivé le pilote automatique avant de le remettre aussitôt. C'est l'alarme de déconnexion qui aurait permis à des personnes non identifiées dans le rapport de se rendre compte de ce qui venait de se dérouler. Les deux pilotes qui, eux, n'ont pas reconnu l'incident, ont été suspendu ainsi que les deux hôtesses. Une enquête plus approfondie va être ouverte afin de comprendre les circonstances exactes de ce qui est un gros problème de sécurité, comme s'est plu à le dire le représentant de la DGAC indienne.