« Les passagères et les hôtesses de l'aéroport de Copenhague se plaignent quotidiennement des contrôles jugés trop rapprochés des agents de sécurité pour vérifier d'éventuelles armes dissimulées dans leur soutien-gorge.
C’est sorti vendredi dans le quotidien gratuit Nyhedsavisen, signalant que des mesures renforcées ont été instaurées l'automne dernier obligeant les préposés à la sécurité à toucher le pourtour des seins des femmes car l'armature métallique des soutiens-gorge déclenche le système d'alarme aux portiques de détection de l'aéroport, la bonne affaire.
La solution ultime aux problèmes de sécurité
« Nous enregistrons 5 plaintes par jour de femmes qui sentent que les agents de sécurité vont trop loin », a indiqué Mogens Kornbo, directeur-adjoint de l'aérport international Kastrup.
Le président du syndicat des hôtesses de l'air de Scandinavian Arlines, Verner Lundtoft, a reçu également des plaintes de ses membres franchement offensées qui ont plus l’impression qu’on leur caresse les seins, que de subir une véritable fouille.
D’après Anette Haaning, porte-parole de l'aéroport, « 60% des agents de sécurité sont des femmes. Mais il arrive qu'à un certain moment de la journée, il y en ait peu aux portiques de sécurité. Malheureusement nous sommes contraints d'effectuer ces contrôles très minutieux imposés par l'aviation civile. Pour autant, on peut toujours exiger d'être contrôlé par une personne du même sexe. »
Le porte-parole de l'aviation civile, Thorbjoern Ancher, quant à lui, a déclaré : « Les agents doivent tout simplement sentir si les passagers ont des armes sous les vêtements. Pensez donc aux réactions si des femmes pouvaient passer avec des grenades entre les seins, uniquement parce que nous n’avons pas jugé utile de les contrôler. »